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BULLETIN DE L'ÉTRANGER LES PROGRÈS DE LA MISSION KISSINGER Favorable aux thèses dp premier ministre La fusillade d'Aléria
PAUVRETÉ Les clauses militaires de l’accord L’assemblée du MJ. A. va restrnctnrer une dizaine
ABSQ LUE israélo-égyptien seraient acquises le Conseil de la révolution portugaise
ABSOLUE
La récession n’affecte pas
seulement les pays riches. Elle
frappe gravement Les nations pro-
létaires et surtout les pauvres
parmi les pauvres, ceux dont le
revenu par personne est inférieur
à 200 dollars (880 F) par an. Pour
le milliard d'hommes qui sub-
sistent an-dessous de ce seuil de
m re. le revenu moyen « n’a pas
augmenté du tout » au cours des
douze mois écoulés, indique la
Banque mondiale dans son der-
nier rapport annuel.
L’avenir est tout aussi inquié-
tant : d’après les projections de
nnstitutZon internationale, le
revenu de ces peuples risque de
ne s'accroître qne de moins de
1 % par an d'ici à la fin. de la
décennie. Or, pour qne les Etats
en développement parviennent « à
xr degré raisonnable de dévelop-
pement économique et social ».
leur taux de croissance devrait
atteindre B % par an d'ici k 1980.
L’écart se creuse ainsi entre les
notions développées et les autres,
le retard des pins défavorisés
s’accentuant à l’intérieur même du
tiers-monde.
Antre Indice dramatique : le
nombre des hommes qui vivent
ton une « pauvreté absolue »,
subsistant à l’aide d'un revenu
ann uel inférieur à 50 dollars (220
francs) par personne (650 millions
actueDexnent), augmente d'environ
2 % par an. L'analphabétisme
s'étend : il touche aujourd'hui
près de sept cent cinquante mil-
lions dlndlvidus de plus de quinze
ans ; faute de mesures rapides de
redressement, fis seront plus de
hidt cent cinquante millions dans
Sx ans. Dans de nombreuses na-
tions, les dépenses publiques de
santé représentent an total moins
de 1 dollar par habitant—
Ace & cette accumulation de
sombres statistiques. Il est vain
de cultiver la mauvaise conscience
eu de céder à une sorte de fata-
lisme. Il faut tout d’abord, comme
le souligne la Banque mondiale,
augmenter de façon massive l’aide
financière accordée aux pays les
plus pauvres, ceux qui ne peuvent
pas payer les Importations néces-
saires h leur décollage, et à cette
fin « assurer la coopération entre
pays Industrialisés, pays exporta-
teurs de pétrole et pays en
développement ».
L’apport de capitaux ne saurait
toutefois suffire : pour que, dans
son ensembl e, le monde en déve-
loppement atteigne l’objectif d’une
croissance annuelle de 6 il fau-
drait que raide des pays indus-
triels passe de 0,33 % du produit
n a t iona l brut en 1974 — elle était
de 0J1 % en 1963 î — à 0,81 5. en
1988. Or, selon les estimations
actuelles de la Banque mondiale,
le mentant de l’aide risque de ne
plus représenter que 0.24 du
PJÏ.B. en 1980. La Suède a jus-
qufcl été le seul pays à atteindre
le niveau d'aide de 0,70 Cr que
s'étalent fixé naguère les Etats
membres de rO.CJXE.
La barre doit, de toute urgence,
être redressée : un changement
de politique apparafi Indispensa-
ble pour des raisons tant finan-
cières que psychologiques. La cha-
rité Internationale n’est pas une
solution. H s’agit pour les nations
Indust riel!— d’ouvrir leurs fron-
tières aux importations de pro-
duits de base — pour assurer aux
pays producteurs des recettes
Importantes — et de libéraliser
leurs achats d’articles manufactu-
rés — représentant actuellement
le quart des wpidatinns totales
des pays en développement, mais
seulement 6 Se du commerce mon-
dial de ces produits.
Dans un univers perturbe par
la crise et qui se referme sur les
égoïsmes nationaux, un tel chan-
gement d’attitude n’est-n pas uto-
pique? Et peut-on encore penser
q u ’ u n gonflement de l’aide et une
libéralisation du commerce remé-
dieraient aux drames actuels ou
futurs, si des changements pro-
fonds de structure ne sont pas
également opérés dans les pays de
la faim? La politique ici condi-
tionne l’économie.
Aux chutes Victoria
m. iSTsmith
A QUITTE IA CONFÉRENCE
SUR IA RHODÉSIE
fifre page 20.)
JVf. Kissinger devait quitter Israël ce mardi 26 août en fin d’qprès-
mldi pour se rendre à nouveau en Egypte. Le secrétaire d’Etat ami - !
ricatn, qui dans (a journée. de lundi arait déjà fait l’aller et retour I
Jérusalem- Alexandrie, a constaté de * substantiels progrès dans lai
négociation s, mais s’est refusé à toute spéculation sur la date de
l’accord qui, d’après le quotidien égyptien Al Ah ram, pourrait être
« prêt » dès mercredi. Selon notre envoyé spécial à Jérusalem, les
clauses militaires de raccord seraient acquises.
L'AJrj 1 ^ qui cite les « observateurs israéliens» de Jérusalem,
croit saoofr que l’accord serait approuvé jeudi par 2e gouvernement
israélien, et très probablement paraphé vendredi. Sa signature aurait
lieu à Genève entre le 1S et le 20 septembre.
• A MILWAUKEE, dans le Wisconsin, le président Ford, a refusé
de continuer qu’un accord était déjà conclu ou sur le point de l'être . 1
Il a réaffirmé qu’il demanderait préalablement rapprodaüon du \
Congrès en cas d’accord comportant l'affectation de civils américains
aux stations de surveillance dans le Sfnaï. TL a indiqué que le nombre I
d’observateurs américains ne dépasserait pas cent cinquante. j
9 A WASHINGTON, M. Mansfield, leader de la majorité démo- \
crate au Sdnaf, a déclaré qu’il s'opposerait à renvoi dans le Sinai
de techniciens civils américains.
De notre envoyé spécial
Jérusalem. — Des kilomètres de
sable contre des radars et quelques
citoyens américains, tel est le mar-
chandage qui aura mobilisé, de Jéru-
salem à Alexandrie, les efforts de
M. Kissinger durant la journée de
lundi, et une partie de la nuit de
lundi à mardi. Avec succès, semble-
t-il. Après beaucoup d’hypothèses
contradictoires et de rumeurs démen-
ties. l'un des points (es plus sen-
sibles de l'accord intérimaire israélo-
égyptien paraît cette fois définiti-
vement réglé. Il concerne la future
avance des troupes égyptiennes après
le retrait israélien dans ie Sinaï.
Entre le souci du président Sadale
d’offrir aux Egyptiens, et û l 'en-
semble de l’opinion arabe, la - libé-
ration *>- effective d’un nouveau
morceau de territoire, et la volonté
israélienne de sauvegarder à tout
prix le principe d’un Sïnaï démili-
AU JOUR LE JOUR
Couteaux et
fourchettes
Il est des gens pour qui tout
ce qui He situe au-delà du
centre politique est rouge,
communiste et diabolique.
Ces gens-là s’appellent les
anticommunistes primaires,
et nombre d’entre eux voient
encore M. Marchais avec un
couteau entre les dents, bien
que les communistes mangent
depuis longtemps avec une
fourchette.
Mais la constance d'une
telle imagerie a pu aiguiser
au fü des temps les réflexes
défensifs des communistes au
point de leur rendre intolé-
rable toute critique, y compris
de leurs alliés. C’est pourquoi,
si vous signales aujourd'hui à
un communiste qu’il tient mal
sa fourchette, il vous traitera
aussitôt anticommuniste
pr i maire.
BERNARD CHAPU1S.
tarisé. M. Kissinger a dû faire preuve
de subtilité tactique.
Finalement — et c'est une nouvelle
concession du président Sadate, —
l'avancs des troupes égyptiennes
vers l'est ne dépassera pas la limite
de l'actuelle zone tampon tenue ^
par les forces de l’ONU. Au sud, en
revanche, en direction du goffe de
Suez. l’Egypte pourra occuper • avec
des forces limitées » un périmètre
de quatre kilomètres carrés actuel-
lement aux mains des Israéliens, il :
s'agit-ià. dit-on à Jérusalem, d'un
- geste - consenti par Israël.
En échange de la limitation de
l'avance égyptienne vers l'est. Israël
a accepté, en outre, que soit réduit
le nombre des stations d'alerte é!ec~ |
ironiques qui doivent être- contrôlées j
par 'des techniciens américains, j
J EAN-CLAUDE - GUILLEBAUD.
f Lire la suite page 3.)
Les socialistes condamnent l'alliance
entre les communistes et l'extrême gauche
L'assemblée du Mouvement des forces aimées, dont la majorité
dm deux ent quarante membres sont largement favorables aux
thèses de gauche, doit se réunir la semaine prochaine & Lis b o n ne
pour restructurer le Conseil de la révolution. C'est la décision la
plus importante adoptée par la Conseil ce mardi 26 août, à l'issue
d'une très longue réunion. Le Conseil de la révolution a décidé d'au-
tre iwzt.de réintégrer le général Euzico Corvaeho dans sas fonctions
de commandant en chef de la région nard et de suspendre les acti-
vités de la cinquième division de l'état-major.
Si la mise en sommeil de la V 1 division, proche du parti com-
muniste, est un revers pour les partisans du général Gonçalvas, les
deux autres mesures annoncé» renforcent an revanche la position
du premier ministre, dont le départ est toujours exigé par les
militaires « modérés ». Le Front unitaire, constitué lundi par le parti
communiste et l'extrême gaucho révolutionnaire et qui organise, mer-
credi & Lisbonne,, une grande manifestation, est vivement condamné
par le parti socialiste, qui dénonce une ■ alliance contre nature et de
type insurrectionnel ». .
A . Leiria, à une centaine' de kSoinélres au nord de Lisbonne, |
l'aimée est intervenue hindi poux disperser une nouvelle manifes-
tation -anticommuniste. Une personne a été tués et plusieurs antres
blessées.
De notre envoyé spécial
EN COUSE
Lisbonne. — Tous ceux qui,
rfana les rangs a modérés » et à
grand renfort de titres, annon-
çaient lundi la constitution d’un
sixième gouvernement provisoire
et donnaient même la liste des
ministres, seront sans doute déçus.
La réunion jugée décisive du
Conseil de la révolution n’a pas
produit le grand éclat qu’ils
attendaient. Mais un point est
acquis : le gouvernement du gé-
néral Gonçaives est, ce mardi
26 août au matin, encore bien en
place. L'ultimatum que les a mo-
dérés » auraient adressé au prési-
dent de la République- pour qu’il
démette- Je— premier -ministre
s'achevait lundi & ndnultL Le
général Costa Gomes n’y a pas
répondu.
D'autre paît, les activités de la
cinquième division sont k sus-
pendus » Jusqu’à sa restructura-
tion. Voilà en tout cas un point
marqué par ceux qui exigeaient
que l'on fit taire sa « propagande
partisane s.
Le Conseil de -la révolution a
encore décidé que le général Euri-
co Corvaeho assumera de nou-
veau le commandement de la
région militaire du Nord. C’est
une victoire pour l’aile progres-
siste du 2LFJL et pour le premier
ministre. Enfin, le Conseil de la j
révolution sera réorganisé par
l'assemblée du MJA. qui doit se
réunir la semaine prochaine. C'est
là sans doute la décision essen-
tielle de la longue réunion de
limât
DOMINIQUE POUCHIN.
( Lire la suite page 3.)
CHOAAAGE. REPRISE ET RELANCE
L'essentiel des mesures de * soutien » qui se-
ront rendues publiques jeudi 4 septembre, à l'is-
sue du conseil des ministres, devait être arrêté
ce mardi 26 août après-midi, au cpuxs d’un
conseil restreint réunissant à l'Elysée MM. Gis-
card d*Estainq. Chirac et Fourcade. Sur de nom-
breux points, cependant, la plan ne sera précisé
'après consultation de l'ensemble du gouver-
nement, au cours des conseils des ministres qui se
tiendront les 27 août et 4 septembre.
Il se peut que le gouvern emen t, déjà poussé
par le patronat et les s yn di c ats à relancer acti-
vement l'économie, donne sa t is f a c tion aux pays
de la CJLE. en (la Grande-Bretagne 1
notamment] .qui ont de m a ndé à la France et à ,
l'Allemagne de consentir un effort supplémen- |
taire pour ranimer r activité en Europe. MM. Gis-
card d'Esteing, Chirac et Fourcade pourraient ** j
mettre d'accord pour xéinjfçfcx dans les circuit* I
plus de 20 milliards de francs.
A l’heure du changement géné-
ral, les perspectives en matière
de chômage sont peut-être aussi
en train de changer : ne pas s’en
apercevoir risque d’exposer à de
bien douloureuses déconvenues.
C’est, tout d’abord, le comporte-
ment des consommateurs, qui est
moins favorable à la consomma-
tion : on a noté, et quelques-uns
l’avalent prévu, un fort accroisse-
ment de l'épargne, épargne de
précaution, en dépit de l'infla-
tion ; certes, la situation de l’em-
ploi contribuera à la dégeler, mais
cela ne constituera qu'un modeste
ralen tisseur à la dégrada t i o n. On
a d'ailleurs aussi noté un début
'de mnrfifi f-fttinn , elle aussi prévue
par certains, dans les structures
d’achats : jeteur vers des produits
- Sortir de llmpasjse
par ROBERT LATTÈS (*) ■ J™
plus simples, moins coûteux,
moins élaborés; à la fois pour
épargner davantage ou. le cas
échéant pour, faire durer plus
longtemps cette épargne.
Mais un fait important me-
paraït largement sous-estimé : les
années passées d’euphorie ont
permis à une fraction Importante
de foyers de s’équiper et d’inves-
tir dans des produits à durée de
vie assez langues (mobilier, auto-
mobile. appareils électroménagers,
vêtements, chaussures, etc.).
Grâce à cette accumulation, oui
ne s'est souvent accompagnée que
de rejets limités, on peut anjour-
.(*) Membre du Club de Borne.
d’hui aisémen t décaler (ou même
y renoncer) des achats de rem-
placement ou de complément.
Ce * patrimoine de consomma-
tion * est un phénomène nouveau,
11 n’existait que peu ou pas û y
a seulement quinze ans.
fLtre la suite page 18.)
En Corse, une vaste opération
de police a été /lancée ce mardi
26 août à /'aube dans diverses
locaflléa du nord et- de la côte
orientale de H le. Une dizaine
de par sonnas ont été arrêtées,
dont MU. Roland Slmeonl, Vin-
cent Tabaranl, professeur de
cuisine au lycée de Bastia, et
Jean-Paul Defendlnl, hôtelier.
Catte opération a été menée en
vertu d’une réquisition du pro-
. cureur généra/ auprès de la Cour
de sûreté de rEtat.
M. Roland Slmeonl, assureur, est
le frère de MM. Edmond et Max
Slmeonl. les dirigeants de ('Asso-
ciation pour la renaissance de la
Corse (ABC)- Comme nous ie rap-
portions dans nos éditions de lundi.
Il se présente comme « un simple
. militant », mais II a joué un rôle
Important dans les négociations qui
ont précédé, ie 22 août, la fusil-
lade d'Aléria.
A Paris où les obsèques religieu-
ses des deux gendarmes tués A
Aléria sont célébrées ce 26 août
dans l'après-midi, on indique au
ministère de l'intérieur que le doc-
teur Edmond Slmeonl, interrogé de-
puis plusieurs -jours par les enquê-
teurs de la police judiciaire, sera
présenté ie 27 août à la Cour de
sûreté de l'Etat il est vraisembla-
ble, d'autre part, que le conseil
des ministres du 27 août examinera
la situation en Corse et se pro-
noncera sur une éventuelle disso-
lution de PARC. *
jEn dépit de nombreux appela .au
calme et A la clémence venus tant
de personnalités politiques natio-
nales que de représentants de la
communauté corse, le climat reste
tendu dans iTJo. Au coure de la
nuit de lundi à mardi, un pain
de plastic a été déposé dans ia
cour de la sous-préfeciuré de Bastia,
mais l'engin n'a pas fonctionné.
Toujours A Bastia, un groupe de
Jeunes gens, qui demandaient que
le journal fasse une meilleure place
aux communiqués en faveur de
l’ARC, a, lundi dans la soirée, péné-
tré fâcheusement dans les locaux de
l'agence du quotidien Nice-Matin A
Bastia et commis quelques dégâts
matériels.
(Litre ta suite page 7 J
Lire page B
LE FRANÇAIS ONT DROIT
A U DIFFÉRENCE
- par BERTRAND
FESSARD DE FOUCAULT
T .BS PIERRES MEURENT AUSSI
VetÜAe aide ?
r ROMAIN GARY
Au-delà c
le cette
limite
votr
n’est p
e ticket
lus valal
Die
roman
GALLIMARD
Peu de villes an mouds pas leur ville en la vidant de ses
auront provoqué, ce* donneras habitants originels ; privées des
années, anfami d'inquiétude - et 165 P**™ 8 . Œenreilt
d'attention. . Sauver Venise- certes, on se bouscule SUT la
est devenu un mot droraxe très place Saint-Marc, où les pigeons
répandu, en Italie comme à sont rassasiés dés- 10 heures du
y étranger, après les inonda- matin. L’orchestre, chez Florian,
♦îwm catastrophiques de attire toujours autant de porte-
SfiSSdîASSSM
S? de m«me sont affichée en «natre
v niw dp aa. npHf» idée t j»w tiré— le centre de la ville croule sous
vSLïsrr ^ s^s
r mW S5FSK -âgSjîÆSns
î/rnraco nrmïïl donc dH?Sï TOHSSCO. Et son collègue (corn-
f mnniste) Fier Luigi Cerveüati,
S , £ ïST £ ^oiatSte î SSSaJS îxE
cité des Doges à un nuisé e, de . grossir des quartiers
COmne Sa5£f cŒe Mestre, dont,
«w dp les cheminées donnent une im-
cinq auteurs au rapport qg désaeréable au touriste
SS§ C ?A t !fn^n?Sx ^
fondent d’ailleurs, tout au long ■ porfc . robebt *ni t
de leur étude, sur une idée chère °
aux VéititieS : on ne conservera (Lire ta suite page 1U
t
Poge 2 — LE MONDE — 27 août 1975
\
;
EUROPE
Espagne
MM. Manuel Fraga, Pio Cabanillas
et le comte de Motrico se prononcent
pour l’instauration d’un régime démocratique
Madrid AJ 1 .). — Les
dix dirigeants de la Fédération
des études indépendantes, groupe
créé le mots dernier par des
personnalités espagnoles, a publié
lundi 25 août, un communiqué
jugeant nécessaire une réforme
« profonde et urgente » en Es-
pagne. et « le passage d’un sys-
tème autoritaire à un régime dé-
mocratique ».
Ce texte a été rendu public
à Sa in t-J acques-de- Co mpostel le,
en Galice, après une réunion Qui
a duré huit heures, et à laquelle
participaient mm - - Manuel Fraga
Irlbarae. ancien ministre de Tin-
formation actuellement ambassa-
deur en Grande-Bretagne. Pio
Cabanillas, également ancien mi-
nistre de l'information, et José
Maria de Areilza. comte de Mo-
trico. ambassadeur en France et
aux Etats-Unis.
Les auteurs du communiqué
estiment que « le changement po-
litique doit tenir compte de la
construction de l'avenir plutôt
que du jugement sur le passé,
avec l'objectif primordial de l'or-
ganisation d'une société entière-
ment démocratique ».
tîk annoncent parmi leurs pro-
chains thèmes d'etudes la réforme
constitutionnelle, la succession du
général Franco, la réforme syndi-
cale et la loi électorale.
D’autre part, soixante-dix pri-
sonniers politiques détenus à la
prison madrilène de Carabanchel
ont décidé de commencer. Jeudi,
une grève de la faim de durée
indéterminée, par solidarité avec
les Basques José Antonio Gar-
mendia Artois et Angel Otaegui
Ecbeverria. dont le procès com-
mencera le même Jour devant Je
conseil de guerre de Burgos.
Les deux militants de TETA,
accusés du meurtre d'un caporal
de la garde civile et de complicité,
sont passibles de la peine de mort
(le Monde du 26 août).
Grèce
EN RECOMMANDANT DE GRACIER LES AUTEURS
DU COUP D'ÉTAT
M. Caramanlis assure n'avoir cédé
à aucune pression
Comme il r avait laissé prévoir le samedi 23 août (le Monde du
24-25 août), le gouvernement grec a décidé lundi de proposer au
président de la République de commuer en détention perpétuelle les
peines de mort prononcées à rencontre de MM. Papadopoulos, Patta-
koa et Makarazos. les trois principaux responsables du coup d'Etat
de 1967. Le communiqué officiel, publié lundi à Athènes, précise que
cette commutation ne prendra effet qu’une fols épuisées toutes les
voies légales de recours judiciaire ouvertes aux condamnés. Dès
lundi soir, M. Papadopoulos a fait annoncer par son avocat son refus
d'introduire un recours en grâce.
De notre correspondant
Athènes. — Peu rompus aux
subtilités de la procédure, l’opi-
nion s’attendait que le conseil des
ministres de lundi matin com-
muerait la condamnation à mort
de MM. Papadopoulos, Pattakos
et Makarezos. C’était oublier que
le gouvernement n’a pas ce pou-
voir et doit seulement conseiller
le chef de l’Etat dans l’exercice
de son droit de grâce. Le président
de la République. M. Constantin
Tsatsos, a désormais reçu un avis
favorable .& la clémence.
La décision ■ du gouvernement
n’en revient pas moins, en fait,
à ne pas faire exécuter les trois
condamnés à mort.
Dans son communiqué, le gou-
vernement a longue m e n t exposé
sa position. XI dénonce l’agitation
déclenchée par quelques « cercles
irresponsables » qui veulent
échauffer les paæions et assure
avoir rempli son devoir en tenant
compte des aspects juridiques et
politiques du problème. D’autre
pas, le gouvernement relève par-
ticuliérement trois points : 1/ Au-
cune condition n’a été imposée à
M. Caramanlis lorsque le pouvoir
lui a été confié. Tout au contraire,
c’est lui qui posa deux conditions,
à savoir que les forces armées se
consacreraient uniquement à leur
mission et que les dirigeants poli-
tiques aideraient le premier mi-
nistre à rétablir la démocratie :
2/ C’est M. Caramanlis. et non
l’opposition, qui a déporté dans
me de Kéa les protagonistes du
coup d’Etat : 3/ Le gouvernement
a fourni les moyens légaux afin
que la justice s’exerce.
Les journaux d’opposition af-
firment que ces explications ne
sauraient satisfaire l’opinion. Us
demandent que le gouvernement
précise clairement quels sont les
« éléments dangereux » qui l’ont
poussé & précipiter l’annonce que
les exécutions n’auraient pas lieu.
Les journaux font état de a fortes
pressions » exercées par l’armée et
par plusieurs gouvernements de
« pays amis ». De même, les partis
d’opposition insistent pour que le
Parlement soit convoqué afin que
toute la lumière soit faite sur
les motivations du gouvernement.
A Athènes, où la police est en
état d'alerte, quelques centaines
de jeunes gauchistes ont mani-
festé lundi dans le centre de la
capitale en réclamant l’exécution
des trois condamnés à mort. A
Rhodes, devant un nombreux
auditoire, M. Andréas Papan-
drèou. leader du parti socialiste
FASOK, a déclaré : « Nous
sommes pour l'exécution ». Les
deux partis communistes ont
adopté une position identique.
M. M.
LA CRISE AU PORTUGAL
L'organisation des trois armes vise à faire
de chaque militaire un « militant du M.F.A. »
Lisbonne. — Auparavant, il y
avait ici un bidonville. Depuis, on
a bâti beaucoup d’immeubles de
trois et quatre étages. C’est le
dortoir d'une population qui tra-
vaille dans les administrations et
les usines de la capitale. Devant
l'un de ces immeubles, deux
agents de police, assis sur des
banquettes, montent la garde jour
et nuit, tandis qu'une Mercedes
noire est prête à démarrer. Les
gens du quartier savent qu'au
deuxième étage habite un des
membres du Conseil de la révolu-
tion.
il reçoit ses Invités dans une
petite pièce dont les murs sont
recouverts de • bouquins. Quelques
coussins, des objets africains, une
musique de fond, voilà pour le
cadre. Sa solde f environ 2 500 F)
ajouté au salaire de sa femme,
ne lui permet pas de vivre luxueu-
sement. n a dû bricoler pour
rendre son appartement agréable.
« Avec les événements, je n'ai
mime pas eu le temps de peindre
les murs de l'appartement », dé-
clare le jeune officier.
Toutes ses habitudes ont été
bouleversées par les réunions qui
durent toute la journée et parfois
des nuits entières. Des réunions
éprouvantes, car il faut toujours
« faire très attention aux manoeu-
vres des plus malins ». En un an
11 a beaucoup appris. Mais à pré-
sent. U est fatigué. Son enthou-
siasme Initial a cédé la place
au doute. Comme d'autres, n
ffnmirwTnv» & aspirer à un retour
au calme de la caserne. « Tout
cela c’est l’affaire des hommes
politiques », déclare-t-il, presque
vaincu.
Contrairement aux crises pré-
cédentes, celle qui dure encore
aujourd'hui s’est développée au
cœur même du 1LF.A. H a décou-
vert les contradictions d’un mou-
vement qui, au fil des mois, avait
tout fait pour se présenter comme
unitaire. au-dessus de la «bagarre
entre les partis ».
Au mois de Juillet 1974, après la
démission du premier ministre,
M. Falma Carlos, le MJA avait
véritablement conquis le pouvoir
politique. Ce pouvoir a été conso-
lidé quelques mois plus tard par
la victoire remportée sur le cou-
rant « spinollste », vaincu le
28 septembre dernier. Puis il y a
eu d’innombrables efforts pour
élargir à l’ensemble des forces
armées « l’esprit du MEA. » :
tentative de création d’une base
suffisamment solide aux plans
politique et idéologique, capable
de conduire une révolution dont
on indiquait encore timidement
le caractère « socialisant La
tentative avortée de coup d’Etat,
le 11 mars, a entraîné une rela-
tive mise à l’écart des partis et
T « institutionnalisation » d’un
MF JL devenu seul maître à bord
d’un navire dont l’élan devenait
de plus en plus rapide. Trop,
peut-être : à tel point qu’une
fraction de l'équipage a senti le
besoin de la freiner.
Les structures de ce mouvement
militaire, élément original de la
révolution portugaise, résisteront-
elles à l'assaut mené contre elles ?
Et pourtant, depuis la création du
Conseil de la révolution, combien
d'initiatives n’ont pas été prises
pour organiser, de haut en bas,
ce « moteur » du processus démo-
cratique !
L’organe délibératif du MF JL
est rassemblée; constituée par
240 militaires — officiers, sergents
et soldats. — dont 120 appartien-
nent à l’armée de terre. 60 à
l'armée de l’air, et 60 à la marine.
De notre correspondant
L’organisation du MFA. dans
l’armée de terre repose, formelle-
ment, sur les principes dérinis par
le Conseil de la révolution, le
27 mars 1975. et ratifiée par le
plan d’action politique, approuvé
par la commission politique du
même Conseil, le 21 Juin :
reconnaissance du caractère socia-
liste de la révolution portugaise ;
définition de la « voie portugaise
vers le socialisme ». Impliquant la
pluralité de partis, une politique
d'indépendance nationale, le refus
de n’importe quel type de dicta-
ture. notamment militaire, et le
développement de la révolution
sur la base de l’alliance peuple -
MF JL
Les représentants de l’arraée de
terre à rassemblée du MF JL sont
pour la plupart choisis d’après
leur fonction : membres du
Conseil de la révolution, comman-
dants des régions militaires, offi-
ciers délégué du MF A. dans les
unités et dans les écoles militaires,
commandants et représentants des
zones militaires de Madère et des
Açores et membres de la Com-
mission nationale des sergents. A
ce groupe s'ajoutent deux offi-
ciers, trais sergents et trois soldats
élus dans chacune des quatre
régions militaires du continent.
Les réunions de l’assemblée du
MF A. sont nonnaleemnt prépa-
rées liant des assemblées de délé-
gués de chacune des trois armes :
armée de terre, marine et armée
de l’air.
Trois représentants
pour chaque siège
L’assemblée des délégués de
l’armée de terre est constituée,
d’une part, par les cent vingt
représentants à l’assemblée du
MF JL et, d’autre part, par tous les
officiers généraux, tous les com-
mandants de régiments, par trois
représentants des forces militari-
sées (la garde nationale répu-
blicaine. la police municipale et
la garde fiscale) et par soixante
militaires élus dans les différentes
unités.
Mais la cellule de base du sys-
tème au niveau de l’armée de terre
est l’assemblée d’unité tADU).
Elle est formée par tous les délé-
gués de cette unité à l’assemblée
de l'armée de terre, par les offi-
ciers et par des militaires repré-
sentant chaque classe d’appeL
Pour élire ces derniers, chaque
corps lofflciers, sergents et sol-
dats) désigne crois représentants
pour chaque siège à pourvoir. Le
nombre des soldats doit être égal
à celui des sergents et des officiers
réunis.
Dans l’ADU figurent encore les
membres du « groupe dynamisa-
teur de l'unité » (G.D.U.). C’est
là une représentativité au niveau
de la base, du groupe de dynami-
sation de l'armée CG.DF.). Celui-
ci. sous la dépendance directe du
chef d'état-major Joue un rôle
décisif dans l’éducation politique
de l'armée. En effet le G JD F. est
chargé d’effectuer des études po-
litiques doctrinales : d’analyser la
situation politique et militaire du
pays ; de promouvoir des campa-
gnes de dynamisation ; d’assurer
les liaisons entre les différentes
structures du MF JL et de facili-
ter le contact entre les structures
du MF JL et les organes civils :
et de préparer des programmes à
dif fiiw par les moyens de com-
munication sociale.
L'intégration des militaires dans
le processus révolutionnaire est
l’objectif à atteindre dans cha-
que unité. Ainsi les ADTT, qui
constituent des organes de conseil
et d’appui du commandement
ont pour but; T information cultu-
relle et politique des militaires —
information g non partisane mais
inspirée des principes de la révo -
limon ; l 'organisation des loisirs ;
le renforcement de la cohésion
interne et la discipline révolu-
tionnaire. Elles doivent aussi veil-
ler à resserrer les relations avec
les populations de la région et
avec les autorités civiles.
Dans les deux autres branches
des forces armées, le système est
similaire, bien que simplifié.
Dans la marine, les officiers et
marins sont regroupés dans des
organisations propres, assemblées
de délégués des officiers l ADO AL
commissions de dynamisation des
marins «C.DAF.) et commissions
représentatives des sous -officiers
<CJR_SA.). Ces trois organes sont
en liaison directe avec l’assemblée
de la marine, où ils désignent leurs
représentants. Un organisme, ap-
pelé Centre de dynamisation et
d’éclaircissement de la marine,
est en contact avec l’assemblée de
la marine, ainsi qu'avec le chef
d’état-major. H a. au niveau de
chaque unité. le même rôle que le
GDF. dans l'armée de terre.
Dans l’armée de l’air, les orga-
nismes de base s'appellent sec-
tions. Us sont en rapport avec un
cabinet de coordination du MF.A.
de l’armée de l'air, qui dépend
d'un collège constitue par les
membres de cette branche des
forces armées siégeant au Conseil
de la révolution. Ce collège oriente
les travaux de l'assemblée des dé-
légués. dont il choisit les membres
après avoir consulté les sections.
Les sections, structures « émi-
nemment politiques ». intègrent
des officiers, sergents et soldats
choisis par le collège à partir
d'une liste de noms proposée di-
rectement par les militaires des
casernes.
Cette structure, née depuis le
11 mars, a pour but de faire « de
chaque militaire un müitant du
MJ- A.. ». — J. R.
• L'armée de libération portu-
gaise (E.LP.), organisation clan-
destine formée de partisans de
l’ancien régime exilés en Espagne,
a revendiqué lundi 25 août la
destruction à l’explosif d’un véhi-
cule militaire dans le nord du
Portugal.
L'objectif de cette opération
était « de faire prendre conscience
aux membres des forces armées
qu'ils risquent de devenir la cible
de la résistance populaire en rai-
son de leur soutien au parti com-
muniste ». Un porte-parole mili-
taire à Viseu a confirmé qu’une
bombe avait détruit un véhicule.
H a déclaré que l’auteur de oet
attentat n'avait pas été identifié.
— (Reuter.)
• Le ministère de l'information
a décidé de considérer la presse
portugaise comme « secteur en
crise économique » et de prendre
les mesures Juridiques qui s’impo-
seront pour réduire le nombre
des Journaux et le salaire des
journalistes. L’Etat a hérité d'une
grande partie de la presse portu-
gaise à la suite de la nationali-
sation des banques du pays, qui
étaient propriétaires de la plu-
part des journaux. — f Reuter.)
DF NOUVEAUX UNIS
FONT UN MORT
ET PLUSIEURS BLESSÉS
ALE1RIA
Leiria (AS J*.. AS .). — uti mort;
et trots blessés, tel est le bilan des
incidents qui se sont produits HaV> ?
la soirée du lundi 25 août à Lefria,
à une centaine de kilomètres au
nord de Lisbonne. La ville avait
déjà été le théâtre de violences
dans la journée de dimanche, à
l’issue d’un rassemblement catho-
lique qui s'était déroulé dans le
calme. Certains éléments s’étalent
alors dirigés vers la permanence
du parti communiste pour le
prendre d’assaut (le Monde du
26 août). La résistance de ses dé-
fenseurs et l’Intervention d'unités
du 4” régiment d’artillerie, station-
nées dans la vüie et passant pour
avoir des sympathies commu-
nistes. firent échec & cette tenta-
tive. Les manif estants se retour-
nèrent alors contre le siège du
Mouvement démocratique portu-
gais fMJDF.). proche du parti
communiste. Les locaux furent
mis à sac et. selon certains témoi-
gnages. les coups de feu tirés d’un
peu partout auraient fait des
blessés.
Lundi, les manifestants revin-
rent à la charge contre les
bureaux du parti communiste.
Trois camions de soldats arri-
vèrent sur les lieux pour assister
les assiégés et rétablir l’ordre. Les
militair es tirèrent en l'air pour
dégager la permanence du PDF.
Certains auraient visé plus bas.
La manifestation une fois disper-
sée, on releva un mort et plu-
sieurs blessés.
Ancien diredeur de rédaction
de «Republica»
M. RAIH. REG0 PUBLIE
UK NOUVEAU JOURNAL
SOCIALISTE : «A LUTA»
Lisbonne (ASS.). — Privé de
Republica, qui lui a été retiré le
19 mai dernier par une commis-
sion de travailleurs, M. Raul
Rego a sorti le premier numéro
de son nouveau journal, qui porte
le nom de A Luta (la Lutte), le
lundi 25 août
Le titre de ce nouveau journal
est le symbole du combat que
M Raul Rego a mené sans succès
depuis le mois de mal pour récu-
pérer Republica.
A Luta déclare être un journal
« socialiste, pluraliste et indépen-
dant». Le premier éditorial
affirme : a Nous sommes sortis
d'une lutte contre le totalitarisme
et nous ne déposerons pas les
armes devant ceux qui. pour se
dire démocrates, s'attribuent des
situations de faveur et suivant la
trace de ceux qui avant le 25 avril
nous opprimaient. (.U II ne nous
intéresse pas de savoir les noms
que l'on donne à la tyrannie, a
l’usurpation, au fascisme, et Ü ne
suffit pas de se dire progressiste
pour être démocrate. »
A Luta affirme aussi : « Il n'y
a pas de socialisme sans démo-
cratie, sans liberté d'opinion et
d'expression. »
DANS LA PRESSE HEBDOMADAIRE
Le projet grec de coopération balkanique
serait bien accueilli
dans plusieurs capitales communistes
VERITE ET
Le premier ministre grec,
M. Caramanlis, a proposé le
20 août, dans une lettre adres-
sées ée aux dirigeants de la
Bulgarie, de la Yougoslavie, de
la Roumanie, de la Tur-
quie et de l'Albanie, de
réunir « très prochainement »
à Athènes une conférence des
responsables de la planifica-
tion et de la coordination, au
niveau des secrétaires d'Etat,
de tous les pays balkaniques.
(De notre correspondant,)
Vienne. — Les capitales com-
munistes d’Europe du Sud-Est
n’ont pas encore répondu officiel-
lement à la proposition d’Athènes
de réunir dans les prochains mois
une conférence balkanique (Seule
l’agence yougoslave Tanyoug a
mentionné Jusqu’Ici la démarche
du gouvernement grec), mais cette
discrétion ne doit pas être inter-
prétée comme un refus déguisé
ou un manque d’intérêt. Au cours
des derniers mois, les contacts se
sont' multipliés entre Athènes
d’une part, Sofia. Belgrade et
Bucarest d'autre part. Le premier
ministre grec s'est rendu dans
ces trois capitales entre la fin
mai et le début de juillet, et il
semble bien qu'à l'occasion de ces
visites il ait fait part à ses inter-
locuteurs de ce projet. Le com-
muniqué gréco-bulgare du 4 Juil-
let indiquait que a si tous les pays
des Balkans y consentent, une
réunion à un niveau ministériel
ou d’experts serait utile pour
déterminer les secteurs dans les-
quels une coopération est possible
et définir les formes qu'elle pour-
rait prendre ».
Les conversations à ce sujet
furent poursuivies par M. Cara-
manlis et ses Interlocuteurs rou-
mains. bulgares et yougoslaves
lors du « sommet » d’Helsinki.
Outre l’Albanie, qui pourrait ne
pas apprécier qu’Athènes présente
son projet comme une manifesta-
tion concrète de I’« esprit d’Hel-
sinki ». la grande inconnue est
évidemment l'attitude de la Tur-
quie. Certes, le caractère volon-
tairement modeste, dans un
premier temps, donné par la Grèce
a sa proposition devrait contribuer
& réduire les réticences d’Ankara.
Mais il sera difficile aux diri-
geants turcs de se rallier de très
bonne grâce à cette Initiative.
Toutefois, Ankara ne tient pas
à s'isoler en restant à l’écart de
certaines évolutions. M Deznirel,
premier ministre turc.- qui avait
rencontré le 20 juillet dernier
M Todor Jivkov. chef du parti
bulgare, à la frontière entre Les
deux pays, est attendu à Buca-
rest ce mardi 26 août. De plus.
M. Mladenov, ministre bulgare des
affaires étrangères, fera à son
tour une visite à Ankara du
1" au 4 septembre. On peut sup-,
poser que ces rencontres avec les j
dirigeants bulgares et roumains!
faciliteront le rapprochement des
points de vue entre Athènes et
Antrgn
MANUEL LUCBERT.
te conflit qui a surgi au jour-
nal Republica a été l'un des points
de cristallisation de la crise entre
les socialistes portugais, les com-
munistes et le MF A. Au P.C.P..
il était reproché de s’assurer, au
mépris du pluralisme de l’infor-
mation, le contrôle de tous les
organes de communications. Ce
débat n’est pas clos. Ainsi pour
Jérôme Marchand, dans LE
POINT, le parti communiste por-
tugais appliquant la théorie léni-
niste de pénétration de « l'appa-
reil gouvernemental, tout comme
[de] l’appareil militaire ». s’en est
pris a à la presse. Les accusations
lancées contre des journalistes
«collaborateurs du fascisme » et
« faux révolutionnaires » rendent.
expUque-t-il, rapidement dispo-
nibles des emplois aux sympathi-
sants du régime. Résultat : la
presse de Lisbonne d’aujourd’hui,
à part Jomal Novo et l’hebdo-
madaire Expresso, est tout aussi
sectaire que celle du docteur Sa-
lazar ».
Deux hebdomadaires, HEBDO-
T.C. -TEMOIGNAGE CHRETIEN
et FRANCE-NOUVELLE s'inscri-
vent en faux contre l'opinion
selon laquelle le journal Repu-
blies serait un organe commu-
niste. -
Ainsi Charles Haroche, dans
l’hebdomadaire du P.CF-
FRANCE - NOUVELLE, souligne
que la lecture du quotidien por-
tugais « fournit la preuve écla-
tante que l'attitude systématique-
ment anticommuniste d’un grand
nombre de journaux en France
les conduit & dire n’importe quoi
pourvu que le bourrage de crâne
s'effectue four après four ».
Charles Haroche constate que
dans les derniers numéros de
Republica. a aucune protestation
n’est formulée contre les incen-
dies et les attaques des sièges
du P.CF. », que « toutes les in-
formations privilégient les posi-
tions des mouvements gauchistes
que ce soit en Espagne, où fetf
a objectifs du mouvement com-
muniste espagnol » occupent une
page entière (.-) du journal, ou
en Amérique latine ». n note en-
core : « Comme dans les commen-
taires éparpillés çà et là. on re-
trouve des allusions « au parti
social -fasciste ». on en conclut
que le P.CF. n’existe pas pour
Republica, qui fournit une très
longue information sur a la
constitution d’u n e commission
conjointe » d’un « mouvement
pour la reconstruction du parti
communiste ».
De son côté. Claude Bourdet. de
retour du Portugal, estime que
a te cas de t Republica » est typi-
que des maladresses commu-
nistes Le P.C. portugais n’y
est pourtant pour rien ». L’orien-
tation actuelle du journal est.
pour Claude Bourdet. s à la fois
gauchiste et s neutraliste » ou
« non alignée ». cherchant le rap-
prochement de toutes les forces
ouvrières sans exclure aucun
groupe d'extrême gauche. Le nou-
veau rédacteur en chef, Alexandre
de Oltveira. jeune journaliste bril-
lant et déjà expérimenté, désigné
par le collectif ouvrier, est. ajoute-
t-il. au centre de cette tentative
de rassemblement, orientée d'ail-
leurs plus vers les usines et les
comités populaires que les partis
grands ou petits. Comme an le
voit, tout ceci est précisément ce
qui peut le plus horrifier les
NI E NEON
communistes orthodoxes de tous
tes pays, et spécialement un P.C.
aussi « lignard » que le P.C. por-
tugais. Aurait-il enlevé un jour-
nal au P.S.. avec lequel il
cherche toujours à rétablir quel-
ques relations, pour le donner aux
pires gauchistes 7 ».
A la lumière des difficultés aux-
quelles la presse portugaise doit
faire face. Claude Bourdet note
que « personne n'a songé à se
demander à qui appartiendraient
les journaux d'une France socia-
liste ».
Jean Daniel, qui adresse dans
LE NOUVEL OBSERVATEUR
une « lettre à un militant com-
muniste », donne une définition à
ce que. selon lut l’union de la
gauche devrait être en France.
« L'union de la gauche, écrit-i).
c’est fa possibilité de trouver une
vote liberale et autogestlonnaire,
collectiviste et non bureaucratique,
dirigiste et pourtant pluraliste. Si
la gauche n’arrive pas à se mettre
d’accord sur le Portugal, elle se
nie. Jl ne suffit pas de dire que le
Portugal n’est pas la France. Il
faut inventorier et affronter tous
les problèmes révolutionnaires que
pose dans une société la transi-
tion vers fe socialisme. Si les amis
de François Mitterrand estiment
que le suffrage universel est la
solution magique, ils se trompent.
Si le CERES ne croit qu’aux
comités de base sans se poser la
question de la manipulation. U
s égare. Ce n'est pas nous, pour-
sult-11. qui le disons. C’est l'expé-
rience portugaise. Mais les com-
munistes. eux. ne paraissent pas
vouloir inventorier ou affronter
quoi que ce soit. Au nom de la
non-ingérence dans la politique
d'un parti frère ou d'un pays roi-
GE
sir. ils refusent le débat sur le
processus révolutionnaire. »
C’est à un autre aspect de la
situation portugaise que s’attache
François Lebrette, qui affirme
dans VALEURS ACTUELLES :
« Toute la hiérarchie de V Eglise
portugaise s’est ressoudée dans son
opposition au gouvernement. En-
tre les catholiques et la révolu-
tion. Le divorce est consommé. Il
appartenait à l’archevêque ae
Braga, a primat des Espagnes ».
président de la conférence des
évêques portugais, de l’annoncer
officiellement. »
Dans LA VIE CATHOLIQUE.
Jean-Claude Petit constate que
« les prêtres et les chrétiens les
plus actifs du Portugal répètent
(quel l’Eglise a manqué le rendez-
avril ». Cependant, l’archevêque
avril ». Cependant l’archevêque
de Braga c n’est pas à lui seul
l'Eglise du Portugal ». Jean-
Claude Petit reconnaît que « tout
l’héritage du passé est bien lourd
à porter U Indique que certes
« la JOC et l’Action catholique
ouvrière portugaise, qui ont formé
des centaines de militants
continuent leur tâche [mais],
précise -t-H. signes fragiles d'es-
pérance. ces chrétiens se sentent
aujourd'hui seuls et désorientés.
Ils auraient besoin d’ètre stimulés
et orientes ».
La confusion politique actuelle
qui règne au Portugal n’est certes
pas due seulement aux mensonges
d oû qu'ils viennent. Mais la cla-
rîrication de la situation nen
passera sans doute pas mains par
1 a dénonciation d e certaines
contre-vérités ; l'information doit
être, non seulement libre, mais
honnête.
M. 514
mmtk.
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■. _r ••-* • . .. . ■ ».
■;:-p
fcrâ directeur
'.-.fa-ifet
L unité d’action entre le parti communiste
et l’extrême gauche révolutionnaire est difficile
Porta — Porto s'est offert le
luxe, lundi 25 août rinr\* la soi-
rée, de deux man i fes tations uni-
taires — c'est-à-dire certaine-
ment une de trop, — organisées
1 fl r » 1 nit'.stw6mt»nfc a 200 mètres l'une
de l'autre. En liant, sur la pta™»
Delgsdo, mille à mille cinq cents
personnes participaient à la « ma-
nifestation unitaire des structures
populaires, commissions des haoi-
tants, des travailleurs, syndicats,
en appui au général Corvacho.
contre les pressions des militaires
de droite, contre la réaction,
contre la violence fasciste, pour
la défense des libertés, pour
vanité du M LFjL. ».
En bas, à 300 mètres de là, sur
la place de la Liberté, trois mille
personnes allaient prendre le dé-
part d’un périple de trois heures
à travers les rues de la ville pour
la « manifestation unitaire orga-
nisée par les commissions des ha-
bitants, des travailleurs, en appui
au document des officiers du
Copcon et pour le retour au
commandement de la région mili-
taire nord du général Corvacho ».
En haut, le parvis de l'hôtei
de ville appartenait au P.C. por-
tugais, au MDP. - CDD., à
l'Union des syndicats et à une
section du Front socialiste por-
tugais (FDP.), dissident du PD
En bas, le boulevard était occupé
par l'ensemble des mouvements
d'extrême gauche, trotskistes ou
D’évidence, le tout jeune
et très fragile Front révolution-
naire, né la veille à Lisbonne,
connaissait donc lundi ses premiè-
res et très sérieuses difficultés à
Porto. Dans la journée, les dif-
férents groupes s'accusaient mu-
tuellement du plus grave des
péchés contre l’esprit de la ré-
volution, le « divisionnisme »,
et avaient échangé des commu-
niqués laissant mal augurer de
l'avenir immédiat du Front ré-
volutionnaire.
— « Non aux lieux impérialismes »
Ainsi, la Direction des or-
ganisations de la région nord
(DORN) du P.C. dénonçait lundi
matin «c le verbalisme confusion-
niste des intellectuels et des
dirigeants de salles de café qui
(_) révéle une lamentable myo-
pie servant de fait les secteurs
les plus réactionnaires ». Le Mou-
vement de la gauche socialiste
tMES) répondait :
« Nous entendons clairement]
répudier les manœuvres division-
vüsbes d’une fausse structure de
poaxotr populaire, organisée par
le P.C, qui convoque une autre
manifestation, passant par-dessus
les décisions de l'Assemblée
populaire des commissions de
tnmaüleun et des commissions
^habitants („). La manifestation
populaire des travailleurs et des
habitants montrera qui sont les
véritables scissionnistes .»
Propos peu faits pour permettre
un replâtrage de dernière minute,
malgré les tentatives effectuées
lundi après-midi par le P.C.,
revenu, semble- t~fl. à une plus
juste appréciation des moyens à
utiliser et des nécessités de
l'heure. Propos bien faits, en
A Timor
IA GUERRE CIVILE FAIT RAGE
DANS LA ZONE PORTUGAISE
La guerre civile qui fait rage
daim la partie portugaise de
Timor n'épargne personne, pas
même les enfants, rapportent les
réfugiés arrivés lundi 25 août à
Darwin, en Australie, sur un na-
vire norvégien qui avait quitté
Dlli, capitale de l’üe, avec mille
cent personnes à bord. Les rues
sont Jonchées de cadavres qu’il
faut brûler immédiatement pour
éviter les épidémies. L’hôpital est
désormais privé d’eau et d’élec-
tricité.
• Dans une déclaration à l'Agence
France-Presse, lundi 25 août.
M. François Mitterrand, premier
secrétaire du parti socialiste, s'est
déclaré favorable à la rencontre
des P.C. et des PD d’Italie. d’Es-
pagne, du Portugal et de France
proposée par M. Mario Soares
(le Monde du 23 août), M. Mit-
terrand a indiqué ? c Bien entendu,
le parti socialiste français ne
peut être que tavorable à tout
ce qui rendra à l’union des forces
démocratiques et du mouvement
ouvrier au Portugal la vigueur et
la réalité qu’elle n'aurait jamais
dû perdre. »
• M. Michel Mousel, secrétaire
nattnwni du PAU, déclare que
les attaques du P.CF. contre
M. Jean Daniel, directeur de la
rédaction du Nouvel Observateur.
constituent « une grave erreur
politique». Le PAU, qui ne par-
tage pas les analyses de M. Daniel
sur le Portugal, estime qu'il ne
faut pas confondre l'anticommu-
nisme et la critique des partis
C nrnmimid'j^
s A Lisbonne, ajoute M. Mousel.
les erreurs sectaires du parti com-
muniste ont alimenté le glisse-
ment droitier de la direction du
parti socialiste et réciproque-
ment.»
Le secrétaire général du PAU.
estime aussi que a le silence
pesant ou l’assentiment officiel—
à la politique du PJ5J*. et au
comportement scandaleux d'une
bonne part de la social-démocru-
tle européenne à l’égard du Por-
tugal » desservent l’union des
forces antifascistes.
De notre envoyé spécial
revanche, pour illustrer la tension
qui existe actuellement à Porto
entre le P.C. et l’extrême gauche.
Des négociations avaient été me-
nées pendant quatre jours par
J es différents mouvements pour
organiser cette manifestation
unitaire. Après de tumultueuses
assemblées générales, ces négo-
ciations devaient échouer, tan t
sur la définition des mots d’ordre,
not amm ent un « Non deux
impérialismes, indépendance
nationale », que le P.C. voulait
remplacer par « Non à Vimpéria-
llsnte. indépendance nationale »,
que sur l'un des objectifs de cette
manifestation: «l’appui déclaré
au document des officiers du
copcon». Cet appui était refusé
par , le , P ' C - > ûui entendait, lui.
se limiter à célébrer 1 ’ « union
peuple - ». ces divergences,
sans parler des accusations mu-
tuelles de manipulation et de
non-représentativité, révèlent en
fait au grand jour la bataille
que se livrent depuis des mois le
P-C. et la majorité des mouve-
ments d’extrême gauche de Porto
pour « contrôler » les commissions
de travailleurs et d’habitants.
C’est une bataille presque doctri-
nale entre les partisans d’un
contrôle démocratique au som-
met et les partisans d’un pouvoir
populaire, d’une action directe-
ment engagée à la base. Ce conflit
est devenu une bataille politique
entre la DORN du P.C-, ne
sachant apparemment quelle tac-
tique. le dialogue ou la radicali-
sation, adopter dans cette période
difficile, et certains mouvements
d'extrême gauche, trop prompts
a essayer de tirer avantage de
la situation délicate du P.C..
peser tout & fait les risques de
cette offensive.
Le tout premier n'est-il pas
d’avoir vu cette double manifes-
tation se sold e r par un double
échec ? Echec grave pour le
P-C. qui n’a pu réunir qu'on
bon mi l lier de personnes, tout en
affirmant avoir l’appui de
soixante- dix syndicats et commis-
sions de travailleurs, et dont le
service d’ordre n’a pu *mp*nh» r
une agression contre un opérateur
de la télévision allemande,
d’être c un agent de la CJji. ».
Echec grave aussi pour les
organisations d’extrême gauche
qui. malgré l’appui de quatre-
vingt-deux commissions et un dé-
filé prolongé les rues de
Porto, ne réussirent pas à attirer
au total plus de cinq mille per-
sonnes.
Est-ce d’avoir constaté,
chacun, que ■ des manif estants
appartenant à ces structures
populaires de base, qui s'étalent
présentés lundi sur la place de la
Liberté sont repartis sans mèrne
déplier leurs banderoles? Est-ce
simplement parce qu’ils ont com-
pris que le P.C. et la gauche révo-
lutionnaire ne pouvaient plus se
permettre de descendre en ordre
dispersé dnn« les rues de Porto?
H semble, en tout cas, qu'un petit
pas ait été fait dans la nuit du
25 au 26 août, pour redonner un
peu de vigueur au Front révolu-
tionnaire: Avant le retour à son
poste, le 27 août, du général Cor-
vacho, le mrr a dé c i dé de propo-
ser aux autres partis et organisa-
tions, y compris le P.C, la création
de brigades de vigilance. • afin de
prévenir un éventuel coup de
force.
PIERRE GEORGES.
l’assemblée do M.F.A. va restructurer le Conseil de la révolotion
(Suite de la première page.)
Elle donne au général Gon-
çalves et à ses partisans, pour
qui rassemblée est l'expression
Intangible de la « légitimité révo-
lutionnaire » un atout. Cette
légitimité est contestée par les
«ttiIc du major Melo
socialistes et les centristes. Chaque
fois qu'elle s'est réunie, rassem-
blée du 11FA a opté pour les
solutions les plus radicales et a
manifesté sa renne volonté d'ac-
célérer le processus révolution-
naire. On voit mat comment fl en
serait autrement cette fais sans
que sa composition ait été préala-
blement modifiée.
Malgré le point perdu avec la
mfgj» en sommeil de la 5* division,
la position du général Vasco Gcn-
çalves semble are sortie renforcée
de la réunion d’hier. Rien cepen-
dant n’est encore véritablement
joué. Les « modérés ». discrets
et prudents depuis quelques Jours,
n’ont doute pas dit leur der-
nier mot. Us étaient réunis hier
au palais présidentiel de Belem
— selon les jeramaux de mardi —
dans une pièce voisine de celle
où se tenait le Conseil de la révo-
lution. Le président de la Répu-
blique, assumant une nouvelle
fois son rôle d’arbitre, faisait,
dit-on. la navette entre les deux
salles. Dehors, les journalistes en
étalent réduits à comptabiliser
les entrées et les sorties : per-
sonne n’a rompu le secret des
délibérations.
La gauche et l'extrême gauche.
milit aires et civils, chercheront
sans doute & capitaliser rapide-
ment les gains acquis lundi Elles
disposent désormais pour cela
d'un « front unitaire ». L’accord
réalisé rin.ni; la nuit de dimanche
& lundi entre le parti com-
muniste et un certain nombre
de mouvements révolutionnaires
d’extrême rtnm»i «nr offi-
ciers progressistes et radicaux
une base d’appui qui leur faisait
défaut. Us ont eux-mêmes poussé
à la création du « front ». jouant un
rôle de « coordinateur ». Le capi-
taine Ram ira Carrela, chef de la
S» division, la p àimiqm
qui a décidé ri*> runltê d'action.
Le parti co mm uniste, le Mou-
vement démocratique portugais
(MDD) et six organisations d’ex-
trême gauche — Ligue d’finian
et d*acâon révolutionnaire, Front
socialiste populaire. Ligue com-
muniste i nt e rn ationalist e (trot-
skiste), Parti révolutionnaire du
prolétariat, Mouvement de la
gauche socialiste; et Groupe du
l* T mai — s'engagent désormais
à soutenir le général Vasco Gon-
çalves tant que. les «onriitions de
mise en place d'un « gouverne-
ment d’unité révolutionnaire » ne
sont pas réunies.
 fouies les organisations
et mimants
révolutionnaires
Un tel go u ver n ement ne pour-
rait naître qu’après l' élabora tion
(fun programme où convergeraient
les rtrfg y vdtlnng dey officiers du
Copcon et roriectation préconisée
par le premier ministre. Les
signataires de la « plate-forme dn
25 août » entendent ouvrir leur
front à toutes les organisations
et militants révolutionnaires, au
MF JL et aux organes autonomes
du pouvoir populaire. Es ont dé-
cidé de constituer un secrétariat
provisoire qui devra prendre l’ini-
tiative d'actions permettant une
offensive commune « contre la
réaction » et « pour le développe-
ment du processus révolution-
naire ». Seuls les courants maoïs-
tes ont refusé dç participer au
front, expliquant qu’ils ne vou-
laient pas s’asseoir A la même
table que des « sodal-fasdstes ».
La première initiative du front
est la convocation pour mercredi
d’une grande manifestation de
masse A Lisbonne. 31 s'agit, disent
les signataires, d’amorcer c une
puissante offensive contre le fas-
cisme, la sodàl-démocTatie et
V impérialisme ».
Les mots d’ordre choisis pour
la Illustrent les
concessions que .les uns et les
antres ont dû faire. Ainsi
l’extrême - gauche devra-t-elle
appuyer le « cinquième gouver-
nement de transition pour la ré-
volution ». En revanche, le parti
communiste a accepté d'inclure,
parmi les mots d’ordre, l'exigence
d’une « dissolution immédiate de
l’Assemblée constituante ».
Les tiraillements entre tendan-
ces adverses se feront sans doute
rapidement sentir comme A Porto
lundi soir.
M - »!» les divisions de Porto ne
devraient pas *mpfchw que
limité se réalise demain A Lis-
bonne. Contre le danger dlm
« coup de barre A droite », le parti
communiste, conscient de son iso-
lement, stst trouvé contraint de
s'allier avec des groupes dont II
dénonçait, il n’y a pas si long-
temps, l'activité « aventuriste et
contre - révolutionnaire ». L'ex-
trêma gauche, elle, a compris tout
l’intérêt qu’elle pourrait tirer
d'une « unité conflictuelle » avec
un parti dont l’influence reste
déterminante parmi les couches
populaires. Ensemble désormais,
lis jouent une partie dont l'issue
reste encore très incertaine.
DOMINIQUE POUCHIN.
PROCHE-ORIENT
L.A MISSION DU SECRÉTAIRE D’ÉTAT AMÉRICAIN
Les clauses militaires de l'accord
israélo-égyptien seraient acquises
(Suite de la première page.)
Six stations avalent été prévues
en plus du poste radar d’Oum-
Khashibe (1), qui demeure aux mains
des israéliens, et d’une station ana-
logue, concédée aux Egyptiens (l’une
et l'autre devant d'ailleurs être
- supervisées » par les Etats-Unis.
Leur nombre est ramené à deux, et
elles seront occupées et contrôlées
par des civile américains, parmi les-
quels des « vétérans - de la C.IA
Dès le retour de M. Kissinger à
Jérusalem, lundi soir, on s’est féli-
cité A l'hôtel King David de ce
succès « technique » des négocia-
teurs, qui parachève la phase pro-
prement militaire de l'accord intéri-
maire. Restent A aborder les chapitres
politiques, sur lesquels M. Kissinger
devait concentrer ses efforts mardi
et mercredi. Il s'agit des engage-
ments de l'Egypte concernant la levée
du boycottage économique d’Israël,
de 18 possibilité pour des marchan-
dises Israéliennes d'emprunter le
canal de Suez, de l'atténuation de
fa propagande anti-israélienne en
Egypte. U s’agit également, et c'est
plus Important, de la manière dont
sera définitivement formulée la
renoncialion à un recours A la force,
faite « contractuellement - par Jéru-
salem et Le Caire.
A cet égard, on considère comme
- très positives » les déclarations
faites lundi à Alexandrie par M. Sa-
date. sur la publicité qui sera
donnée ultérieurement A ('ensemble
de raccord Intérimaire. Israël sou-
haite naturellement que les enga-
gements politiques de l'Egypte A
son égard soient publics. En dépit
des réactions hostiles d'une partie
de l'opinion arabe, M. Sadate parait
prêt à renoncer au secret en la
matière, au moins en ce qui
concerne les « principaux points •
de l’accord. C’est une concession
majeure, encore qu'il reste A déter-
miner ce que seront réellement ces
* principaux points *•- M- Kissinger
devra sans doute effectuer plusieurs
aller et retour supplémentaires, entre
Le Caire et Alexandrie, pour régler
ces questions.
Les jours qui viennent seront en
principe consacrés A la mise au
point du chapitre de l'accord tou-
chant aux relations israélo-améri-
caines. A charge pour M. Kissinger
de faire entériner par le Congrès
américain les clauses concernant
l’aide économique et militaire A
Israël, et l'Installation de techniciens
américains dans Je Sinal. On gardait
bon espoir, mardi, dans l'entourage
du secrétaire d'Etat. . d'achever
l’ensemble de ces discussions awujt
la fin de la semaine. S des diffi-
cultés imprévues surgissaient d’ici
IA M. Kissinger, qui doit prendre
la parole au début de la semaine
(1) Situé A l’ouest des C OU . ; et
à l’est comme noua *
par erreur dans notre precedent
numéro.
prochaine devant l'Assemblée géné-
rale des Nations unies, pourrait
rentrer A New-York et revenir immé-
diatement au Proche-Orient
Parallèlement A cette course
contre la montre des négociateurs,
le gouvernement Israélien multiplie
depuis lundi ses efforts pour calmer
l'agitation de l'opposition çl préparer
dans les meilleures conditions pos-
sibles le futur débat A la Knesset
Dans cetta perspective, le secrétaire
général du parti travailliste, M. Meîr
Zarmï. a rejeté la requête d’un
député travailliste. M. Yossef Sarid.
qui réclamait qu'une liberté de vota
soit laissée aux membres du parti.
M. Zarml, au contraire, a menacé
d'exclusion définitive les députés
travaillistes qui voteraient contre
l’accord Intérimaire! Selon une esti-
mation publiée mardi matin par le
journal Davar, M. Rabin pourrait
compter sur 60 votes favorables
contre 46 et 10 abstentions.
A travers le paye, (es adversaires
de M. Kissinger n'ont pas désarmé
pour autant Des « groupe s de
citoyens » se sont constitués lundi,
notamment à H alfa, pour lutter
contre l’accord Intérimaire. Les
« Femmes pour la sécurité d'Israël »
ont entamé une série de marches de
protestation contre toute restitution
de territoires. Un héros de la guerre
du KJppour, M. Asa Kadmonl. a
rendu solennellement ses décora-
tions et réclamé la démission immé-
diate de M. Rabin. Une autre asso-
ciation de femmes, qui s'est baptisée
le « premier cercle ». a entrepris
d’écrire aux sénateurs et aux
membres du Congrès américain pour
leur demander de faire échec &
l’accord, en s’opposant A ta pré-
sence de civils américains dans la
SinaT. La mouvement Goush Emou-
nim (Le bloc de la fol) annonce pour
sa part une grande manifestation
— le « marche des Jours terribles »
— jeudi soir A Jérusalem, du Mur
des Ismentatlons A l'hôtel King
David. • Le cri de dizaines de mil-
liers de ■ personnes peut encore
empêcher ce funeste décret »,
assurent les placards publicitaires
du mouvement, publiés dans la
presse israélienne.
JEAN-CLAUDE GU1LLEBAUD.
Libye
• Les dirigeants libyens sa-
vaient que Omar El Mèhelchi,
membre du Conseil du comman-
dement de la révolution et
ministre dn plan, préparait un
coup d'Etat, affirme le comman-
dant Abcrtx Bakr Yourtes, chef
d'état-major de l’armée libye nne .
Hans une interview à l’hebdoma-
daire libanais Beyrouth Al Massa.
C'est la première fois qu'un
dirigeant libyen reconnaît que le
commandant M e h el c h l a voulu
réaliser un coup d'Etat, 11 y a une
dizaine de jours.
r , m :CfTïTri%) u y :■
El Msmabt
Stfhiy»
1SMAIL
.SJvar
m
A Port-Te
.sn
25
50 bs
L'accord israélo-égyptien sox le dégagement des force*, signe le 16 jan-
vier 1374. définissais trois lignes appreudmatl renient parallèles an canal
de Suez, A l’est de celui-ci :
La ligne A délimite, le long dn canal, une roue (sone l sur la carte)
à l'intérieur de laqueUe sont déployées depuis le 5 mars 1374 des f o rc e »
égyptienne* « limitées a. ■
Les lignes B et C délimitent une seconde sone (sone t sur la carte)
A rintérteur de laquelle sont déployées des forces Israéliennes également
s l i m i t é es a.
Entre les lignes A et B se situa la. « zone tampon », dans laquelle
stationnent les pnttés de la force d'urgence de FOND. ,
La nouvelle ligne de retrait Israélien (Ugns D'sur là carte) suivrait
approximativement, selon des informations concordantes, le tracé suivant :
elle partirait de Balouza. sur la côte méditerranéenne, et descendrait
presque verticalement van Taja ; A partir de là, die si n fléchirait vers
l’est, contournant les ools .de QUI et de fiOtia. La ligne reviendrait vers
r ouest et longerait, A partir de la région de Sudr. le golfe de 8 nez
Jnsau’an sud d’Ahou-Bodeiss.
Au sud, »Qtw in htHMnn civile égyp tienne ^install era sur la bande
entière, entre Sudr et Abou-Bodrisa. Le trafic civil égyptien y sera
autorisé, sous la supervis ion de FOND. Les Israéliens utiliseront une
route parallèle, plus à l’est, pour leurs besoins civils et ml» ta ire » , sanfj
en deux points où les condi tion » topographiques ne permettent pas la
construction dîme nouvelle vole. Les deux parties partageront donc là
le même axe sous le contrôle de FONU.
Les Egyptiens, qui contrôlent à présent une bande de îï kOamàtres
sur la rive orientale dn canal de Suez («me 1 sur la carte), pourront
occuper, en outre, la mon» tampon de FONU da 6 kilomètres. La nouvelle
«me tampon de l’OlfU s’étendra donc de la ligne B Jusqu’à la' ligne D.
M. FAHMJ AURAIT DEMANDÉ
A M. KISSINGER D'OUVRIR A
BREF DÉLAI DES POURPARlfRS
AVEC LA SYRIE
(De notre envoyé spéciaU ■
Alexandri e. — Bien que le pré-
sident Sadate se refuse ostmé-
ment à avancer une date, ne
serait-ce qu’approximative, pour
la conclusion de l’accord Intéri-
maire, l'Impression qui prévaut ici
dans les milieux officiels est qœ
les pourparlers portent désormais
moins sur le fond que sur les
conséquences Immédiates et loin-
taines qui pourraient résulter de
cet accord au plan Intérieur, dans
chaque pays et dans la région.
Le fait que toutes les parties
concernées soient convenues d’éta-
ler sur plusieurs mois le délai
d’application des nouveaux textes
en gestation laisserait, dit-on ici,
la porte ouverte à des arrange-
ments ou accommodements ulté-
rieurs et contribuerait & désarmer
les « faucons » de chaque camp.
Le président Sadate a été
informé qu Israël voudrait met-
tre & profit oe délai pour Ins-
taller sa nouvelle ligne de défense
avancée en deçà des cols. De son
côté, le gouvernement égyptien
aura besoin de ce répit pour
décourager les velléités d’opposi-
tion.
On croit savoir d’autre part,
de source diplomatique arabe, que
M. Ismall Fft hml, ministre des
affaires étrangères égyptiennes, a
insisté auprès de son collègue
américain pour, que la prochaine
phase des pourparlers avec la
Syrie soit entamée dans les plus
brefs délais et qu’elle commence
même avant la fin dn mandat
actuel des farces des Nations unies
sur le Golan, qui . expire le
30 novembre prochain. Le secré-
taire d’Etat a tenu d’ailleurs à
préciser devant la presse, lundi
en fin de matinée, alors qu’il
avait pris place auprès du Rais
sur ja pelouse face au hall de
la villa présidentielle de Maa-
moura : « Dana l’optique da gou-
vernement américain, ü n’est pas
de solution valable qui ne soit
globale et ne s’étende à tous les
fronts. Je Val répété à chacun
de mes interlocuteurs, et surtout
aux Syriens. »
C’est dans l’après-midi de lundi
que les entretiens égypto- améri-
cains sont entrés Hana une phase
décisive pour ce qui a trait au
dégagement militaire danz le
Binai. U semble que Jérusalem
ait formulé des réserves à propos
de la demande de l'Egypte da
disposer elle aussi cTun poste de
radar électronique sur le versent
nord du col de GidL
Autre point dn règlement tou-
jours controversé et tenu pour
essentiel par les dirigeants cai-
rotes : il s’agit des territoires qui
serait restitués & l’Egypte dans
la région d'Abon-Rodelss. Les
Israéliens voudraient garder cer-
tains sites qui, géographiquement,
font partie intégrante de cette
région qui recèle, à coup sûr
du pétrole et dont, en. 1965, la
prospection avait été confiée par
le gouvernement du Caire à des
Compagnies arnftrlRftlnM.
Edouard saab.
(
v
Page 4 — LE MONDE — 27 août 1975
ASIE
Th aîl a nd e
L'autorité du pouvoir politique ne cesse de s'effriter
Bangkok- — L’anarchie s'ins-
talle de pins en plus dans la vie
politique. Des manifestations, des
me urtr e s ont lieu chaque semaine,
tanHis que s'affrontent les diffé-
rentes tendances au sein du gou-
vernement. Qui donc gou verne la
Thaïlande ? Ayant échappé sans
trop de dégâts au cataclysme In-
dochinois, plus favorisé que la
Birmanie voisine qui se délite
sous l’effet de l’incurie de ses diri-
geants et des 'révoltes tribales,
s’étant débarrassé U y a prés de
ri pire arm d' une dictature militaire
impotente et corrompue, le « Pays
des hommes libres » n’a pas réussi
& éviter la grave crise qui le se-
coue depuis plusieurs mois.
Les élections de janvier dernier,
qui devaient être la dernière tou-
che au processus de normalisation
après la révolution
d'octobre 1973, n'ont, en fait, rien
résolu, et la vie parle m entaire de-
meure fragmentée : la coalition
au pouvoir ne regroupe-t-elle pas
près de deux douzaines de forma-
tions disparates, aux Intérêts par-
fois concurrents, et dirigées par
d pr personnalités en perpétuel dé-
saccord ?
Pour la première fols, d autre
part, la droite militaire a perdu
la majorité absolue au Parlement.
Certes, elle demeure la force la
plus puissante de l'Assemblée, avec
40 % des sièges, mata ceux-ci sont
répartis entre quatre formations
dont trois soutiennent legouver-
n Binent, alors qne la quatrième, le
parti social-agralrlen, est dans
Imposition. Elle est aussi talon-
née par la droite civile, avec 35 %
des sièges contre 25 % en 1969.
Regroupant à eux seuls les trois-
De notre correspondant
q uar ts des mandats (contre 11 %
au centre et 9 % à une gauche
fort modérée), les deux rassemble-
ments de la droite ont un quasi-
monopole de la vie politique. A
Bangkok même, la droite contrôl e
tous les sièges, avec une prépon-
dérance déterminante pour les
démocrates. _ M
Le retour à la démocratie par-
lementaire n’a guère érodé les
différentes forces politiques ou
sociales thaïlandaises tradition-
nelles. Depuis la révolution de
1932 — qui mit fin à la monarchie
absolue. — la balance n'a prati-
quement pas cessé de pencher en
faveur des militaires. Au cours de
brèves périodes entre deux coups
d'Etat, les politiciens ne purent
que former des gouvernements
faibles et déchirés par des que-
relles Intestines. L’armée a certes
disparu du premier plan de la
scène politique, mais elle a
conservé ses privilèges.
Policiers
contre premier ministre
Aujourd’hui aucun groupe ne
paraît assez fort pour s’approprier
à lui seul la totalité du pouvoir.
H faut donc composer, transiger.
Ce qui explique l'Indécision, la
faiblesse d’un gouvernement in-
capable de faire appliquer ses dé-
cisions ou même d'empêcher 1 un
de ses membres de prendre des
Initiatives sans en référer au pre-
mier ministre. Ce dernier, le
prince Kukrlt Pramot, porté aux
Inde
L’ADVERSAIRE DE Mme GANDHI
AUX ÈECTlONi DE 1971
ATTAQUE LES RECENTS AMEN-
DEMENTS CONSTITUTIONNELS.
New-Delhi (AS. P- neulm). —
La Cour suprême de l’Inde s'est
réunie le lundi 25 août pour exa-
miner l’appel déposé en juin .der-
nier par le premier minis tre,
Mme Indlra Gandhi, après
l'invalidation de son élection au
Parlement, en 1971, par la Haute
Cour d'Allahabad.
Les amendements apportés par
le Parlement à la Constitution
indienne au début du mois d'août,
A la demande de Mme Ga n d h i,
rendaient en principe cet exa-
men inutile puisqu'ils décla raien t
inconstitutionnelle la pours uite
en justice d'un premier mini stre
pour son élection au Parlement et
qu'ils avalent effet rétroactif
Ma i», le 11 août, la Cour suprême
avait décidé d'entendre malgré
tout les avocats de Mme Gandhi
et celui du candidat qui lui était
opposé en 1971, le dirigeant socia-
liste Raj Narain, actuellement en
prison.
Lundi, M* Shnatl Bhushnan
avocat de M. Narain, a fait valoir
lue les délibérations A la récente
ession du Parlement n'étaient
mis valables, certains parlemen-
alres, détenus en violation de la
Jonstitutioa n'ayant pu assister
lux débats.
pua Bbndman a évoqué les prin-
dp aux points de son argumentation
in cous d'un entretien arec les
oumalistes étrangers. Ceux-ci n'ont
mu pn assister aux débats. On leux
irait fait savoir que toutes les places
affectées A la presse étalent prises
p ai les Journalistes Indiens accrédités
auprès de la Cour suprême.]
Vietnam du Sud
UN PRÊTRE CRITIQUE
DANS UNE LETTRE OUVERTE
L'ARCHEVÊQUE DE SAIGON
Saigon M-F-FJ. — Les dissen :
sions existant au sein du clergé
catholique du Vietnam du Sud
ont éclaté au grand jour avec
la publication par le seul journal
non officiel. Tin Sang, d’une
lettre ouverte adressée par
un prêtre « progressiste s. le Père
Nguyen Ngoc Lan, A l'archevêque
de Saigon, Mgr Nguyen Van Bmh.
Il est reproché à Mgr Blnh
d'avoir soutenu son coadjuteur.
Mgr Nguyen ' Van Thuan, qui
pajgia pour représenter le courant
conservateur de l’Eglise catholi-
que sud-vietn a mie nn e, loreque les
autorités de Saigon décidèrent de
renvoyer celui-ci A Nha-Trang, sur
le littoral (le Monde du 19 août).
Mgr Bmh avait, semble-t-il, cher-
ché A désamorcer une controverse
éventuelle but l'a affaire Thuan ».
Le P. t - an s’efforce de démon-
trer, dans le Tvn Sang, que ce
n'est pas un tel souci qui avait
par le passé animé Mgr Bînh.
mais plutôt celui de vivre en
bons termes avec les ré gimes au
pouvoir depuis 1963, année de la
chute de N go Dinh Diem.
Bangladesh
PLUSIEURS MUTATIONS au
sein de l’armée. ont été annon-
cées, le lundi 25 août, par la
radio de Dacca. Le général
Rustine a notamment été
nommé chef d'état-major, en
remplacement du général Sha-
flullah, «affecté an ministère
des affaires étrangères ». —
(AFF.)
AMERIQUES
Argentine
La crise provoquée par la nomination
da colonel Damasco an gouvernement
s'aggrave chez les militaires
Buenos-Aires ( AFF n AJ 3 .. Reu-
ter J. — Les remous provoqués au
sein des forces armées argentines
par la désignation, le 11 août
dernier, du colonel Vlcente Da-
macm mmme minis tre de I Inté-
rieur semblent s’aggraver. Les
journaux de la capitale parlent
d’une e crise ouverte ».
Deux officiers, le général Jorge
Vldela, chef de l'état-major inter-
armes. et le général Roberto
Viola, commandant du H* corps
d’armée, stationné & Rosario, ont
réclamé le départ du général
Alberto Numa Lapiane, comman-
dant en chef de l'armée de terre,
qui avait cautionné l'en trée d u
c ^itwiri Damasco au gouverne-
ment. assure le journal Buenos
Aires Herald.
Prenant la parole à l'oc casion
des obsèques du c omman dant
jullo Larrabure — un officier
enlevé il y a plus d'un an par
des guérilleros de l’Année révo-
lutionnaire du peuple et qui
s’était, selon ces dernière, « penau
par désespoir, - le général Numa
Laplane s en est pria, faisant
niTmrinn aux chefs mili t a ires qui
demandent sa dém is si o n, a ces
« romantiques qui rêvent de coup
d'Etat ».
Pour nombre de militaires, la
présence d’un officier A un poste
ministériel -clé est en contradic-
tion formelle avec le souci mani-
festé par l’année depuis le retour
des péronlstes au pouvoir, en mai
1973, de ne plus Intervenir direc-
tement dans la vie politique du
pays.
Le ministre de l'économie,
M. Antonio Caüero, a annoncé,
le 25 août, une nouvelle dévalua-
tion du peso. C’est la quatrième
opération de ce genre en deux
mois, la plus modérée aussi, puis-
S ue la monnaie argentine n’est
évaluée que de 4 %. en
moyenne, par rapport au dollar.
• M. Fidel Castro est prêt à
discuter avec les Etats-Unis, écrit
James Reston, envoyé spécial du
New York Times A Cuba dans un
article publié le 25 août. Le pre-
mier ministre cubain, écrit J. Res-
ton, qui s'est entretenu avec
M. Fidel Castro, récapitule ses
objections et ses exigences face
m» riffinajirign américaines de dé-
dommagement des sociétés et des
particuliers américains établis à
Cuba avant la révolution.
décisions spectaculaires, s'efforce
de ma-iTi tenir ensemble les pièces
disparates de la coalition gouver-
nementale. U a donné la mesure
de son impuissance la semaine
dernière, quand des policiers de
Bangkok, poussés sans doute par
de hauts responsables restés en
coulisse, et aussi pris de boisson,
ont saccagé sa belle résidence en
bols de style traditionnel, pleine
d'objets d'art de valeur. L'armee
s'est mise en état d'alerte, mais
n'est pas intervenue, et le lende-
main, incapable de faire appliquer
la moindre sanction, M. Kukrlt
Pramot s'est vu forcé de pardon-
ner publiquement aux coupables
de cette humiliante manifes-
tation.
En même temps, excités eux
aussi par d'importantes personna-
lités liées, semble-t-il, aux ser-
vices de sécurité, une dizaine de
miniers d’étudiants se sont lancés
à l’assaut de l’université de
Thammasat, bastion de l'acti-
visme estudiantin. La police, pré-
sente, n’intervînt pas, parce
qu'elle n'avalt pas d’ordres, expli-
qua sur place un de ses membres.
Les manifestants étaient armés
de cocktails Molotov et de pains
de T.N.T.. tiraient des coups de
feu, disposaient de postes émet-
teurs-récepteurs et auraient coor-
donné leur action A partir des lo-
caux voisins du ministère de la
justice. Les dirigeants apparte-
naient aux Krating Daeng — les
Buffles sauvages rouges, — orga-
nisation paramilitaire d'extrême
droite, liée au service de répres-
sion a.nf’.iftnmmiinTg te ISOC.
SI le mécontentement des res-
ponsables de la police ne date pas
d’aujourd’hui, il s’est accru A
la suite d’un vote récent du Par-
lement qui a adopté en première
lecture un projet de loi donnant
aux autorités provinciales, concur-
remment A la police, le droit de
mener des enquêtes. Si le texte
est adopté, la police perdra la
principale de ses prérogatives, par
ailleurs fort fructueuses : fl fau-
dra désormais partager les pots-
de-vin avec les fonctionnaires
locaux.
En même temps, une âpre lutte
se déroule pour remplacer le chef
de la police et 1s commandant en
chef des forces armées, qui doi-
vent prendre leur retraite à la
fin de septembre. Le général
d'armée Vftoon Yasawas, ancien
directeur général adjoint de
police, ancien chef des merce-
naires thaïlandais au Laos et
actuellement conseiller de l’armée
royale, se démène activement
pour obtenir le premier poste.
Ambitieux, disposant de puissants
soutiens et de fonds substantiels,
il se heurte A l’opposition du mi-
nistre de la défense et du chef
de l’armée sortant, le général
Krls Slvara. Ce dernier, qui
compte se lancer dans l’arène
politique dès sa mise A la retraite
et qu'inquiètent les visées de son
cadet, veut que la direction de
la police revienne A un policier
et non à un militaire, comme ce
fut le cas avec le maréchal Fra-
pass. Le général Krls devrait
être remplacé pour sa part par
un officier sans grande envergure
qui prendra sa retraite d’ici un
an. n vient aussi d'obtenir du
conseil de la défense l'abolition
de la dignité de maréchal — ré-
servée désormais au seul roi —
et l’interdiction de cumuler,
comme il le fait actuellement, les
postes de commandant en chef de
l'armée de terre et de chef su-
prême des forces armées.
Quelles peuvent être les consé-
quences sur le gouvernement de
cette crise de succession ? Il n'est
pas exclu que les forces de l’ordre
se livrent A une surenchère et
tentent de recouvrer le rôle qui
était le leur il n'y a pas si long
temps. La marge de manœuvre
du pouvoir civil est d'autant plus
réduite qu'une bureaucratie plé-
thorique et immobiliste, imbue de
ses privilèges, bloque par Inertie
nombre de décisions urgentes.
Quelle place reste-t-il donc dans
ce cercle presque fermé pour les
nouvelles forces qui tentent de
mobiliser la jeunesse et les masses
rurales en vue d'obtenir un chan
gement de société? La machine
politique, les groupes de choc,
voire des tueurs — une dizaine
de responsables paysans ont été
assassinés ces derniers mois —
s'emploient A détruire leur pres-
tige aux yeux du public, à pour-
suivre leurs militants, à contrer
leurs initiatives. Les groupes de
droite utilisent cette gauche désu-
nie dans leurs différends, et s'en
servent comme d’un épouvantail
Combien de temps l’opposition
pourra-t-elle résister & ce lami
nage Incessant ?
La misère des paysans — dans
le Nord-Est, par exemple, nombre
de familles ont un revenu annuel
de moins de 1 000 francs — ne les
empêche pas de respecter encore
profondément les deux piliers de
la société traditionnelle : la
monarchie et la religion. L’agita-
tion estudiantine dans les cam-
pagnes n’en est qu'à ses débuts,
et il faudra sans doute encore
du temps pour que ce méconten-
tement prenne une forme p
tique organisée. Le principal d
ger qui menace actuellement
Bangkok, ce n'est ni l’année nord-
vietnamienne ni les maquis com-
munistes, la dégradation
d’un régime politique dont l’auto-
rité s’effrite au gré des conflits
de personnes et d'intérêts dans
l'indifférence générale. Seuls les
militaires peuvent Interrompre ce
processus s’ils s’unissent et trou
vent un chef accepté de tous.
PATRICE DE BEER.
AFRIQUE
• ■ <* ■<
m
Angola
Les forces du M.P.LA étendent leo r emprise dans le sud du pays
Le couvre-feu a élé levé le
lundi 25 août à Luanda, la si-
tuation y étant redevenue
normale. Les combats se pour-
suivent en province, où les
forces du Mouvement popu-
laire de libération de l'Angola
(M.P. T -. A ) ont occupé plu-
sieurs localités situées dans
le sud du pays.
La compagnie de navigation
aérienne angolaise, dont un
appareil a disparu alors qu'il
se rendait à Cannons, dans le
nord du pays, a suspendu ses
vols & destination de cette
région.
De leur côté, les autorités
de Lisbonne s'efforce ni d'orga-
niser un pont aérien interna-
tional pour assurer l’évacua-
tion, avant la proclamation de
l'indépendance d e l'Angola
fixée au 11 novembre
prochain, des trois cent mille
pimiw qû se trouvent encore
en territoire angolais.
Après l’occupation samedi .de la
localité de Sa-da-Bandelra, les
forces du Mouvement populaire
de libération de l’Angola
(NLP.LA) occupent depuis lundi
selon des informations de source
militaire portugaise, trois villes
de l'extrême sud du pays : Pereira-
d’Eca, Roçadas et Humbe. Elles
contrôlent désormais la route
reliant l’Angola A Wlndhoek, dans
le Sud - Ouest - Africain, qu'em-
pruntent les colonnes de voitures
des réfugiés quittant le pays.
Les trois villes sont situées dans
la province de Cunene, à environ
80 kilomètres du barrage de
Ruacana, sur le fleuve Cunene,
protégé par des troupes sud-
africaines.
Le HLPJLA. contrôle, en outre,
A l'ouest, Luanda et la plupart
des ports situés au sud de la
capitale, Loblto, Benguela et
Novo-Rotondo ; dans le centre, les
villes de Malanje et Henrlque-de-
Carvalho. ,
Le Front national de libération
nord de Luanda, sur la côte
de l'Angola iF-N-L-A.), pour sa
part est maître du terrain au
comme à l'intérieur. Il tient les
villes d’Ambriz, de Cannona, de
Caxito et d'Antonlo-do-Zaîre.
L’Union nationale pour l’indé-
pendance totale de l'Angola
(UNIT A> occupe, de son côté, la
plupart des régions méridionales
de l'intérieur du paya dont les
villes de Silva-Porto et Nova-
Lisboa, respectivement situées à
500 et 600 kilomètres de Luanda.
Enfin, des combats se pour-
suivent entre le B1PLA, d'une
part, le FJ4JLA. et 1UN3TA,
d'autre part, à Luso, Maçamedes,
et dans la région de Caxito.
Difficultés de raviiaiiiemenf
à Luanda
A Luanda, étroitement contrôlée
par les troupes du Mouvement
populaire de libération de l’An-
gola jM.p_T._A.). un charnier a été
mis au jour A proximité du fort
Sao-Pedro-da-Barra. récemment
évacué par les soldats du Front
national de libération de l’Angola
CF.N.L-&J.
A trois kilomètres du fort, au
bord d'une falaise surplombant la
mer, on a découvert une fosse
commune Jonchée de cadavres en
état de décomposition avancée
Des corps enfouis dans d'autres
fossés n'ont pu encore être exhu-
més, le F-N-L A - ayant pris soin
de miner le terrain. Mais, d'après
l’armée portugaise, une centaine
de victimes pourraient encore être
recensées dans les Jouis qui
viennent.
D'autre part, la population de
la capitale commence à connaître
de sérieuses difficultés de ravi-
taillement. Dans des communiqués
diffusés quotidiennement, le
MJMjJL demande aux habitants
de rejoindre leur lieu de travail,
de s sortir de leur léthargie »
pour assurer normalement la pro-
duction économique nécessaire &
la survie de la ville. Les produits
de consommation courante se fai-
sant rares, des queues se forment
à 4 heures du matin pour un peu
de pain. La viande est rare, et
quelques morceaux de bœuf
sont vendus avec parcimonie à
des prix très élevés Le poisson se
trouve encore au marché central
A des prix prohibitifs. — (AF J 3 .}.
A TRAVERS IE MONDE
" Brésil
LE PRESIDENT GISC ARD
D’EST AING A IN VITE LE
GENERAL GEISEL pour une
visite officielle en France en
1976.
Chili
CENT T RENTE MILITAIRES
SONT ACTUELLEMENT EM-
PRISONNES dans des condi-
tions «scandaleusement
contraires aux normes les plus
élémentaires de la décence»,
ont assuré, le 25 août, A Paris,
M. Charles Herau. membre du
comité directeur du parti socia-
liste français, et le général
Charles Becam, animateur des
conventions des cadres de
réserve pour l'armée nouvelle.
« Au nom des lois de la guerre
(la junte ayant considéré du
point de vue juridique, pen-
dant plusieurs mois, ces pri-
sonniers comme des prisonniers
de guerre), des conventions
internationales relatives aux
prisonniers de guerre, au nom
de l’honneur et des traditions
militaires, nous demandons à
la junte militaire du Chili leur
libération et, au gouvernement
français, l'octroi de visas pour
gu'üs puissent sortir du Chili »,
écrivent les signataires.
LES NATIONS UNIES seront
saisies d'une demande d’exclu-
sion du Chili. & l'occasion de
leur prochaine assemblée géné-
rale, en septembre prochain, a
vient d'affirmer, à Santiago,
le directeur du protocole du
ministère des affaires étran-
gères. — (AFF.)
Chine
M. WANG PING-NAN, ancien
vice-ministre des affaires
étrangères, critiqué et limogé
pendant la révolution cultu-
relle, a été nommé président de
l'Association du peuple chinois
pour l’amitié avec les pays
étrangers. — (AFF.)
Grande-Bretagne
TROIS PLATES-FORMES DE
FORAGE de gaz naturel
situées en mer du Nord, à une
cinquantaine de kilomètres des
côtes britanniques, ont été éva-
cuées lundi après-midi 25 août;
à la suite d’une alerte A la
bombe. Un Inconnu, se récla-
mant de l'organisation palesti-
nienne El Fatah, avait télé-
phoné au quotidien Daily Ex-
press pour l'avertir. Les plates-
formes ont été évacuées par
hélicoptères. Aucun engin n'a
été découvert. — (AF J*.)
japon
I L’EMPEREUR HIRO-HITO et
l'impératrice Nagako quitte-
ront Tokyo le 30 septembre
pour une visite officielle de
deux semaines aux Etats-Unis.
Ce voyage est le second effec-
tué par les souverains japo-
nais, qui se sont rendus dans
sept pays européens en 1971.
Us ont été invités par le pré-
sident Ford lorsque celui-ci
était en visite officielle A
Tokyo en novembre dernier. —
(AF F.)
Pérou
• L'ECRIVAIN URUG UAYEN
MARIO BENEDETTI a dis-
paru depuis le 22 août de son
domicile de Lima, où 11 s’était
réfugié il y a quelques mois
après avoir reçu à Buenos-
Aires, où il vivait en exil, des
menaces de mort de l’Alliance
anticommuniste argentine
(AJLAJ. — (AF F.)
• UN MOT D’ORDRE DE
GREVE a été lancé pour le
jeudi 28 août à Lima par plu-
sieurs organisations syndicales
d'obédience gauchiste. —
(AFF.)
Sud-Ouest africain
• QUATRE DIRIGEANTS NA-
TIONALISTES NOIRS ont été
appréhendés pour interroga-
toire, à la suite d’un rassem-
blement politique le dimanche
24 août A Katatura, quartier
africain de Windhoek. Une
dizaine de membres de l'Orga-
nisation des peuples du Sud-
Ouest africain (SWAPO)
avalent déjà été arrêtés après
l’assassinat, le 16 août, du chef
Filemon Elifas, premier minis-
tre du territoire semi-autonome
d'Ovomboland. — (AFF J
Union soviétique
• m. LE THANH NGHL vice-
premier ministre du Vietnam
du Nord, s’est entretenu le
lundi 25 août A Moscou avec
le chef du gouvernement so-
viétique. AL Kossyguine. L’en-
tretien a porté sur la coopé-
ration économique entre les
deux pays. — (AFF.)
(PUBLICITÉ)
FOIRE D’ALGER
■ Ue Monde « du 1 9 août
signalait', dons un article consa-
cré à lo Foire d’Alger, Ja parti-
cipation des grandes banques
françaises.
La Crédit du Nord et Union
Parisienne, Union Bancaire pré-
cise qu'il sera également présent
à la Foire d'Alger.
Cette banque, qui assure le
règlement d'une part Impartante
du commerce franco-algérien,
développe en effet son activité
internationale par l'assistance
qu'elle apporte aux exportateurs
et importateurs aussi bien par
les crédits export qu'elle dis-
tribue.
RÉPULSIF A MOUSTIQUES
Nouvelle technique américaine
de protection centre les moustiques:
le «M0SQUIT0 SKEETER SKAT»
Appareil f-iectroniqoe emstteoi D’ondes qni éloignent les monsUqnei
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adhéré ûm bonmû' Jnnm»Vi
toi*: ioéms û» m nêiotm
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4» ffi» tN-mèsm-ûii-r-
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RELIGION
UNE nouille PASTORALE DU TOURISME
Les « Gospel nights » ou l’Évangile sur les plages
Les Saintes-Mari e3-dB-la-Wer. —
- Et al ron priait ce soir ?._ - L'affi-
che aux gros caractères rouges parait
plutôt insolite parmi les invitations
au bal, au concert pop. à la tauroma-
chie—
Les flâneurs d'août en maillot de
bain — : bronzés par le soleil et le
mistral des Sainte3-Maries-de-l8-Mer
et blasés des nlght-clubs, des prome-
nades, à cheval, des spécialités de
fruits de mer — se rendent curieux,
â l' église-forteresse vers laquelle
monte fa marée de tuiles des maisons
provençales, éclatantes de blancheur.
On leur a promis une « Gospel
nlghf - — une veillée évangélique —
animée par Guy de Fatto et son
équipe de trois musiciens et chan-
teurs professionnels. » C'esr une veil-
lée de prière non eucharistique où la
foule doit participer très activement -,
expliquera le lendemain le Père de
Fatto. prêtre du Prado ancien musi-
cien professionnel de jazz entré au
séminaire à trente ans.
Les traits tirés par ia fatigue — Il
est en tournée depuis le mois de
juillet — assis torse nu au presby-
tère sous l'œil désapprobateur du
curé en noir. Impeccable malgré la
chaleur. Guy de Fatto essaie de
comprendre l'échec de ia veille,
-une douzaine de - gospels» ratées
au coure d'une carrière de plusieurs
milliers ».
- Prières , Evangile dit, chanté ou
gestué, musique et chants, paroles
rythmées, processions, symboles
vivants donnés par tous, lumières ou
pénombre _ tout devrait concourir
i une mise en disponibilité à r Esprit-
Saint, à une-' mise en silence Inté-
rieure. Ce~ /T’est, en tout les cas.
ni un spectacle ni un concert, tût-ll
spirituel . » Or. justement, ta veillée
aux « Saintes » s’était déroulée
devant un parterre d'estivants pas-
sifs plus habitués à assister au
spectacle qu'à participer â une
paralüurgïa
La dernière foi9 pourtant à
200 kilomètres de là. la veillée avait
été un succès, incontestable. L’église,
pleine, avait vibré, pendant près de
deux heures, aux chants el eux
sketches exécutés par l’équipe de
Guy de Fatto. entourée d’un groupe
d’une vingtaine de personnes recru-
tées localement On avait chanté,
battu des mains, prié — bref, on
avait participé.
On avait beaucoup apprécié l'his-
toire racontée par Nicolas, géant
noir qui a quitté son travail è la
De notre envoyé spécial
S.N.C.F. pour chanter dans lea égli-
ses. au sujet du * gars qui. ayant
marre de sa vie è la campagne,
monte à Paris pour dépenser son
pognon dans les boites de Plgalle,
puis retourne è /a larme bredouille
quand ses copains le laissent tom-
ber, pour être accueilli royalement
par le vieux, sous les yeux Jaloux
d Irangln » : histoire de l'enfant
prodigue style 1975
On avait admiré ta voix de Rolande,
aveugle. . professeur de musique, qui
pense consacrer dorénavant coût
son temps aux • Gospel nlghts ». On
avait accepté l'invitation du Père de
Fatto. resplendissant dans une tuni-
que rouge, de le rejoindre dans le
chœur : » arche de Noé-, seul abri
contre te déluge On avait été ému
par la mise en croix puis la résurrec-
tion du Chrisf noir...
Un fief protestant
Il taut dire ‘cependant que Le
Chambon-sur-LJgnon. petit village de
la Haute-Loire, n’a -rten de la station
balnéaire mondaine — bien qu'il
vive exclusivement de tourisme. Cet
agglomérat de maisons et de termes
en granit, disséminées dans la
sombre verdure des sapins, qui
abrite trois mille personnes en hiver
et de treize à vingt mille en été —
une maison sur deux est une rési-
dence secondaire, — est d'ailleurs
original par bien des aspects. Sur
le plan religieux d’abord. Le Cham-
bon partage avec la bourgade voisine
du Mazet-Salnt-Voy le titre de com-
mune ia plus protestante de France :
80 '/o de protestants. 8 a /o de
catholiques.
M. Roger Darcissac, ancien direc-
teur de J'ècoJe publique et historien
de la région, aime è citer un de
ses élèves, qui avait écrit dans
un devoir : - ici, sur neuf protes-
tants il y a un catholique. - - Il
semble que lés populations du
Chambon et de Salnt-Voy aient
adhéré de bonne heure et en bloc
aux idées de la Réforme, explique
M Darcissac. Après la révocation
de rEdil de Nantes, en 1685, com-
mence la période dite du désert.
Pas de guerre des cam isards, mêla
une résistance cachée et tenace qui
conservera cet attachement complet
à la région protestante. »
Terre d'accueil par tradition. Le
Chambon - est devenu le loyer, do
plusieurs sectes protestantes, dont
les darbystes. venus d'Angleterre,
et les quakers, venus des Etats-
Unis. 11 s'est transformé ensuite en-
terre d'asile et de refuge pour de
nombreux juifs pendant la dernière
guerre L'Œuvre des enfants de ta
montagne, créée par un pasteur en
1893 pour permettre aux entants de
mineurs de profiter du bon air.
marque le début de l’ascension tou-
ristique de cette « station verte ».
qui. fiére aujourd’hui de sa ving-
taine d’hôtels, de sas trois nig/it-
clubs. de sa nouvelle maison de
la culture, offre aux touristes toute
une gamme* d'activités allant de
l’équitation en ôté au ski de fond
en h)ver v en passant par ta pèche
et la chasse.
Autre originalité de fa localité :
sa vocation internationale en ma-
tière d'enseignement, grâce au
collège Cévenol, institut Internatio-
nal. qui reçoit chaque année plu-
sieurs centaines d'élèves venus
d’une vingtaine de pays. e( un
séminaire missionnaire protestant.'
centre de formation linguistique e:
culturel pour les missionnaires
étrangers qui se préparent è partir
pour des pays francophones.
Voilé peut-être pourquoi au
Chambon les participants à la - Gos-
pel night » formaient a priori un
- bon public ». ce qui n’ast pas
le cas partout loin da là. D’où, les
efforts multiples et variés employés
par Guy de Fatto et son équipe
pour ■ accrocher ». les vacanciers
récalcitrants.
Pendant deux mois Guy, Rolande.
Fabien et Nicolas ont parcouru la
France dans tous les sens, aidés, è
j’occsslon, de bénévoles, tels Michel
et Sylviane. jeune couple de Heute-
Savoie, qui ont abandonné leurs
projets de vacances pour suivra
t'équipe, tels ces deux jeunes gitans
qui ont délaissé les cafés lucratifs
des Saintes-Mari— -da la Mer pour
Jouer de ia guitare è la •' Gospel ».
Comment faire pour attirer l’at-
tention de gens assaillis de toutes
parts, déjà saturés de publicité et
d'offres en tout' genre ? Jamais è
court d'imagination. l'équipe de
Fatto 8 multiplié Tes approches. Au
mois d’août elfe a organisé i Safnt-
Céré. dans le Lot, un festival Foi
e Joie, au cours duquel elfe a
ÉDUCATION
• M. Roger Gaudry. ancien
recteur de l'université de Mont-
réal. a été nommé président de
l'Association internationale des
universités, regroupant quatre
cents institutions de quatre-vingt-
six para, et qui vient de»tenir
sa sixième conférence générale à
Moscou. M. Kbokhlov. recteur de
l’université de Moscou, a été
choisi comme vice-président. —
<ASJ>.)
% La Confédération syndicale
des familles (C5J.J, dans un
communiqué, réclame des crédits
supplémentaires au budget du
ministère de l’éducation pour
« atténuer dans les budgets fa-
miliaux à revenus modestes le coût
de la rentrée 1975 ». Elle demande
en particulier que la gratuité des
manuels scolaires en 6* et 5* soit
effective, ainsi qu’une gratuité
complète, à tous les niveaux des
études, pour les enfants de chô-
meurs. La C-SJ*. a écrit dans ce
sens au premier ministre.
• Le consei l municipal de YxUe-
franche-du-Périgord (Dordogne)
a dé missi onné pour protester
contre ta fermeture d’une école
à clusm» unique au hameau de
Balnt-Etienne-des-Landes. Selon
l'administration, cette école était
fréquentée par quatorze élèves,
dont dix originaires du départe-
ment du Lot. à quelques kilomè-
tres seulement ou une classe de
l’école de Marminlac était égale-
ment menacée de fermeture. C’est
pour sauver cette classe que le
regroupement des élèves à Marmi-
nlac a été décidé.
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célébré des » Gaspet nlghts - dans {
les 1 villes de la région, animé des !
masses dominicales, monté le
» Mystère du pèlerinage - au mont
Saint-Joseph -, et môme envahi les
rues et les places publiques dans
uns - animation sauvage et spi-
rituelle - dans un styfr entre le
fête orofane et l’Armée du salut:
< Tout sauf le strlp+iease »
• Nous avorta touché huit mille
personnes en trois semaines, déclare j
Guy. do Fatto. mais ce n'a at qu’un
début. Je m e suis rendu compte
que même ceux qui vont è la mess»
ne connaissent pas Jésus-Christ, Il
leur manque fa doctrine. Quant i
ceux qui ne mettent jamais les pieds
dans une église /... Notre but est de
donner l'Evangile aux gens, dans un
langage qut leur est accessible et
par tous les moyens artistiques —
four, sauf le sthp-tease. •
La fatigue. l'Indifférence des uns.
l'hostilité des autres (comme les,
naturistes sur las plages de Corse,
il s déjà reçu de fs peinture jeté
su visage ptr un traditionaliste . en-
ragé). rien n'altère l'optimisme, le
dynamisme du Père de Fatto. II
prépare déjà deux - grands projeta -
pour la rentrée — si on peut parier
da rentrée pour quelqu'un ■ qui ■ n'a
pas pris de vacances.
Il s'agit, d’abord, d'attirer è l’église
eaux qui' n’y viennent plus, par
. d’autres moyens qus les concerts
classiques d'orgue. De. Fatto va donc
organiser des » iight shows » spiri-
tuels, des concerts de musique légère
à thème spirituel. «Quand je vols
le a succès des festivals rock, dtt-il.
/a suis persuadé que mon Idée de
pop’ musique plus son et lumière
attirera les faunes. »
Son deuxième projet est d'évan-
géliser une région entière, en pro-
fondeur, au moyen de - Gospel
nlghts-, d'animation de messes, de
sessions de chant d'expression cor-
porelle. d’art dramatique, réunissant
plusieurs paroisses, le tout culminant
dans un grand, rassemblement œcu-
ménique. ouvert à tous : croyants
et incroyants, catholiques et protes-
tants, y compris les' sectes, pour
célébrer Jésus-Christ En bon péda-
gogue. Guy de Fatto rie .méprise
aucune des modes actuelles, si elles
peuvent l’avancer dans le but qull
s'est fixé : redonner aux gens te goût 1
de la religion populaire. !
ALAIN WOODROW.
JEUNESSE
SUR LE CAUSSE CORREZIEN
Des enfants font renaître un village abandonné
Les Ages, un péril hameau de la commune
de Ch artrier-F arrière, sur le causse conéaien,
abandonné depuis des années, vient de r en a îtr e
cet été. L’initiative en revient à la Fédération
inter-jeunes France-Europe (1). qui 7 a organisé
deux séjours de trente entanjs en juillet et août.
Mais le centre Les Anges sera ouvert dès l'an
prochain — après une secondé tranche dé travaux
— à de multiples activités : « classes vertes » pen-
dant l'année scolaire, accueil de jeunes Français
et étrangers pendant l'été et de personnes Agées
pendant la saison creuse, gite d'étape pour les
randonneurs pédestres, équestres et cycloto nristes ^
stages organisés par d'autres ass ocie ri o ns.'- etc.
La Fédération inter-jeunes
France-Europe, créée en 1963
dans l’oroite de la majorité, a
pris, depuis, une certaine Indé-
pendance se rapprochant ainsi
des autres associations d' « édu-
cation populaire », généralement
plus «à gauches. Elle regroupe
une vingtaine d'associations, sou-
vent régionales ou locales, spécia-
lisées dans diverses formes de
loisirs socio-culturels : chantiers
archéologiques, échanges inter-
nationaux. stages d'expression
dr amatiq ue, randonnées, audio-
visuel. radio et télévision ama-
teurs, ateliers d’enfants— Elle
compte actuellement vingt mille
adhérents : mais un nombre
double de personnes. Jeunes ou
adultes, dont une majorité dans
les milieux «populaires», parti-
cipent aux activités. Elle emploie
ime vingtaine de «permanents»
et autant de senti -permanents.
Après plusieurs années de tâton-
nements à la recherche de son
identité et d’une ligne d’action,
la Fédération veut anjoaraTiai
centrer son activité dans deux
directions. D’une part, l'animation
locale autour de maisons de quar-
tier dans les zones urbaines, en
avant le souci de ne pas opéra:
de ségrégation entre enfants,
jeunes, adultes, personnes du troi-
sième âge. M. Loïc Thoby. presi-
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dent de la Fédération, affirme
que celle-r.i aura, à «1e bagarrer
pour la gestion des mitres carrés
sociaux » et en faire « des cellules
où se retrouvent des gens d’âges
différents ».
D’autre part. la. Fédération
pense avoir un rôle à Jouer, parmi
d’autres organisations, dans la
rénovation rurale, pour faire re-
vivre des régions actuellement en
perte de vitesse. L’idée est de
créer des « pôles de fixation ».
qui, grâce. à des activités cultu-
relles et d’accueü, favorisent le
développement, attirent l’atten-
tion. évitent la dégradation.
Les Ages est la première
réalisation de la Fédération. C’est
un ensemble de dix bâtiments,
dans une région peu peuplée,
entouré de verdure et de bois.
Réaménagés, les bâtiments com-
prend ron L après l’achèvement des
prochains travaux, des chambres
(poux environ cent personnes)., un
restaurant pour cent : cinquante
couverts, des salles d’animation
polyvalentes ou spéc ia l is ée s , des
salles de classes, upe bibliothèque,
des ateliers, des bureaux, ainsi
qu’une écurie-sellerie pour les ac-
tivités équestres.
Soixante enfants de. huit à
quinze ans. en juillet et août, ont
été les premiers locataires du
hameau. C’étaient les gagnants
d’un concours organisé avec la
Biscuiterie nantaise sur ses
paquets de « choco ». Concours
original, puisqu’il s’agissait de
sélectionner, d’après les lettres
envoyées par les jeunes consom-
mateurs (plus de quatre-vingt
mille-), les enfants les plus « mo-
tivés » par leur participation à
cette renaissance d’un village. Les
enfants étaient appelés, en plus
des activités traditionnelles de
loisirs, à travailler sur place à
l’animation du village, à sa vie
matérielle, et à prendre contact
avec les habitants de la région.
Pendant chaque séjour. Us se sont
organisés eux-mêmes, ont élu un
maire et un conseil nmnicfpaL
lurnis la réussite de ces séjours
se mesure ansst à l’Intérêt qu’ils
ont suscité parmi les famfiles
d’agriculteurs de la région. Eh
fait, alors que la Fédération a ren-
contré des difficultés auprès des
élus locaux, les habitants de C bar-
tri er-Ferrière et des c o mmunes
avoisinantes ont pris assez vite
fait et cause pour le projet et se
sont intéressés aux -premiers pas
du hameau renaissant. -
Plus de quatre cents personnes
sont venues aux Ages pour une
Journée c portes ouvertes ». Des
agriculteurs ont expliqué lé fonc-
tionnement du four â pain, d’au-
tres ont retrouvé la compa g nie des
chevaux, après des lustres d'utili-
sation du tracteur. Une vieille
femme, ancienne habitante du
hameau, a retenu une chambre
pour un séjour l'été prochain—
Et» pariant des Ages. : les
gens disent . â nouveau « notre
village »_ — Y. A. . •
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LE MONDE — 27 août ,1975 — Page 5
ARMÉE
Libres opinions
Vaffaire binoche
par PIERRE DA8EZ1ES (*>
L ’ « AFFAIRE BINOCHE (1) ma parait aoulewdr trois problèmes :
un problèipe de. fond, un problème de forme, -un problème
de personnalité.
i. — La premier problème met en cause ' l'attitude politique '
de rAItemagne fédérale et la psychologie qui s’en dégage. On
peut an discuter Indéfiniment. Pour ma part, les nombreux contacts
avec lea Allemands que m*a valus naguère, ma carrière militaire
et que me vaut aujourd’hui /.‘étude dea problèmes da défense à
runiverstté. me conduit à penser que l'analyse du général Binoche,
pour être brutale, n’en est pas moins vraie.
Bien entendu, Michel Debré a raison (2) ; il ne sert è rien
de s'insurger < Lè société internationale, en général, et les relations
France-Allemagne, en particulier, restent dominées par dea rapports
dq forces. Comme bn connaît ses saints on lés honore :■ le tout
est d'ètre capable de rivaliser. L'entente franco-allemande étant,
d’ailleurs, nécessaire, on ne saurait reprocher aux gouvernants
actuels de tout faire pour la renforcer. Le politique présente
est plus souple que Is précédente, soit I
Il faut décrisper nos rapports èvec {'Amérique, ne pas courroucer
l’Union Soviétique, ne pas faire de peine à nos voisins d’outre-
Rhin. parfait I Entre le procès d’inlention et la confiance, notre
choix — jusqu’à nouvel ordre — est fait Mais en régime libéral —
que dka-je. en régime * libéral avancé » — 'la confiance n'Imptlque
ni apprbbaBao totale ni' servilité. . D'autant que la majorité en
place est. malgré tout conduite par une minorité aux filiations
» bourguignonnes - et » girondines ». dont on sait -que la défense
de la spécificité française n'a jamais été l'éminente caractéristique.
Au vu des proportions démesurées données aux propos du
gnéral Binoche. il serait donc désagréable d’imaginer qus c'est
moins te généra] que le. jacobin, le gaulliste de gauche notoire,
qui a été sanctionné 1 La question peut se poser. Uns borne
-de plus aurait alors été placée sur la route qui risque de
mener, si l'on n'y prend pas garde, à Féclatement de la majorité.
II. -u. Le problème de forme met en cause le « devoir da
réserve » auquel sont astreints tous les officiers, y compris les
généraux admis dans la deuxième section (3). A défaut d'avoir
è obtenir (‘autorisation du ministre, comme leurs camarades en
activité. * lorsqu’ils désirent évoquer des questions politiques ou
mettant en cause une puissance étrangère », ces officiers restent
tenus, en ce domaine, par la discrétion inhérente & » l'état militaire ».
Je ne reviendrai pas,. & ce titre, sur la caractère particuliè-
rement Imprécis de la notion d‘« obligation de réserve ■ que tous
les juristes connaissent, ni sur l'opportunilé- de l’appliquer de
façon aussi stricte è un général qui, malgré tout, a quitté l'armée
depuis plusieurs années. Je me contenterai d’une ' anecdote.
A- l'heure oCt U commandait à Tien-Yen . — petite ville côtière
du Tonkin — le 5* régiment étranger, le colonel Binoche fut passé
en revue.- avec son unité, par le général commandant supérieur en
. Indochine, alors que le » désastre de Cao-Bang » venait Juste de
se dérouler. Binoche' avait déjà un franc-parier . que sa . réputation
et ses états de service . lut permettaient II prit donc quelque peu
ft parti ce* bon général, lui reprochant l'effarante Incurie de cette
débâcle. L'autre s’excusa, arguant du peu de moyens que Paris
lui donnait. - Ma/s, mon général, s’exclama Binoche, - quand .on est
responsable d'une guerre et qu’on n’obtient pas les moyens néces-
saires, on dre la sonnette d'alarme, on pose son épaulette et son
képi sur la table, on démissionne, on.s'en va/» «Je ne pouvais
pas. mon cher Binoche.- répondit le général ; je suis astreint,, vous
le savez bien, à faire vingt-sept mois de séjour, comme tout, le
monde L..
. On sait ce qu'il advint de l'Indochine I Les régimes ont les géné-
raux qu'ils méritenL- Nul doute que celui-là ee serait conformé â
.1' « obligation .de réserve ». et n’aurait pas imprudamment critiqué
f'ÀHemagne. .Ce n'est pas, toutefois, avec des « muBts du sérail »
qu'on restaurera la pensée militaire ni qu'on rénovera l'armée.
III. — Le général Binoche est Compagnon de la libération.
Ce titre n'a certainement pas aggravé son cas. mais II ne l’a pas
non plus favorisé. A l'heure où l'on écrit en haut lieu, que « le gaul-
lisme est mort». -U ne faut pas, U est vrai, s’en étonner I Plus
troublent sont, en revanche, est son loyalisme absolu à f époque de
CO.A.S. et la hargne qu'en divers milieux cette attitude lui, a . valu,
il ne faut pas oublier que le jour même où le général Blgeard -
était nommé secrétaire d'Etat un officier supérieur accueillait cette
nouvelle en s'écriant dans un mess : '•On va pouvoir régler les
comptes de 19621 • Cet officier connaissait moins Bigeard qu’il na
le croyait Mais le lapsus était fait
Ce quH faut simplement espérer c'est que — même très Indi-
rectement — Ja sanction dont le général Binoche est frappé n’a
aucun rapport avec son comportement courageux» è Alger.
(•) Professeur de droit et de science politique, «ad en officier
de carrière.
(1) Le général Binoche a été mis è la retraite d'office par le
conseil , des ministres pour avoir « manqué à l'obligation de r ése rve »
en affixmant notamment, dans divers articles et une « Libre opi- .
nlan » du Monde (28 Juillet), que rattütuda de r Allemagne à l'égard
de la France « était restée Immuable de Bismark, à nos Jours ».
(Voir le Monde du 8 svrlL)
.(3) m France -Allemagne », par Mich el Debré (le Monde du
8 avril.)
(3) Art. 75 du statut général dea militaires. Loi du JS Juillet, 1972.
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Page 6 — LE MONDE — 27 août 1 975-
LES RÉGIONS
LA CORSE APRÈS
les insulaires veulent une réponse politique
LES
LEÇONS
DU
DRAME
L A revendication autonomiste
corse ne date pas d'hier.
Après avoir connu des vicis-
situdes diverses au cours du dix-
neuvième siècle, elle avait resurgi
au début du vingtième, à l'époque
où le gouvernement envoya dans
l’ile la « grande commission ».
sous la présidence de Georges
Clemenceau. On rapport propo-
sant un certain nombre de mesu-
res avalL été adopté en 1912. mais
son application fut compromise
par la première guerre mondiale.
De nombreux articles et ouvrages
furent alors publiés sur * la ques-
tion corse ». notamment un livre
d’Albert Quan Un où l'on pouvait
lire : « Pourquoi s'obstiner à
considérer la Corse comme un
département semblable aux autres
quand tout, chez elle, êtres et
choses , proteste contre cette
assimilation? La Corse, c’est la
France. Soit ! Réfouissons-nous
US FRANÇAIS ONT DROIT
A LA DIFFÉRENCE
par BERTRAND FESSARD DE FOUCAULT
L E drame d'Alérla comme les
prises de conscience de cer-
tains Bretons. Basques, Cata-
lans et d’autres demain, si ■ minori-
taires soient-ils dans leur propre
village, sont une « chance - pour la
France. Ils l’obligent à s'interroger
— enfin — sur la nature de son
Etat et de sa nationalité.
Notre régionalisation, depuis Vichy,
les décrets de 1964 et la loi de
1972, se fait sur un modèle aussi
jacobin — c'est-à-dire uniforme —
que l’organisation départementale par
la Constituante. Modèle lacobln en
ce que les organismes administrants
locaux, leurs compétences et leur
aire d'autorité sont **artout les mêmes
d'un bout à l’autre du territoire natio-
nal Pourquoi ne paj comprendre au-
jourd'hui que des parties de l'Hexa-
gone tiennent de par leur passé, de
par leur potentiel conomlque origi-
nal. à s’administrer en vaste région :
la Bretagne par exemple, Ib Nor-
mandie (haute et basse) peut-être,
tandis que d'autres se contenteraient
de structures simplement départemen-
tales ou bldépartementales : r Alsace,
la Savoie, que d’autres encore ne
ressentent leur homogénéité et leur
communion d'intérêts et de problè-
mes à résoudre qu'au aeln d'entités
encore plus exiguës : le Pays basque
par exemple, bier plus restreint que
l'actuel département des Pyrénées-
Atlantiques.
Ce pluralisme territorial se dou-
blerait d'une semblable souplesse
dans la définition des compétances.
Certaines parts de notre territoire
veulent faire reconnaître leur per-
sonnalité pour des raisons quasi - na-
tionales » : la Corse, fa Bretagne, fe
Pays basque. Les compétences trans-
férées par l'Etat è nés Français seront
donc fort étendues. D’autres régions,
telles l'Auvergne. l'Aquitaine, ont da-
vantage que des cultures à promou-
voir. une économie à défendre, des
investissements à attirer, une popu-
lation è fixer ; elles auront des
compétences surtout économiques ;
d'autres encore, '.elles l'Alsace, la
Lorraine, veulent pouvoir traiter direc-
tement et dans des domaines précis
( migrations journalières, harmonisa-
tion des Investissements de chaque
côté de la frontière franco-allemande)
avec les régions germaniques mi-
toyennes : elles auront délégation
pour ce faire. Et les Parisiens décide-
raient enfin de leur urbanisme et de
leurs transports en commun.
Sans doute ce ’ luraJisme compli-
querait-il renseignement des organi-
grammes. Sans doute ces chartes,
dont la précision situerait à propor-
tion res responsabilités dévolues aux
communautés territoriales, seraient-
elles chacune d'un modèle différent
Mais l’administration réelle n'en souf-
frirait pas. elle se décongestionnerait
deviendrait d'arbitrage, d'incitation,
de conseil - technique • ; elle ne
serait plus gérante. L'échelon central
sa consacrerait h ce qu'il est seul
à pouvoir entreprendre et sauvegar-
der. c'est-à-dire le national, c'est-à-
dire précisément ce que les collec-
tivités territoriales per nature ne peu-
vent faire elles-mêmes à moins d'ad-
mettre le monstrueux abus de la
partie stipulant pour le tout Abus
précisément reproché à Paris stipu-
lant pour des provinces si- diverses.
Le consentement de l'Etat
L'unité nationale n*en souffrirait
pas davantage, car elle ne serait
plus masquée par le quotidien admi-
nistratif, véritable repoussoir parfois
d'une conscience française. La soli-
darité et la communauté de destin
seraient fortement . marquées par
l'exercice des compétences que pré-
cisément les citoyens expérimente-
raient qu'ils ne peuvent les exercer
au seul échelon de leur communauté
locale. D'aineurs, noire Constitution,
implicitement, prévoit cette novation
de l'Etal et sa plus grande décen-
tralisation passible, et cette unité
nationale dont (e ciment serait fe
consentement, et non plus la con-
trainte et la routine. Les compétences
nationales sont essentiellement celles
décrites par l'article 5 de la Consti-
tution, et définissant le rôle du pré-
sident de la République, précisément
élu directement par l'ensemble de la
nation. Le premier ministre verrait
son exfslence encore plus justifiée
qu'aujourd’hui. puisqu'il exercerait
toutes les compétences « adminis-
tratives - que les collectivités ter-
ritoriales ne peuvent exercer que peu
ou pas du tout à leur niveau.
L'Etat retrouverait sa vocation pre-
mière : maintenir.- en les - entou-
rant -, l'unité des divers peuples et
terroirs de France. A lui alors d'im-
poser, entre tes collectivités de tailles
et de ressorts si différents, les soli-
darités financières. les causes com-
munes qui sont l'intérêt de tous.
Bien entendu, la « rénovation - du
Sénat proposée par le général de
Gaulle en 1969 deviendrait une évi-
dence. puisque ces communautés lo-
cales devraient avoir — face à la
représentation nationale maintenue
dans eon mode jacobin d'aujourd'hui
— une représentation conforma à
leur pluralisme et à l'exclusivité de
leurs compétences propres. Eduqués
à la gestion de leurs affaires terri-
toriales. les Français s'orienteraient
naturellement — sans contrainte lé-
gislative Illusoire, sans freins syn-
dicaux rétrogrades — . vers des mo-
dèles d'autogestion analogues dans
leurs autres communautés que sont
p - ensemble résidentiel ■. l'entre-
prise. le circuit local de la consom-
mation et de la vente.
Pour que las citoyens ne s'absor-
bent pas dans, ces gestions quo-
tidiennes — qui sont cependant
la seule chance collective d’échap-
per au gouvernement par ordinateur,
sondages d'opinion et contrainte
publicitaire qui nous menace, — pour
conduire les Français à voir loin
et grand, il est clair que l'unité
nationale, dépouillée -de-ses vestiges
auto ri lai res. n'a d'autre fondement
que l'indépendance, déjà reconnue
dans la conduite des affaires loca-
les. L'indépendance nationale doit
être — dans cette France réorga-
nisé-, rendue à chacun des Fran-
çais — le leitmotiv du discours
politique, de la formation civique,
de la décision économique, de
l'organisation sociale. C'est cette
Indépendance qui justifie seule
l’unité nationale et l'existence de
l’Etat Ne pouvant défendre cette
Indépendance pour lui seul, ou pour
son seul terroir, le citoyen ne peut
croire en la France que si celle-ci
est la réalité première, la tin ultime
de tout geste, de toute action, de
touie ambition politiques.
On en est loin aujourd’hui. Et ce
n'est pas une coïncidence si l’Idèa
régionale — surtout sensible dans les
périphéries de notre Hexagone —
fleurit dans le même temps qu'on
nous éduque par tous moyens et
lous.les .raisonnements .à .l'atlantisme
et à l’européisme, qu'on nous prêche
donc ia mort de la France.
L*« imagination au pouvoir - — si
elle refusa, comme aujourd'hui, le
souhaitable et même ("utopie, si elle
n'entend pas que sa responsabilité
est de rendre possible ce que sou-
haitent les citoyens — sera bientôt
le miroir aise alouettes. Le - soutien
de l’activité économique - suppose
la mobilisation des cœurs et des
esprits, leur consentement à l’Etat et
à la politique. Ce consentement les
'minoritaires, les plastiqueurs, les
clandestins du désespoir — qui
qui n'ont plus que ce langage. —
-nous en indiquent la voie. Bien ma-
ladroitement peut-être, criminellement
quelquefois.
en. Mais ne l’obligeons pas à l’ètre
de façon contradictoire avec sa
nature. Ne la co m pr im ons pas
dans un moule conventionnel.
Laissons-ltti sa manière propre. »
La Grande Guerre
vingt-huit mille morts
La Corse devait sortir exsangue
de la Grande Guerre : vingt-huit
mille morts, autant de blessés et
d'invalides sur une population de
trois cent dix mille habitants.
Mais, conséquence du conflit, l'as-
similation semblait devenue totale.
Cependant, entre les deux guerres,
tandis que les Corses prenaient
une part Importante à l'adminis-
tration et au développement de
l'empire colonial français, la ten-
dance autonomiste resurgissait
et dénonçait l'état d'abandon de
JUe. Les « états généraux * de
1934 élaboraient un nouveau plan
de mise en valeur. Au reste, la
guerre de 1939-1945 devait res-
serrer à nouveau les liens de la
Corse avec la France; les insu-
laires se refusant & devenir sujets
Italiens dans la crainte d*une vic-
toire de l'Axe. Tous se sentaient
spontanément engagés par le
fameux serment de Bastia, pro-
noncé quelques semaines avant Je
voyage triomphal d’Edouard Dala-
dier. président du conseil, le
2 janvier 1939 : « Face au monde,
(te toute notre âme. sur nos
gloires, sur nos tombes, sur nos
berceaux, nous jurons de vivre et
de mourir Français. »
Au lendemain de la guerre, la
Corse allait se trouver confrontée
progressivement aux difficultés
de l’expansion. En 1956-1957, le
gouvernement Guy Mollet établis-
sait un programme d’action géné-
rale qui fixait des objectifs ambi-
tieux et prévoyait notamment la
création de deux sociétés d’écono-
mie mixte, la SOMTVAC. pour
l'agriculture, et la SETCO, pour
le tourisme. Mais en 1958 - 1959.
les crédits prévus étaient sensi-
blement riirnimiéa et le gouver-
nement décidait de supprimer le
chemin de fer AJacclo-Bastia-
CalvL Riposte immédiate : la
constitution du Mouvement du
» novembre, dont la seule appel-
lation portait en elle un avertis-
sement En effet, cédée par Gênes
à Louis XV par le traité de Ver-
sailles. en 17G8. conquise par les
armes contre les milices de la
v république » de Pascal Faoll. en
1769, la Corse n'étalt devenue
«t partte intégrante de l'empire
français a. Dar vote de l'Assem-
blée constituante, que le 30 no-
vembre 1789. Paoll. exilé à Lon-
dres, avait été triomphalement
reçu à l’Assemblée, puis en Corse,
où 11 avait repris le pouvoir. Et le
29 novembre était précisément la
veille de ce jour mémorable.
Agriculture
et tourisme : .. .
les détonateurs
Au coure des années 60. au fur
et à mesure que les revendications
se faisaient plus pres san tes, plus
globales, plus ouvertes aussi, la
décolonisation provoquait le rapa-
triement des Français d'Afrique
du Nord. Nombre d’emplois outre-
mer se trouvaient supprimé*,
pour les insulaires. Au début,
pourtant, les « pieds-noirs » furent
accueillis dans l'I le les bras
ouverts. Malheureusement, la mise
en valeur de la plaine orientale
allait se faire pratiquement & leur
seul profit, les Corses ne bénéfi-
ciant pas des facilités offertes aux
nouveaux arrivants par l'Etat et
le Crédit agricole. Parallèlement,
la spéculation foncière se donnait
libre cours et l'on découvrait que
ce tourisme, dans lequel on avait
mis tant d’espoir, apportait fina-
lement plus d'inconvénients que
d'avantages. Le pouvoir écono-
mique échappait aux insulaires, à
la faveur de la pénétration du
capitalisme moderne.
Les structures traditionnelles
commençaient à craquer de toutes
parts. En 1966 était créé le Front
réglonaliste corse iFJLC.). où l'on
retrouvait déjà les frères Max et
Edmond Simeon i Ils contestaient
les formes de l'administration de
la Cdfse. rejetaient les y clans »
politiques et le « système colo-
nialiste ». déclaraient que l’heure
était venue pour les Corses de
prendre leurs responsabilités, et
dénonçaient les retards qui ne ces-
saient de s'accumuler dans l'équi-
pement de JlJe.
EU 19G7, l'ARC naissait de la
scission du F.R.C. et décidait de
descendre dans l’arènel électorale.
Mais les formations politiques en
place étalent solidement implan-
tées. Dé plus, les dés étalent pipés
par une fraude électorale qui allait
prendre des proportions encore
jamais vues, favorisées qu'elles
étaient par 1 Insuffisance des
textes réglementaires : organisa-
tion du vote par correspondance,
absence de contrôle des listes élec-
torales. longueur du contentieux
en Conseil d'Etat, complicité de
l’administration, etc. Le fait qu’un
bon tiers de l'électorat corse, soit
environ soixante-cinq mille Ins-
crits sur cent quatre-vingt-dix
mille, réside hors de riie aggravait
la situation et permettait le
détournement de suffrages. Les
Initiatives d'un nombre
d’élus. principalement de gauche,
les protestations des régionallstes.
les campagnes de la presse et
l'écœurement des Jeunes n'ont
encore rien changé- On a trop
longtemps cru à Paris qu’il ne
s’agissait que de folklore, alors que
le mal était profond. Et trop
d’èius ins ulair es ont mésestimé le
phénomène, se contentant de rap-
peler qu'ils étalent les seuls repré-
sentants. donc les porte-parole
qualifiés des populations.
L'évolution était dès lors Iné-
luctable, d'autant que s'engageait,
dans la France entière, le pro-
cessus régionaliste. En 1970,
Georges Pompidou faisait enfin
de la Corse une région de pro-
gramme détachée de Provence-
Côte d’Azur.
Uns percée chez les jeunes
Mais, sur le plan Institutionnel,
la régionalisation, stoppée par le
« non » au référendum de 1969,
n’avançait guère. Les régionallstes
corses de 1968-1967 devenaient
autonomistes et durcissaient leur
action. Pourtant, la loi de 1972
dotait la Corse d’un conseil régio-
nal. élu, en fait, au suffrage unl-
LES MOUVEMENTS
AUTONOMISTES
• ABC (Action pour la re-
naissance de la Corse). Fondée
en 1067. Secrétaire général :
mot simeoal ; porte - parole :
Edmond suneorü. Primitivement
Action réglonaliste corne ; de-
mandait l'autonomie de gestion :
devient en 1973 Action pour la
renaissance de la Corsa, et
revendlaue un statut d'auto-
nomie Interne dans le cadre de
la République française, avec
« la reçoit nolisa ace juridique
du peuple corse ». Publie &
Bastia l’hebdomadaire Arritl
(Debout !). A préconisé l'absten-
tion ou le bulletin blanc à
l'élection présidentielle de 1974 ;
le plus Important des mauve-
menus autonomistes corses.
a PACA. (Parti du peuple
eoree pour l'autonomie). Né en
1914 de la fusion du Parti du
peuple corse (es -Front régfooa-
Uflte corne fondé en 1966) et du
Parti corse pour le progrès
(fondé en 1970). Direction collé-
giale ; principal animateur :
M. Antoine- Jacques Martini.
Revendique l'autonomie Interne
dans le cadre d'une France
socialiste. Publie & Ajaccio le
mensuel populu Corsu ; a pris
position pour M. François Mit-
terrand an deuxième tour de
l'électloq présidentielle.
• P.C.S. (Parti eoree pouç le
socialisme). Fondé en 1973 :
versel (tous les conseillers géné-
raux v figurent, plus les repré-
sentants d'Ajaccio et de Bastia),
et d’un comité économique et
social Mais, en avril 1975. le gou-
vernement faisait adopter un pro-
jet de loi divisant la Corse en
deux départements, de sorte que
le conseil régional devra rentrer
dans le droit commun : il ne
sera plus composé que de treize
membres au tien de cinquante et
un (quatorze en 1978. au lende-
main des élections législatives),
soit les cinq parlementaires, trois
représentants des deux conseils
généraux installés ie 15 septem-
bre prochain, deux représentants
d'Ajaccio et de Bastia. Quant aux
pouvoirs de ce conseil, ils demeu-
reront pratiquement inexistants.
Cette situation explique dans
une large mesure le succès des
thèmes autonomistes dans Jes
couches Jeunes du « peuple
corse», et l'apparition d*une re-
vendication de caractère nationa-
liste, exprimée par les organisa-
tions clandestines, le Front paysan
corse de libération r dissous par
petit groupe de militants socia-
listes autogestlonnalres animé
par M. Jacques-Pierre soutint.
Revendique Je droit é l'autodé-
termination du peuple eoree.
• UNION DE LA PATRIE.
Fondée en 1970 : présidente :
Mlle Gisèle Poli. Revendique
l'autonomie Interne.
Se eoot également prononcées
pour l'autonomie interne : la
Fédération eoree du P.S.U..
l ünion régionale des syndicats
CFJ3.T, les Jeunes Chambres
économiques d'Ajaccio, Bastia.
Balagne et Corte.
LES MOUVEMENTS
NATIONALISTES
CLANDESTINS
• F.P.C.L. (Front paysan corse
de libération). S'est manifesté
pour la première fols le 8 octo-
bre 1373 par des attentats i
l'explosif. Dissous par le conseil
des ministres du 29 janvier
1974; n'en poursuit pas moins
ses activités.
• GHJJUSTIZIA PAOLINA.
S'est manllesté pour la première
fols le 23 mare 1974 par l'atten-
tat contre une Caravelle d'Alr-
Inter sur ('aéroport de Bastia.
Les deux mouvements clan-
destins revendiquent un Etat
souverain, donc l'indépendance :
condamnent l'autonomie, qu'ils
Qualifient de « rAlormista ».
le gouvernement le 29 Jan-
vier 1974) et Ghjlustizta PaoUna.
U ne fait de douté pour per-
sonne que la b i -départementali-
sation ne constitue, sur le pia q
politique, qu'un cautère sur une
jambe de bois et que U micgi»n
de M. Libert Bou — strictement,
économique — est venue trop
tard. Le sentiment de frustration
de la jeunesse corse a aujourd'hui
atteint — pour beaucoup — un
point de non-retour. Ceux qui
naguère encore se contentaient de
la ferveur sont maint enant exal-
tés. Ainsi s'expliquent certaines
réactions et certains événements.
L’Irlande de la France?
En 1973, le journal la Nvova
Sardeçna (qui paraît & Sassarj,
en Sardaigne) publiait un repor-
tage sur l'ile sous le titre : « La
Corse. l’Irlande, la France. »
On avait haussé les épaules à
Ajaccio et & Bastia. Les craintes
de r « irlandlsatton » semblent
aujourd’hui se préciser, et 11 est
douteux que la répression soit la
solation Trop de temps a été
perdu, trop d’occasions manquées,
trop de problèmes fondamentaux
sont encore en suspens, trop d In-
compréhension marque encore les
aspirations des insulaires. C’est
d'ailleurs pourquoi le comité éco-
nomique et social régional, una-
nime, avait, le 24 juin dernier,
posé un préalable politique à la
réussite de la charte de dévelop-
pement élaborée par M. Libert
Boa : l'adaptation des lois électo-
rales pour mettre fin à la fraude
et l'élection de l'assemblée régio-
nale au suffrage universel et &
la proportionnelle. A ia majorité,
le 10 juillet, le conseil général,
qui se réunissait pour la dernière
fois avant d'être divisé en deux,
a aussi demandé une telle élection
et l’institution d'un exécutif régio-
nal issu de l'assemblée.
Le problème corse n'est plus
aujourd'hui une affaire de crédits,
n est devenu une affaire poli-
tique Les Corses, dans leur Im-
mense majorité, sont et se sentent
Français. Qu'ils soient régiona-
lisé ou autonomistes, qu’ils votent
À gauche ou à droite^ Us forment
maintenant plus que jamais, le
vœu ardent parce quHs tiennent
avant tout & la paix civile, que
le pouvoir politique national
prenne enfin une conscience
exacte de la situation, et les
mesures oui s'imposent. Alors.
1' « lrlandisation » n'aura été
qu'une prophétie de malheur et
les liens de la Corse avec la France
continentale, loin de se distendre,
iront au contraire s'affermissant
PAUL S1LVANI.
CHATEAUROUX,
CONCOURS D' ARCHITECTES-PROMOTEURS
POUR LA RENOVATION D'ILOTS
DU CENTRE VILLE.
"O Châteauroux,
Ville Iq plus laide de France” (Jean Giraudoux)
Depuis cette boutade Châteauroux a bien changé,
mais le. centre-ville se dépeuple
au profit des quartiers périphériques.
Pour stopper cette hémorragie et donner aux castelroussins
un cadre de vie agréable,
Châteauroux a décidé- de remodeler le centre de sa Ville.
Une telle réalisation doit également assurer
le renom de Châteauroux â l'extérieur.
Châteauroux organise donc un concours
portant suri hectare 1/2 de logements,,
commerces et bureaux â réaliser en centre ville.
Si vous êtes une équipe de promoteurs immobiliers -
architectes - urbanistes ayant le goût du beau,
du fonctionne! et Je sens des réalités économiques,
Châteauroux attend votre participation à ce concours.
Les demandes d'agrément sont à adresser
avant le 12 Septembre 1975, â la
Société d'Equrpement de L'Indre
14, place Saint-Cyran
36000 CHATEAUROUX
TéL 16.54/34 26 31
De l’autonomie à l’indépendance
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“ïUs hüïiosmjx
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SïBw»*
LES ÉVÉNEMENTS D'ALÉRIA
Réactions et commentaires
DANS LES MILIEUX
POLITIQUES NATIONAUX
• M. André Bord . secrétaire
d'Etat aux anciens combattants,
secrétaire général de 1UDJI.
rend hommage aux deux tués des
forces de l’ordre, se félicite de la
fermeté du gouvernement devant
des « actes de subversion crimi-
nelle mettant en cause l'unité na-
tionale » et appelle les Corses à
sa rassembler autour de leurs élus
et à poursuivre l'œuvre de déve-
loppement déjà accomplie par la
V* République.
• U. Alexandre Sangutnetti.
ancien ministre, ancien secrétaire
général de l*tJJ>Jl., a déclaré,
lundi 25 août, au micro de France-
Inter : k II faut interdire tous les
mouvements autonomistes parce
qu'ils sont une atteinte évidente
à l'unité de la nation et de la
République, qui est le fondement
de tous les régimes français,
quelles que soient les couleurs de
ces régimes. »
M. S&nguinett! a déploré, en
outre. < la diminution du senti-
ment national dans les pays d'Eu-
rope occidentale » qui est due.
selon IuL essentiellement au « li-
béralisme. qui n’est qu’une exalta-
tion de l’individualisme et qui. à
la limite, mène à la destruction
d'une communauté. Les hommes
se rattachent à leur petite com-
munauté parce qu’ils ne croient
plus à leur grande communauté ».
• M. Jacques Dominati, secré-
taire général des républicains in-
dépendants. a estimé que l’actuel
gouvernement avait, en un an.
fait plus pour la Corse que ses
prédécesseurs en' plusieurs années.
ÏÏ a ajouté : « Alors je dis que
c’est dommage. On sait très bien
que la violence entraîne la vio-
lence et si rautorité de l'Etat
n'était pas respectée... pauvre
Corse... »
O Le bureau national du P. S. U.
estime que le gouvernement porte
l'entière responsabilité de ce qui
vient de se passer en Corse en
révélant que son comportement
était celui d'un « colonisateur ».
Le bureau national du P.S.TJ.
estime nécessaire la réalisation
d’un front des travailleurs et de
la jeunesse corses.
• Le Front progressiste f gaul-
liste d’opposition i constate que.
k fidèle à sa théorie de l’élimina-
iûm des marginaux, le prince
Poniatowski fait intervenir la
force armée contre les manifes-
tations justifiées des autonomistes
corses », et ajoute : « En 1969 .
le général de Gaulle avait proposé
au peuple français les grands fon-
dements d’une véritable régionali-
sation. seule capable de résoudre
les problèmes du peuple corse.
Ceux-là mêmes qui firent échouer
ce projet s'engagent aujourd’hui
dans un processus d'oppression,
voulant refaire en Corse ce qu’üs
n'ont pu réussir à faire en Al-
gérie. »
(An référendum sur la rtcicoali-
satlon de 19 £9. M. Giscard U Estatn-
s'était prononcé pour le * non »-l
• L’ARIL (Action républicaine
indépendante et libérale.» constate
« que le sang français a coulé et
que le ministre de l’intérieur
autant que les agitateurs portent
une lourde responsabilité ».
• M. Jean-Paul Fasseau. pré-
sident de VUjJJ*. i. jeunes gaul-
listes) critique l’attitude du gou-
vernement devant « les derniers
incidents qui se sont produits
chez les harkis ou chez les auto-
mistes corses *• . ,
« Il faut bien admettre, ajoute-
t-il, que l’actualité récente nous
permet de douter de l'efficacité
du ministre de l’intérieur quant
à la protection des individus, des
biens ou de notre potentiel indus-
triel. »
CHEZ LES POLICIERS
F.O. : La fermeté eût été
préférable avant.
« Plus que toute autre catégorie
professionnelle, déclare la Fédé-
ration syndicaliste Force ouvrière
de la police nationale, la police.
dans son ensemble, ressent dou-
loureusement les effets du drame
d’Aléria, qui endeuille les familles
et les amis des victimes. Elle par-
tage les sentiments de lassitude et
de découragement qui régnent au
sein des unités de la gendarmerie
nationale et des C.R.S. engagées
dans des opérations de maintien
de l'ordre en Corse, lesquelles ont
vu passer devant elles, sans pou-
voir intervenir, arrogants et t arme
à la bretelle, les meurtriers de
leurs propres camarades.
\ » Si la Fédération approuve
pleinement les consignes de fer-
meté données aux forces de l ordre
par MM. Chirac et Poniatowsa.
elle regrette qu'elles aient été
données après et non avant le
massacre. Ce n'est pas lorsque
l’irréparable est commis qu’a faut
froncer les sourdis et élever la
voix, n faut savoir, lorsque la
situation l’exige, prendre les deci-
m a
sions qui s’imposent ne serait-ce
que pour éviter que ne coule le
sang d’innocents dont la seule
vocation est « servir r.
» A Aléria. la responsabüite des
autorités locales est. à notre ans,
écrasante. Face A des exaltés irres-
ponsables. prêts à tout, qui se
rendent à une négociation l'arme
ou poing, ü faut opposer autre
chose que les poitrines des forces
de l’ordre. »
O Le Syndicat indépendant de
ui police nationale (gardiens de
la paix) exprime « sa profonde
réprobation et son inquiétude ».
« La situation n’est pas surpre-
nante, dit-)l. Elle n’est que le
prolongement et la conséquence
d’un libéralisme excessif maintes
fois souligné par les responsables
syndicaux, »
Le Syndicat attire l’attention
des pouvoirs publics « sur l’aug-
mentation des situations qui ten-
dent à remettre en cause le fonc-
tionnement normal des régies
propres à un pays démocratique
et à sa sécurité intérieure ».
ATTEINTE A f UNITE* NATIONALE
tm
WM
ATTEINTE A L'UNITE MONDIALE
(Dessin de KOXK.J
EN CORSE
LE MAIRE D’ALÉRIA : Us
possibilités de dialogue
ont-elles été épuisées?
Le maire d’Aléria, AL Xavier
Carlottl. a réuni, le 25 août, à la
mairie de la localité, une confé-
rence de presse.
«Je pose, a-t-il dit. aux auto-
rités locales trois questions ;
1 1 les possibilités de dialogue ont-
elles été réellement épuisées ? ;
2» pourquoi la décision de donner
l’assaut a-t-elle été prise si rapi-
dement *’ ; 3> Pourquoi, une fois
l'assaut décidé, a-t-il été donné
clans des conditions aussi légères ? »
Le maire d'Aléria estime qu'« Ü
«e semble pas que, mises à part
les négociations formelles d'usage
en la matière, on soit allé aussi
loin qu'il était possible et humain
de le faire ». Après avoir regretté
la précipitation » avec laquelle
l'assaut a été donné contre la cave
vinicole. M. Carlotti énumere les
moyens matériels Importants dont
disposaient les forces de l'ordre,
et déplore que des troupes aient
été envoyées à l'attaque insuffi-
samment protégées.
• Les délégations des partis et
mouvements appartenant à la
majorité présidentielle (U-DJL,
R.L. réformateurs et Comité cen-
tral bonapartiste) se sont réunies
le 25 août au matin à l’hôtel de
ville d’Ajaccio. Ils ont fait
connaître -i leur intention de pu-
blier très prochainement une dé-
claration commune ». Mais, ajou-
tent-ils. « dès à présent, ils assu-
rent le gouvernement de leur
appui total, ns appellent la po-
pulation au calme et a b
réflexion ».
• La fédération de Corse du,
parti socialiste estime que 1 ex-
pression démocratique par le suf-
frage universel a été bafouee
dans l'ile par Ja fraude et repro-
che au régime d'avoir accentué
sa politique de classe Notamment
dans le domaine agricole. A Aie-
rla. le P.S. accuse « le gouver-
nement d'avoir réduit la discus-
sion à sa plus simple expression.
Après le simulacre de ncgocuztum.
les forces dites de l'ordre ont
chargé brutalement, selon un pro-
cessus qui rappelle les répressions
coloniales. L’action et les aecza-
rctions officielles masquent et
déforment la réalité sociale, eco-
nomique et politique du problème
pour couvrir les intérêts du grand
capital. Pour cela, le gouverne-
ment ira-t-il jusqu'à utüiser la
Cour de sûreté de l'Etat » Le
parti socialiste rappelle solennel-
lement son opposition formelle a
toute juridiction d’exception ».
• La C.G.T. de Corse condamne
les méthodes « à caractère fascl-
sant i et estime que. seul, le ras-
semblement de toutes les forces
démocratiques pour l’action de
masse et de classe pourra imposer
au pouvoir une véritable régiona-
lisation.
O Mgr Jean-Charles Thomas.
évêque d’Ajaccio. anpeUe. ap^s
avoir réuni sou conseil épiscopal,
tous les hommes de boone vo-
lonté à la réflexion, et les invite
à ouvrir le dialogue pour une
concertation constructive.
m La FJ)£ÆJL (Fédération
départementale des syndicats
d’exploitants agricoles) demande
la libération d’Edmond Simeon)
afin d’arrêter c 2e processus bien
connu de l'escalade répression-
violence -répression ».
0 Le bureau politique du
PJ*.CJl. (Parti du peuple corse
p o u r l'autonomie), deuxième
mouvement autonomiste de l’ile.
de tendance socialiste. lance etm
avertissement solennel au prési-
dent de la République et au
gouvernement pour qu’ils com-
prennent que, seuls, 2a libération
de Dominique Capretti et d’Ed-
mond Simeoni et l'arrêt de toutes
les poursuites pourraient consti-
tuer le gage de la volonté du
pouvoir de ne pas continuer
l'épreuve de force contre la
Corse ».
• Le groupement interprofes- \
sionnel des vins de l’ile Corse, qui ,
regroupe la plupart des associa-
tions viticoles et agricoles de l’Oe,
« met en garde » les pouvoirs pu-
blics contre « l’erreur qui consis-
terait à rechercher une solution
dans une répression massive ».
« Dans le cas d’une répression
massive qui toucherait essentiel-
lement le monde agricole corse, le
groupement décline toutes res- .
ponsabüités quant à ses cansê - 1
quences. »
O Les Corses de Paris « s’incli-
nent devant les corps des mal- '
heureuses victimes, mais rejettent ,
toute la responsabilité sur l’atti-
tude sans nuance de l’autorité, i
Une terrible répression risaue de
s’abattre sur" les patriotes corses
et, par voie de conséquence, sur le
peuple corse tout entier. Les
Corses, associations corses el amis ,
de la Corse, ne doivent pas rester \
indifférents et peuvent apporter
leur soutien en écrivant à Mme G.
Clément, 12, square du Pont-de- \
Sèvres, 02100 Boulogne - Billan- i
court ». 1
• Les Fils de rapatriés d’origine I
corse de l'Associations des fils de 1
rapatriés « lancent un appel so- j
lennel à l'ensemble de leurs '
compatriotes corses pour leur de-
mander de ne pas suivre la mino-
rité d'extrémistes qui cherchent
par tous les moyens à ouvrir les
voies de la violence ».
DANS LES MOUVEMENTS
RÉGIONALISTES
• a Lutte occitane » déclare :
a C’est le ministère de l'intérieur
qui porte la responsabilité des
morts » et demande, outre la
libération des autonomistes cor-
ses incarcérés, la dissolution de la
Cour de sûreté de l’Etat.
Lutte occitane dénonce toute-
fois « certaines orientations natio-
nalistes. voire racistes et petites-
bourgeoises apparues dans PARC »
et ajoute : « La libération des
minorités nationales est indisso-
ciable de la lutte pour le socia-
lisme. » Elle condamne la prise
comme otages de travailleurs
immigrés.
0 Le mouvement socialiste occi-
tan Volem viure ai Pais : a Le
pouvoir central a refusé d'étudier
les légitimes revendications for-
mulées par les autonomistes. C’est
lui qui porte l’entière responsabi-
lité des morts et des blessés. Par
ce comportement, le pouvoir per-
pétue les méthodes employées ü
y a quinze ans contre le peuple
algérien. (...) Ce n’est pas de
quelques milliards dont la Corse
a besoin, c'est la liberté pour les
Corses d’être maîtres chez eux. »
0 Le FLJB.-A.LJ}. (Front de
libération de la Bretagne) s consi-
dère que 2es gendarmes français
sont victimes de la politique de
répression provocatrice et fasd-
sante du ministre Poniatowski »,
déclare ne pas reconnaître la
Cour de sûreté de l’Etat français 1
et réclame la libération immédiate <
d'Edmond Simeoni !
UNE DIZAINE
D’AUTONOMISTES
APPRÉHENDÉS
( Suite de la première page.) .
C’est dans le souci d'éviter des
Incidents qu'à la demande des pou-
voirs publics le groupement de foot-
ball professionnel a décidé de repor-
ter à une date ultérieure la ren-
contre de football Bastie-Nice, qui
devait avoir lieu à Bastia le 27 août.
De leur côté, prévoyant l’Inter-
diction de leur mouvement, les mili-
tants de l'ARC préparent leur entrée
dans la clandestinité. Par petits
paquets, tous les dossiers et fichiers
ont été déménagés du siège de
l'ARC et répartis dans des cachettes
sûres. Des numéros de téléphone
ont été distribués aux cadres du
mouvement pour qu'après la fer-
meture de leur local l'activité mili-'
tante puisse suivre son cours.
L'opfnion — et en particulier des
syndicats de policiers — continue
de s'interroger sur les circonstan-
ces du drame d’Aléria, les explica-
tions du ministre de l'Intérieur
étant loin d’avoir apporté toute la
clarté souhaitable. Ainsi on ne
connaît toujours pas les résultats
de l’autopsie des deux gendarmes
tués au cours de la fusillade, ce qui
permettrait de savoir quel .genre
d’armes — de chasse ou de guerre;
automatiques ou non ? — ont été
employées par les autonomistes.
En Sardaigne, dotée d’on statut spécial
les mouvements autonomistes recueillent moins de 6 % des voix
Rome. — Les hommes politiques
sardes brandissent de temps é autre
la menace de l’autonomisme, voire
même du séparatisme, afin d’alerter
to pouvoir central sur la situation dif-
ficile de leur lie. Un ancien président
démocrate-chrétien du conseil régio-
nal lançait récemtr ni cet avertisse-
ment : - Il est de notre devoir d’aver-
ti » la classe dirigeante nationale. Tôt
ou tard, la surdité pourrait noua pous-
se/ A considérer les problèmes
sardes de notre seul point de vue.
avec toutes les conséquences que
cette option Implique. -
Le - sardlsme » existe. Il a môme
éie reconnu par le gouvernement ita-
lien Dès février 1948, la Sardaigne
était dotée d’un statut spécial. Celui-
ci affirme la compétence du conseil
régional dans la gestion de secteurs
importants tels que la construction,
les travaux publics, les transports et
■e tourisme. Les moyens financiers de
celte politique locale sont prélevés
sur place par le biais d’impôts et de
taxes. Il ne reste plus au pouvoir
centraf qu'à débloquer périodique-
ment des sommes Importantes pour
la mise en valeur de ta Sardaigne.
Comme le reste de l’Italie
Le - sardlsme - a été entretenu de
longue date par l'insularité de C8tte
province et forcé par les invasions
étrangères qui ont déferlé régulière-
ment. dés le sixième siècle avant
Jésus-Christ. Cette situation particu-
lière, sur laquelle viennent se gref-
fer tous les problèmes traditionnels
du Mezzoglomo italien, pourrait-elle
provoquer des formes violentes de
revendication ? A la fin de juin 1974.
la police arrêtait, à Cagliari, un étu-
diant. Luigi Pilia, qui avait la garde
d'un dépôt de dynamite et qui était
en possession d'un plan prévoyant la
destruction d'une caserne de carabi-
niers. des sièges des partis démo-
crate-chrétien et social-chrétien, de
même que l'enlèvement de plusieurs
hommes politiques sardes. '
Huit personnes furent envoyées en
prison, sous l'accusation de • cons-
titution de bandes armées ». Cette
affaire fut vite oubliée, car elle
survenait â un moment où la police
découvrait des dizaines d'organi-
sations terroristes. Ce n'était pas
ia Sardaigne, mais le problème du
terrorisme qui préoccupait à l'époque
le gouvernement Italien.
Depuis la fin de la première
guerre mondiale, le Parti sarde
d’action (P.SA.) représente une
certaine forme d'autonomie, dans le
respect absolu des Institutions en
place. Son audience est modeste.
Vieillissement ou manque d’autono-,
mistea convaincus ? Le P.SA. n’a
recueilli que 3.1 °/t des voix aux
élections régionales sardes de juin
197A. Ses candidats au conseil
0 Aux Antilles, où il a rencon-
tré les responsables locaux de
1TLDJL, m. Lucien Neuwirth, !
secrétaire général adjoint du mou- ,
veinent, a déclaré : « La volonté
de PU J) JR. est qu’à travers la \
départementalisation économique
on aboutisse à l’intégration pure 1
et simple de la Guadeloupe à la
nation L'année 1976 doit être
celle du choix net et définitif.
» Autonomie ou intégration
totale, ü n’y a pas de solution
intermédiaire, car Itncertitude
politique empêche les investisse-
ments de capitaux et freine la
mise en œuvre des mécanismes
économiques du AfarcAé com-
mun. » !
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avant leur départ
Joindre la dernière bande
d'envoi à toute correspondance
Veuille» avoir PobDgeanee de
rédiger tons les noms propres
en caractères d'imprimerie.
Oe notre correspondant
régional se présentaient d’ailleurs
sur une liste commune avec le p’arti
communiste. L’auîra fraction • sar-
dista - 6’étalt associée au parti
républicain, mais n'avait obtenu.
•Ile aussi, qu’un score modeste.
2.6 % des suffrages exprimés.
Ainsi, la seule expression légale
et bien établie de l’autonomisme
sarde a été. obligée, par absence
d’adhérents et de moyens, à se
placer sous la protection des partis
nationaux, dont ia direction se
trouve A Rome- La Sardaigne vote
comme le reste de l'Italie, ni plus,
ni moins. Là aussi, la démocratie
chrétienne a subi l'inévitable reflux,
lors du référendum sur le divorce,
en mai 1S74. et aux élections régio-
nales, un mois plus tard.
Faut-fl chercher l'autonomisme,
par exemple, dans le mouvement
politique et culture] Citta-Campa-
gna qui a créé les Editions natio-
nales sardes ? Une autre organi-
sation, qui s’intitule : Mouvement
contre le colonialisme, édite un
mensuel partiellement rédigé en
langue sarde et qui tire à sept mille
exemplaires. Des slogans s’inscri-
vent parfois sur les murs blanchis
par le soleil : « La Sardaigne — co-
lonie ». ou encore : « Emigration
= déportation. » Mais quelle est
l'audience de ces associations qui.
Il convient de le souligner, n’ont à
aucun moment prôné la violence
pour faire appliquer leurs revendi-
cations ?
Les problèmes - qu'elles posent .
semblent davantage relever du destin
malheureux du sud italien que du
sardlsme. Citta - campagne avait
organisé, il y a deux ans, une
conférence-débat, non pas sur le
thème de ia Sardaigne, mais sur
celui du mezzo- giorno et colonia-
lisme. Ce - colonialisme » est
évidemment celui que pratique le
nord Industriel de l'Italie, avec la
complicité du pouvoir central. On
dénonce ces Industriels de Milan et
de Turin qui s'implantent dans le
Sud pour bénéficier des subven-
tions prévues par la loi. Ils créent
des Industries à grande rentabilité,
mais qui ont un besoin limité de
main-d’œuvre locale. L’emploi baisse
en Sardaigne.
Un Sarde sur quatre travaille,
alors que pour l’ensemble de ma-
lle la moyenne est de un citoyen ac-
tif sur trois. Pour 5,1 % ta popule-
Uon est au chômage et si ce chiffre
est faible, c’est sans doute parce
que sur un million et demi de
Sardes trois cent mille travaillent
dans le Piémont, en Lombardie, en
Allemagne ou en Belgique, c’est-
à-dire dans tous les cas à l’étran-
ger.
L'absence de réactions violentes
en Sardaigne, malgré les difficultés
économiques et sociales, s'explique-
rait-elle par le fait qu'en Italie le
pouvoir n'a jamais été centraliste
et qu'il ne prend pas l'aspect d'un
ogre menaçant, dévoreur, qu'il faut
abattre ? Il reste que, malgré le
statut spécial dont jouit ta Sar-
daigne, Rome participe puissamment
à son développement par des
injections de sommes Importantes.
MIas de quellB façon est répartie
cette aide? Et c'est tè que, fina-
lement, les problèmes de la Sar-
daigne rejoignent ceux de tout le
Mezzoglomo. Le pouvoir local démo-
crate-chrétien, depuis la fin de la
guerre, n'a pas manqué, bien enten-
du, de profiter de cette répartition
des richesses pour essayer de déve-
lopper son Implantation et son
influence. Là comme ailleurs, le
• clientélisme » a pris des pro-
portions inquiétantes. L'usure du
pouvoir devint évidente eux élections
régionales sardes de juin 1974. Le
parti communiste enregistra une
avance de 7 a /o des voix par rapport
â la consultation locale précédente.
C’était en somme un avant-goût de
ce qui allait se passer, un an plus
tard, le 15 juin 1975, dans les
aubes réglons d'ItaHe. La Sardaigne
semblait Ignorer toute vocation sépa-
ratiste se limitant è participer à
cetto cruelle punition que l'électorat
italien, dans son ensemble, s'apprê-
tait à donner è la démocratie chré-
tienne, pour la première fola depuis
trente ans. — (Intérim.)
POLICE
li HPOBTUIT H IA PUE K SEASÜOIM
Nous avons reçu de M. Jean
Feidt. président du comité du per-
sonnel du Parlement européen,
membre de la commission exécu-
tive du parti socialiste de Meur-
the-et-Moselle, la lettre suivante :
Le Monde dn 19 août 1975. sous
la rubrique c Faits divers ». page 8.
dans une correspondance, évoque
la brutalité avec laquelle la pouce
de Strasbourg est Intervenue â
l'encontre d'un citoyen britan-
nique. Il rappelle, i» fine, des
faits analogues qui ont eu lieu â
Strasbourg au mois de juin et
dont ont été victimes un membre
et trois fonctionnaires du Parle-
ment européen.
Il est à croire que la police de
Strasbourg entend se faire une
spécialité des brutalités à l'en-
contre des étrangers qui ont
besoin d'y séjourner. Mais, à pro-
pos de « l’affaire du mois de
juin », il faut aller plus loin.
Pour l’heure, aucune indication
n’a été fournie, ni par le préfet
ni par le ministre de l'intérieur,
quant aux suites données aux
demandes d’éclaircissement du
président du Parlement européen
et aux demandes de garanties et
de sécurité émanant du comité
du personnel. Le ministre de l'in-
térieur n'a même pas répondu â
la question écrite qui lui a été
adressée par deux parlementaires
français, membres du Parlement
européen, MM. Carpentier et
Lagorce.
Pourtant, lors de la confronta-
tion qui a eu lieu à la préfecture
de Strasbourg, en présence du
directeur du cabinet du préfet,
des responsables de la police
strasbourgeoise, d’un émissaire de
l’inspection générale de la police,
du directeur du cabinet du pré-
sident du Parlement européen, de
deux représentants du personnel
du Parlement européen et d’un
parlementaire social - démocrate
danois, sp écialis te de droit Inter-
national, les quatre victimes des
brutalités policières ont identifié
formellement, parmi les policiers
présents, deux auteurs des coups
et ont indiqué qu'elles pensaient
qu’un troisième policier présent
leur semblait avoir participé à
l'opération.
Elles ont reconnu et identifié
formellement le seul policier en
uniforme présent lois de l'affaire
et ont signalé qu'il avait été très
correct.
Les quatre Danois ont égale-
ment décrit, avec précision, un
policier qui avait été particulière-
ment violent et qui. comme par
hasard, était absent lors de la
confrontation.
Tout cela apparemment n'a eu
aucune utilité. A ce jour, .rien n’a
été fait ni - même indiqué quant
aux mesures que les autorités
françaises comptaient prendre
poux éviter le renouvellement de
tels faits. L’an tari té préfectorale
a simplement déclaré verbale-
ment et par téléphone que l'en-
gagement d’une procédure judi-
ciaire stoppait toutes les actions
administratives.
L'exemple cité par votre corres-
pondant montre bien, dans tous
les cas, qu'aucune instruction n’a
été donnée aux policiers stras-
bourgeois pour que le moindre
contrôle d'Identite ne se trans-
forme pas en une atteinte & la
dignité humaine.
H est bien évident que nuisent
à la réputation de Strasbourg,
vme européenne, ceux qui se tai-
sent et acceptait de tas faits,
même si dans certains milieux
strasbourgeois l’on tente d'accré-
diter la thèse que ce sont les vic-
times et ceux qui les défendent
qui en portent la responsabilité.
Evidemment, le meilleur moyen
d'éviter une telle accusation est
sans doute de ne jamais rencon-
trer un policier à Strasbourg.
V
Page 8 — LE MONDE — 27 août 1975 •
SPORTS CARNET
Fooibatl
Naissance*
IA COMPOSITION
DE L'ÉQUIPE DE FRANCE
POUR RENCONTRER L'ISLANDE
— St Jacques Boaurud et Mme,
née Annette Kahn, ont La lois d’an-
noncer la naissance de
Marianne,
le 20 août 1975.
15. .rue Lagrange,
75005 Paris.
L’équipe de France qui doit ren-
contrer l’Islande le 3 septembre, à
Xante*, en Coupe d'Europe des
nations, a été composée comme
soit :
Gardiens de but : Baratelli (Nice),
Dropsy (Strasbourg).
Défenseurs : Domenech (Lyon),
Trésor. Bracc) (Marseille). Lapez
(Saint-Etienne), Adams (Nice).
Milieu de terrain : Miche: (Nan-
tes), Hock, Caillou (Nice), Bereta
(Marseille).
Attaquants : Rocheteau (Saint-
Etienne), Molitor (Nice). Coste
(Lille), Enron (Marseille). Gallice
(Bordeaux).
— Bénédicte et Daniel Closeau
sont heureux d'annoncer la nais-
sance de
A a ré U en,
le *22 août 1975. & 10 h. 22.
48. rue de U Tranchée.
88000 Fol tiers.
— Mme Marcel Callleau. née
Louise Henry-
Mile Anne Cal 11 eau.
M. et Mme Louis Cailles u,
Marcel et Isabelle.
M- MessaouL
ont la donleur d'annoncer le décàa
de leur époux, père, grand-père et
associé
K. Anselme -Marcel CAILLE AV
i Palmes académiques)
survenu le 23 août. A Parts.
La cérémonie religieuse aura Ueu
le mercredi 27 août. & 11 h. 30. en
l'église de ChAtel-Chéhéry.
Pries pour lui.
Cet avis lient Ueu -de faire-part.
45, boulevard de Montmorency.
75016 Parts.
08350 Châtel-Cfaèhéry - Grand pré.
— François Moppert et Martine,
née Richard. Florence. Jacques et
Béatrice ont la Joie d'annoncer la
naissance de
Clotllde.
le 23 août 1975.
8 bis. rue Jules-Verne.
91120 Palaiseau.
SPELEOLOGIE- — Le record du
monde de profondeur établt il
y a une dizaine de jours par une
équipe tarbaise à La Pierre -
Saint- Mari in a été battu de plus
de 60 mètres, lundi 25 août, par
une équipe anglo-américaine. En
accédant au réseau par une
nouvelle entrée Qu'ils ont décon-
certe. les spéléologues ont
atteint la cote — 1 330 mètres.
Décès
MUSÉES
— On - nous prie d’annoncer ls
décès de
M. Oussama ACHOU,
ancien élève
de l'Ecole polytechnique,
doyen de la faculté
des sciences de la gestion
sorvenu le 16 août. & Ottawa. I
Le décès est survenu le 16 août. :
à Ottawa.
Le service religieux et l'Inhuma-
tion ont eu Ueu & Beyrouth, le
31 août.
Cet avis tient Ueu de faire-part.
Mme A. chou.
Immeuble Acbou,
prés du pont,
Aley (Liban)
LES GARDIENS SE PRONONCENT
MERCREDI SUR LA POURSUITE
DE LA GRÈVE
Le personnel des musées na-
tionaux se prononceront mercredi
sur la prolongation de la grève
reconductible commencée le
20 août : celle-ci devait durer six
jours, mai»; le mouvement a été
Inégalement suivi.
Inégalement suivi.
Les syndicats continuent de
réclamer des négociations : Us
veulent obtenir du gouvernement
un projet de réforme statutaire.
Après le « refus de dialogue des
responsables du ministère a (une
demande d’entrevue a été refusée
lundi), les organisations syndi-
cales C.G.T, C.F.D.T., C-F.T.C_
FEN et F.O. déclarent dans un
communiqué qu' « une telle atti-
tude de r autorités ministérielle
traduit le mépris dans lequel on
tient les personnels et leurs re-
présentants syndicaux, mais éga-
lement le désarroi des pouvoirs
publics ». « Cette désinvolture
risque d’entraîner de vives réac-
tions de la part des personnels ».
conclut le communiqué.
— Le docteur ec Mme René Acber-
mann. ses parents.
M et Mme Philippe Acfcermann,
M. et Mme Pierre Ackermann et
leura filles, ses frères, belles- scaurs
et nièces.
Et toute leur famille,
ont la douleur de faire part du
décès de
Jean ACKERMANN,
survenu le 14 août 1975. à Wanel
(Somme), à l'Age de vingt-deux ans.
Les obàèquee religieuses ont été
célébrées à Wanel suivies de l'Inhu-
mation an cimetière parisien dTvry.‘
27. rue Vergnland.
75013 Paris.
Cet avis tient lieu de talre-part.
— Mme Lucie Caudron-Caveualle.
son épouse.
M. et Mme René Caudron-
CavallUe et leura enfants. Emmanuel
et Cécile. ’
M. et Mme Francis Caudron-Bury.
M. et Mme Y van Caudron - Las-
se liera.
ses enfants et pellts-eaTaots.
M. et Mme Henry Caudroa-
Ooormaghtlgb.
M. et Mme Jean Caudron-WU-
Uaume.
ses frères et beUee-aœurs.
M. et Mme Emile CavenaUe-Funck.
ses beau-frère et belle-scaur.
Parents et aillés.
ont la profonde douleur d'annoncer
ls décès de
M Marcel CAUDRON.
administrateur -directeur
aux Câblerles et Corderles
du Haln&ut.
né A Halne-3alst-PauL le 21 dé-
cembre 1905. et décédé à Dour. le
24 août 1975. fidèle à ses convictions
philosophiques.
Les funérailles civiles auront Ueu
le mercredi 27 août 1975 & 11 heures.
Réunion à la maison mortuaire.
7, rue Emlle-Eatiénraart, A Dour.
à 10 h. 45.
Le présent avis tient lieu de
falre-port-
— On noua prie d'annoncer le '
décès de
Andrée BTJGARD.
épouse Jacottn.
survenu A son domicile. 2. rue I
Lakanal, à Sceaux (Hauts-de-Seine). 1
le vendredi 22 août 1975. dans sa ;
cinquante-troisième année.
L'Inhumation a eu Ueu a Arbot
(Haute-Marne), le mardi 26 août,
dans r lut imité familiale.
De la part de :
Son mari :
M. André Jacotis.
Ses enfants :
M. et Mme Jean-René Soulié et
leurs enfants.
Mlles Martine et Geneviève
JsootLo.
Ses frères et sœurs :
M. et Mme Pierre Hugard et leurs
enfanta,
M. et Mme Jean Hugard et leura
enfanta.
M. et Mine Emile Jacoiln.
Mlle Thérèse Jocotln.
Arbot. 52210 Arc-en-Barrols.
2. rue LafcanaL
92330 Sceaux.
— Mme Georges Damas,
M. et Mme Michel Damas et leurs
enfants.
2. rue Chomel.
75007 Parla.
Mlle Madeleine Damas.
M- et Mm e Florta Grand varie L
M_ et Mme Jacques Van den Hovo.
Mm e Monique Qntadr&rlei.
et leura enfants.
Les familles Catry, Briquet.
Duprey,
ont la douleur de faire part du
décès de
M. Georges DAMAS,
leur époux, père, grand-père, frère,
beau-frère et oncle,
survenu le 23 août 1975, dans sa
quatre-vingtième année, en son
domicile. 68. rue- Michel - Ange.
Parts (18*).
Les obsèques auront lieu dans la
stricte intimité familiale, en l’êgltoe
Sainte- Jeanne-de-Ch an tal porte de
Saint-Cloud. Parts fl«‘l. le mercredi
27 août 1975. A 8 h. 45.
— M- et Mme Jean-P. Bloch-Kahn
et leurs enfanta.
M. et Mme Jacques Bloch-Dreyfus
et leurs enfanta.
M. et Mme Jean-Jacques Agulhon-
Plc&rd et leurs enfanta,
ont la douleur de Taire part du
décès de
Mme Georges BLOCH,
née Angèle Picard,
dans sa quatre-vingt-neuvième année.
L'Inhumation a eu Ueu le 21 août,
dans la plus stricte Intimité.
22. avenue Emile-Zola.
59000 Lille. .
42. rue Raoul -Servant.
60007 Lyon.
19». rue de Vauglrard.
75015 paris.
— Les éditions Robert Laffont,
ont la grande tristesse de faire part
du décès accidentel de
Jacques LABOUR.
chevalier de la Légion d'honneur,
médaille militaire,
croix de guerre,
médaille de la résistance.
survenu le 23 soûl A l'Age de cin-
quante-trois ans.
Les obsèques auront lieu le mer-
credi 27 août. A 10 b. 30. en l'église
Sain t-Thomas-d’ Aquin (7').
8. place Salm-SuJplre.
75008 Paris.
— Le bureau de la Société fran-
çaise , d'étude du XVm* siècle
a la grande douleur de Taire part
du décès, survenu accidentellement
le 21 août 1975. de
M. Jean FABRE,
professeur honoraire
a la Sorbonne,
président d'honneur
de la Société rrançslse d'étude
du XVm* siècle.
[La bibliographie de U. Fabre a
paru dans « le Monde » du 26 août.)
— Ls société loter-Porum.
s la grande tristesse de faire part
du décès accidentel de
Jacques LABOUR,
son directeur commercial.
chevalier de la Légion d’honneur,
médaille militaire,
croix de guerre,
médaille de la résistance,
survenu le 21 août à l'Age de cin-
quante-trois ans.
Les obsèques auront lieu le mer-
credi 27 août, à 10 h. 30. en l'église
Salnt-Thomaa-d'Aquin |7*).
13. rue de la Glacière.
75013 Parts.
FEUILLETON
le beau Solignae
Paris, décembre 1809. —
Poignardé durant la fête don-
née pour son ma r ia g e avec
Louise de Farges. le beau colo-
nel de hussards Henri de Sc li-
gna c. dont la rie était menacée
par une péricardite, a eu le
temps d’abattre son assassin, le
marquis d’Oloua. Sa soeuz Am-
dreina. sons l’effet d’an poi-
son mortel, a assisté au drame.
Le beau Solignae eu réchap-
pera-t-il ?
chant à mettre à nu la plaie par
où pouvait s’envoler la vie.
Le médecin, les sourcils froncés.
examinait le sang et les sanies
qui bouillonnaient hors ae 1 b
plaie.
Tout & coup U se releva.
— n vivra, n’est-ce pas? dit
la mère d’une voix étranglée.
— Qu'y a-t-U à faire ? demanda
Louise, anxieuse.
— n n’y a rien a faire !
répondit Dupuytren d'un ton sin-
gulier.
Et, montrant un morceau de
SAUVÉ!
Au même moment, Solignae,
épuisé, sentait déjà autour de
ses tempes passer le froid de
l'agonie
Par la fenêtre, brusquement
poussée. Martial Castoret bondit
en même temps, les cheveux
hérissés, et se précipita, éperdu,
vers son colonel.
Mais les yeux du colonel se
fermaient et SoUgn&c perdait
connaissance, déjà sans mouve-
ment, sinon mort.
— Misère ! criait Castoret. Est-
ce qu'il vâ passer ainsi ? Est-ce
qu'on me l’a tué ?
H mit la main sur le manche
du poignard enfoncé dans la
poitrine du colonel et, pris d’une
anxiété terrible, 11 hésita un mo-
ment à arracher ce fer. comme
s’il eût dû enlever en même
temps la rie de celui qu’il
aimait.
Ses doigts frémissaient en tou-
chant cette arme, et les tremble-
ments convulsife en élargissaient
la plaie.
— SI Je le tuais en voulant le
sauver! se disait Martial dont
le sang se glaçait d'angoisse.
Mais non, si l'hésite. U meurt 1
La détonation du pistolet de
Solignae avait retenti comme un
coup de foudre au milieu de
l’hôtel en fête. Après le premier
moment de désarroi, on s’ètalt
précipité vers l’endroit d'où ve-
nait le bruit. Louise accourait,
éperdue, suivie de Mlle de La Ri-
gaudie, dont les jambes fléchis-
saient et qui, à demi folle de
terreur, s'écriait :
— Il y a donc des assassins
Ici?
Louise recula d'abord en aper-
cevant cette chose horrible : So-
lignac étendu, Agostino mort,
cette femme debout, semblable à
un spectre, et tout oe sang, ce
désordre affreux, ce salon élé-
gant imprégné (Time odeur si-
nistre de tuerie.
Mlle de La Riga u die, au
contraire, se précipita vivement
vers son Ois. et. S’agenouillant,
posa la tête pâle de Solignae sur
ses genoux, disant à Castoret :
— Est-il mort ?
Les yeux bleuâtres de la pau-
vre femme, agrandis par l’an-
goisse, étaient plus éloquents en-
core que sa parole
Martial ne répondait pas. 11
regardait couler te sang de ia
plaie béante.
— Un médecin ! un médecin !
s'écriait Louise... Le docteur Du-
puytren est ici 1 Qu’on l’amène !
Et de cette foule accourue, le
chirurgien sortît, écartant les
curieux, et, d'un mouvement ins-
tinctif, relevant les manches de
son habit vert, U alla droit au
Mais d’une voix humble et douce,
d'uni voix brisée, timbre déchiré,
mourant, déjà hors du monde :
— Madame, dit An dre) ma. Je
suis Ici pour mourir.. Je vous a)
haie- Que votre amour soit sa
joie !_ Celle qui n’êtalt pas digne
de lui. disparaît. Adieu !
plomb un peu aplati qu'il tenait
entre ses doigts :
- Jamais blessure ne fut plus
heureuse. dii-iL et à quelque
chose malheur est bon. L'hémor-
ragie nouvelle et la sortie de
ces sanies ont chassé hors de ta
piale la maudite balle qu) mena-
çait ia rie du colonel Ce que le
scapet du chirurgien était impuis-
sant à faire, la pointe du poi-
gnard l’a accompli ! Ce matin.
Je ne répondais pas que M de
Solignae eût un mois, eût un
jour à vivre. Ce soir. Je puis
dire : Il est sauvé 1
— Sauvé ! dit Louise avec un
Louise sentit un frisson de
pitié lui gagner le cœur, son
regard cessa d’être sévère, et sa
voix, murmurait déjà des paroles
d'oublL lorsqu'une épouvantable
crise secoua Andrélna de la tête
aux pieds
- Oh ! le poison était bon. dit
l’Italienne. C'est mon frère qui
Vflvalf nrèonrè ! Fsmlllp riamnpp!
l'avait préparé ! Famille damnée!
Dupuytren étendit le bras et.
appuyées sur lui. Andrélna mou-
rut debout, Lais-Htm tomber sur
le tapis, taché du sang de Sofi-
gnac et d’ Agostino son étemel
bouquet de roses.
— Ces fleurs, avait- elle dit.
dureront plus que moi !
cri de joie proronde
— Sauvé I répéta Mlle de la
Rigaudie en penchant son visage
ridé sur le front glacé de Soli-
gnac qu’elle tint serré sous ses
lèvres
Dans un angle du salon. Syl-
vain Charabaraud. pâle, écoutait,
la main passée sous son habit,
comprimant sa poitrine et les
peux gros de larmes étouffées
— Et voilà qui est bien opéré,
pois, dit Dupuytren. en posant
la main sur l'émule de Castoret :
ce 'que je n eusse Jamais nsé
tenter, vous l’avez fait en arra-
chant ia lame. Que) chirurgien !
En élargissant cette plaie, vous
avez sauvé votre coloneL
— Ah ! paobre ! Si je n'avais
pas pu le sauver, dit Martial. 11
y aurait eu là deux morts au
Ueu d’un : lui et mol 1
Alors, mois alors seulement, on
colonel, et se pencha sur lui. di-
sant à Martial :
Cette Idée que l’hésitation pou-
vait être fatale à Solignae, donna
du courage au hussard qui. brus-
quement alors pressant sur la
garde, arracha le poignard, tandis
qu’un flot de sang mêlé de sanie
jaillissait de la plaie béante.
Andréina, debout, les yeux sets,
les lèvres cyanosées, tous les traits
du visage horriblement contrac-
tés. maie s’efforçant de demeurer
intrépide et calme, semblable a
une statue, contemplait, d'un
œil déjà trouble, cette scène : le
soldat agenouillé, dégrafant
l’unifortne du colonel, et cher-
sant à Martial :
— Laissez-rooî »
Castoret enroulait furieuse-
ment, autour de son doigt, sa
longue moustache Louise suivait
du regard les mouvements de
Dupuytren. dont le visage restait
Impassible, et Andrélna, s’accro-
chant maintenant, pour ne point
tomber, aux rideaux de soie de
la fenêtre, demeurait là, pétri-
fiée, respirant le bouquet de ro-
ses arraché de son corsage.
Le silence terrible des cham-
bres de mourants planait sur
cette foule en vêtements de fête.
On attendait l’arrêt de Du-
puytren comme on attend la
sentence d’un juge.
Et pendant qu’on étendait Soll-
gnac sur un Ht dressé en hâle
et qu’on emportait dans un salon
voisin Andrélna. déjà raidie, on
vit une femme, étrangement
vêtue, portant dans ses cheveux
noirs des rubans rnuees piqués
comme des papillons de nuit. —
une femme qui était entrée, tête
haute, dans l'hôtel, disant :
« Je suis de la raraille * : on la
vit s'approcher doucement du ca-
davre de ce marquis d'Olona.
dont tous s'éloignait avec horreur,
et le contempler longuement
se prit à songer qu*îi 7 avait,
dans ce salon, deux hommes
Agostino mort étale hideux Sa
belle tète de Lucius Vèrus était
contractée par un rictus féroce.
La rage de la défaite avait im-
primé son sceau sut cette face
Infâme. La mort garde sa poesle
pour les martyrs des saintes
causes.
dans ce salon, deux hommes
étendus Dupuytren regarda le
marquis, tout sanglant, mais la
sentence fut rapide :
— Celui-là n'existe plus, dit-il.
H se tourna vers Andréina qui.
le repoussant du geste, s’avança,
chancelante, vers Louise-
La petite- rifle du marquis de
Navallles regarda avec une hau-
teur et une cruauté inaccoutumées
la sœur du marquis d'Olona.
Et Thérèse, en le regardant,
hochait la tète Et elle répétait :
— C'est lui Thevenot l’a
tué !_ Savez- vous pourquoi Thê-
venot l’a tué?._ C'est qu’Agns-
tino avait livré ses frères!
Pilla, ses Idées errantes se re-
portent au souvenir de Claude :
- Maintenant Claude peut
vivre heureux. Le larron d’hon-
neur n’est plus là !
— Oü nous prie d'annoncer lé
décès, survenu le 25 août 197S. de
M. Israël MAKSZAK.
directeur de recherches honoraire
au C.N.8S.
De la part de
Mme Andrée M&rszak, son 'épouse.
AL et Mme Maurice Baran-M&rezak
et leurs enfants.
. M. et Mme Michel Baran-M&razafc.
Le docteur Abraham Estl a ctlh-
bouts Eln-Hosbofet. IsraBI).
M. et Mme Simon Stem et leurs
enfants.
4L Alan Siéra.
Le docteur Norman Estln,
Mlle Colette Estia.
Mme Abraham Barros.
Et toute sa famille et ses amis.
Lee obsèques auront Ueu au cime-
tière de Bagneax i porte principale),
le leudl 28 août. A 16 h. 30.
NI Heure al couronnes.
La f ami! le «'excuse de oe pas
recevoir.
tajttrcieiiteiife
— Mme Joseph Gardien.
Le docteur et Mme Gardien.
M. et Mme Jacques Gardien
Et toute la famille,
remercient bleu vivement toutes Ica
personnes qui leur ont exprimé tour
sympathie à l'occasion du décès da
51. Joseph GARDIEN.
— M. et Mme Jean Labour.
AI. et Mme Jacques Labour, leurs
enfanta et petits-enfants,
M et Mme Guy Labour, leurs en-
fants et petites -fl Des,
M. et Mme Charles Milliard, leurs
enfanta, petite -enfanta et arrière-
petits-enfants,
ont l 'immense douleur de faire part
du décès accidentel de
Jacques LABOUR,
chevalier de Js Légion d'honneur,
médaille militaire,
croix de guerre,
médaille de la résistance,
survenu le 21 août à rfige de cin-
quante-trois ans.
Les obsèques auront lieu le mer-
credi 27 août, à 10 h. 30. en l’église
Sain t-Thomas-d' Aquin (7 f ).
« r-hnm.l
— M. Marc N a huilas, son époux.
M. et Mme Albert N abîmas et leur
fille.
M et Mme Benjamin Sachs et
leurs enrants (Sao-Paulai.
ses enfanta et petits -enfants.
Et toute la famille
ont la profonde douleur de faire
part du décès de leur bien -aimée
Jeanne NARMIAS,
née Satg.
survenu le 25 août.
Les obsèques auront Ueu le Jeudi
28 août su cimetière de Bogneux-
Partslen. reunion h 15 b. 30 à l’en-
trée principale.
Cet avis tient lieu de faire-part.
— Mme Jean Rocaut.
M. et Mme Christian Rocaut-
Qulltot et leur rillc.
M. et Mme Guy Rocaut et lettre
enfants.
Mme Aristide QuiJJet,
très touchés par les marques de
sympathie qui leur ont été apportées
& l'occasion du décès de
M- Jean ROCAUT,
et dans l'im possibilité de répondra
individuellement à toutes les condo-
léances qui leur ont été adressées,
prient toutes les personnes qui se
sont associées & leur deuil d'accep-
ter l'expression de leura sentiments
de profonde gratitude.
« Le Logis «.
9584 Û VlUlere - Adam.
Visâtes et conférences
MERCREDI 27 AOUT
— On nous prie d’annoncer le I
décès du
colonel Pierre PAV1E,
Officier de la Légion d'honneur,
croix de guerre.
rappelé à Dieu, le 24 août, dans sa
quatre -vin et- neuvième année.
La ■'érémonle religieuse aura lieu
le Jeudi 28 août, à 10 heures, en la
chapelle de l'hôpital militaire Percy.
à Clam&rt (921.
Elle sera suivie de l’Inhumation
au cimetière Sam te -Croix du Mans
(72)
De la part de
M. Jacques Pavlc. ses enfants et
petits-enfants.
M. ei Aime René Oui nard, leura
enfants et petlU-enrants.
M et Mme Raymond Claustre,
leurs enfants et petits-enfants.
Des ramilles Parte, de Sainte-
Pore t'.e. Seigneur de Bast. Collez.
Blanchard. Collins. De s vaux Frère
et Slnet.
NI fleura ni couronnes.
Cet arts tient lieu de faire-part.
VISITES GUIDEES ET PROME-
NADES. — Caisse nationale des
monuments historiques. 15 h., façade
portail gauche. Mme Bachelier :
« Notre-Dame de Paris > ; 15 h„
métro Etienne- Marcel. Mme Pajot :
« La Cour des miracles » ; 15 h.
métro Louvre, Mme Thibaut : « Le
Louvre sou? Louis XIV » ; 15 h.,
entrée de la chapelle, Mme Ver-
meeracb : « Visite de la chapelle
de la Sorbonne et do l’onlverslté s :
15 heures. 62. rue Saint-Antoine.
Mme Zujovlc : « Hôtel de Sully s ;
1S h. 30. hall gauche du château.
Mme Hulot c Le château de
Maisons-Larmte » ; 17 b., entrée de
l'Orangerie des Tuileries. Mme S a lut -
Girons : exposition « Hommage a
Corot s.
— M. Jacques Werthelmer et ses
enrants.
ont la douleur de faire part du décès
de leur mère et grand -mère
Rime Pierre ÏFERTHEI3IER.
née Germelne Revel.
survenu le 18 août.
Les obsèques ont été célébrées dons
i plus stricte intimité
! Noj abonnés, bénéficiant d’une ré- ;
d action sur Us insertions d» « Carnet ;
du Monde », sont priés de joindre d <
leur envoi de texte une des iernièret <
baudet pour justifier de cotte quotité. !
Réunion des musées nationaux.
10 h. 30 et 15 h„ musée du Louvre :
e Visite dos cbefs-d 'œuvre des collec-
tions » (français et anglais). —
15 h.. Denfert-Rochereau : a Les
catacombes e. — 17 h., métro Saint-
Germain -des-Prés : • Le village de
Saint- Germain -de»-Préa. ses caves,
ses Jardins » : 20 h. 30. place de
l’Hôtel -de-VLUe : « Les hôtels illu-
minés du Marais • (A travers Parlai.
— 14 h. 20. 42, avenue des Gobe Uns :
x La manufactura des Gobellns et
trois ateliers au travail » (Mme Bar-
bier) — 15 h_. 80. rue des Francs-
Bourgeois : c Hôtels de Soublse et
de Rohan » «Mme A. Ferrand). —
13 lu. place de la Concorde, côté
Tuileries r « Dn après-midi au
domaine de Tbolry s. — 15 h., métro
Saint-Paul : « Synagogues Inconnues
autour de la rue des Rosiers *. —
20 h., musée de l'Orangerie ; « Hom-
mage à Corot » (Paris et son his-
toire). — 18 h., musée de l'Oran-
gerie : « Hommage à Corot » (Asso-
ciation française des arts).
Bltter Lemon
de S CUWEPPES.
Le SCHWEPPES étiquette bleue.
NUMERO 42
DE JULES
CLAfiETIE
de l'Académie
française
La pauvre folle avait alors sur
les lèvres un souvenir de Joie
terrible, le rire muet de ceux qui
sourrrent. Sylvain Charabaraud.
qui s’approcha d’elle pour l’ar-
racher à ce cadavre, remarqua
qu’elle portait enroulée autour de
la taille la ceinture de soie
blanche tachée de sang et tra-
versée par l’épée de Va rus, qu’on
avait trouvée sur la poitrine
trouée de Claude Rivière.
Louise et son mari étaient donc
arrivés à Solignae par les jours
d’biver, lorsque les grands châ-
taigniers dépouillés dorment Im-
mobiles.
— N'avez- vous point trop peur
de mon mâle et fier Limousin?
demandait Solignae à Louise.
Elle répondait :
— Non ! Je l'aime !
E avait été bien convenu que
Mlle de La Rigaudie, devenue
Mme Chambaraud. quitterait
Parts aussitôt et ne reverrait
plus celui dont elle avait non
seulement accepté, mais sollicite
le nom. La blessure nouvelle de
Sollçnnc la retint pourtant à
Paris pendant un long mois
Après quoi, le colonel étant guéri,
comme l’avait affirmé Dupuy-
tren. elle reprit le chemin de
Solignae, emmenant Thérèse,
toujours folle, et le petit Jack,
bien rieu- et presque aveugle.
Chambaraud restait à Pans 11
vivait maintenant dans sa de-
meure de la rue des Portes. plus
satisfait, ayant un but en ce
monde : aimer son fils et penser
à lui
— Les femmes ont du bon.
Planlade. disait- Il parfois. Elles
ae transforment lorsqu'elles de-
viennent mères !
En Limousin. Mlle de La Ri-
gaudie - on lui conservait tou-
jours ce nom dans le pays, et
elle avait hâte d’interrompre en
disant : n Appelez-moi madame.
s’il vous plaît. Je suis Mme Cham-
baraud » — avait repris sa vie
habituelle. Auprès d’elle. Thé-
rèse, éternellement livrée à l'éga-
rement. s'apaisait, oubliait, rêvait,
mais Parfois souriait, dans ses
rêves, à ce mort qu'elle croyait
vivant.
Parfois Sylvain Chambaraud.
et aussi le marquis de Navaüles,
recevaient du Limousin des Irults.
des conserves, des produits du
pays C’était Mlle de La Rigaudie
qui n 'oubliait ni son mari ni
l’aïeul de sa belle- Fl! le
L’hiver même, au surplus, sem-
blait déployer toute sa poésie
pour fêter la nouvelle venue
Ce temps rigide avait des
caresses printanières. Le matin
riait. Cette campagne limousine,
ensevelie sous la neige, prenait
un air de sommeil calme et non
de mort. Sur le ciel bleu, d'un
bleu verdâtre, s’allongeaient des
nuages d’une teinte indécise, flo-
conneux, blancs comme des
touffes de cygne ou rosés comme
Je plumage d'un flamant. Louise
se sentait heureuse.
— Voila mon pays, dit Solignae,
et. Jusqu’au printemps, nous
vivrons Ici heureux, seuls, oubliés,
savourant notre joie loin du
monde !
L'hiver est ia saison de ceux
qui s’aiment.
— Et Solignae et Louise s’ai-
maient.
Solignae et Louise étaient
partis pour le Limousin, dès que
le colonel avait été guéri. Malgré
!a rude saison. Henri avait voulu
revoir ce coin de terre où 11 était
né.
Quant à Martial Castoret. le
frère de laf( de Solignae, on
l’entendait souvent répéter a
Catissou. devenue sa femme :
— Catissou. ma mie. les pré-
dictions sont des prédictions, U
n’en faut pas rire. Mais à pré-
sent. vogue la galère ! Le danger
est passé, le ver est tué, la femme
brune est morte, la balle esi au
diable ! Je ne mourrai pas. al 1*
colonel non plus. Les Autrichiens,
les Prussiens, les Russes, les
Anglais, les Italiens et lès Ita-
liennes par-dessus le marche
peuvent bien faire maintenan*
tout ce qu’ils voudront NOUS
nous en moquons. Catissou, ma
mignonne. Le mauvais sort J* a
plus de force, et puisque je w®
mourir le même jour que le colo-
nel. eh bien ! J’ai le temps de
faire mes paquets. Catissou.
Nous sommes trempés !... e
mol. bous vivrons cent ans 1
FIN
Copyright le Monde.
i vaut
j e congres
MM,;
^ Tiemcen
L'xi J.V.
■ t cf «trac-
t. . r ca bien
-u. ;wr «b-
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LE MONDE — 27 août 1975 — Page 9
DES SCIENCES
ET DES TECHNIQUES
Avant
le congrès
de Tlemcen
Au mois de septembre prochain se tiendra, à
Tlemcen (Algérie), le troisième congrès sërïâcole
inter national. Ce sera la première lois qu'un tel
congrès sera organisé sur le continent africain.
L'élevage du ver a soie, qui fut largement
répandu en Europe au siècle dernier, avait
ensuite pratiquement disparu du monde occi-
dental et n'était guère pratiqué qu'en Extrême-
Orient. En 1929. la Chine et le Japon fournis-
saient à eux deux 87 °,o de la production mon-
diale de cocons. Seul pays européen à avoir
conservé une production notable, l'Ualle. troi-
sième producteur, venait loin derrière, avec un
peu plus do 6
En 1974. malgré une forte baisse, la Chine et
le Japon sont encore les deux premiers produc-
teurs de cocons. Mais les 102 000 tannes japonaises
ot les quelque 130 000 tonnes chinoises ne sont
ensemble que les deux tiers d'une production
mondiale qui. ruinée par la seconde guerre mon-
diale. a lentement crû depuis 1345. mais reste
encore inférieure de moitié à cc qu'elle était en
1923. Et, surtout, l'éventail des pays producteurs
s'est notablement élargi. L’Inde. 1TJ.H.S.B.. ont
vu leur production se développer quand elle
baissait ailleurs; avec 5 000 tonnes annuelles de
cocons, le Brésil n’est plus négligeable, alors que
le veT à soie y était inconnu avant guerre. On a
planté des mûriers au Liban, à Madagascar, en
Algérie, et de nombreux pays en voie de déve-
loppement s'intéressent à une production que la
découverte des textiles artificiels semblait avoir
condamnée.
LA RENAISSANCE DU VER A SOIE
S IL est une activité de carac-
tère traditionnel, c'est bien
l'élevage — ou. pour em-
ployer le terme propre, i' éduca-
tion — du ver à soie. Une an-
cienne légende veut que l'impé-
ratrice Si Ling Tchi ait laissé par
inégard e tomber dans sa tasse de
thé un cocon qu'on venait de lui
apporter, et constaté qu'il en sor-
tait un fil d’une finesse et d’une
solidité remarquables (à diamètre
égal, un fil de soie est aussi solide
qu’un fil d’acier). Depuis cette
époque reculée Jusqu'au début du
siècle, la technique n'a guère
changé.
On déposait sur une claie un
lit de feuilles de mûrier tunique
aliment du ver) et on y plaçait
les œufs. Au bout d'un certain
temps l'éclosion se produisait, il
en sortait une chenille minuscule
— car malgré son nom le ver à
soie est un insecte, la larve d'un
gros papillon blanc et laid — qui
commençait à dévorer les feuilles
de mûrier. Il fallait réapprovi-
sionner les claies en feuilles
fraîches, à un rythme de plus en
plus rapide pendant les quelques
semaines de croissance du ver —
il grossit quarante mille fols entre
sa naissance et le début de la fa-
brication du cocon.
La nécessité
d'une nombreuse
main-d'œuvre
Puis, quand le ver voulait
« monter », on cueillait de la
bruyère pour confectionner sur les
claies de petites « cabanes » sur
lesquelles le ver accroche son
cocon. Quelques jours plus tard,
on chauffait les cocons à 75” Cel-
sius pour tuer la chrysalide : com-
mençait alors le patient filage du
cocon : U faut trouver sur chaque
cocon l’extrémité du fil, en réunir
sept h neuf pour avoir un fli de
grosseur commerciale (en tenant
compte de ce que le diamètre du
fil n'est pas le même au début,
au milieu et à la fin du cocon)
et obtenir enfin cet écheveau de
soie grège qui sera plus tard tissé
par le soyeux de Lyon et d'ail-
leurs.
Quelques chiffres pour fixer les
idées : 10 grammes d’œufs «soit
huit mille cinq cents œufs) don-
neront 30 kilogrammes de cocons,
mais, une lois soustraits le poids
des chrysalides et les pertes,
5 kilogrammes de soie grège. Il
aura fallu pour cela près de
J tonne de feuilles de mûrier,
données en majorité dans les
derniers jours de la croissance du
ver. Et. au prix du marché mon-
dial. cette soie se vendra environ
600 P. Comme les mûriers tradi-
tionnels ne donnent de feuilles
qu'au printemps, on ne pouvait
faire qu'un élevage par an, en
utilisant pendant deux mois une
main-d'œuvre nombreuse. La
sériciculture pouvait être au
siècle demief une activité pour
le Gard et l'Ardèche, qui dispo-
saient d'une main-d'œuvre im-
portante et inutilisée. Mais, même
si la maladie n'avait pas décimé
les vers à partir de 1853. l'exode
rural aurait entra iné un déclin
de la sériciculture. D'ailleurs, la
maladie du ver à sole fut vaincue
par Pasteur en 186E. mais l'année
suivante Ferdinand de Lesseps
ouvrait le canal de Suez et per-
mettait aux soies japonaises d’ar-
river à Lyon à un prix défiant
toute concurrence.
La sériciculture française ne
s'en releva pas. Mais longtemps
subsista une activité annexe : la
préparation de la e graine »,
c'est-à-dire des œufs de ver à
soie.
Car la maladie qui décima tes
élevages après ie53. la pebrine. est
une maladie infectieuse et héré-
ditaire : la femelle atteinte, si elle
n'en est pas morte, la transmet
aux œufs qu’elle pond. Et rien
ne permet de distinguer un œuf
malsain d'un autre.
D'où la solution imaginée par
Pasteur : au moment de la ponte,
isoler chaque papillon femelle
dans une petite cellule où l'on
conservera les œufs et le cadavre
— le papillon meurt dans les
trois ou quatre jours qui suivent
la ponte. Au cours de l'hiver sui-
vant, examiner chaque papillon
au microscope. S’il porte les stig-
mates de la pébrine, détruire les
œufs qu'il a pondus.
Bien entendu, l’éleveur de ver à
sole n’est pas équipé pour ce tra-
vail. fi lui faut donc acheter de
la « graine » à une entreprise spé-
cialisée en qui il aura confiance.
La solution ayant été trouvée par
Pasteur, c'est naturellement en
France que s'implantèrent les
premiers « grainages ». Et, leur
réputation étant bonne — un
contrôle gouvernemental garan-
tissait les a graines » françaises, —
ils vécurent longtemps grâce à
l'exportation vers des pays voisins
comme l'Italie; mais U ne pou-
vait s'agir que d’un sursis, et la
quasi-disparition de la séricicul-
ture en Europe entraîna celle de
l'industrie du grainage. Et AJès
(Gard), siège de la Commission
sêricicole internationale, n’est plus
que la capitale théorique du
monde du ver à sole.
Un monde qui. jusqu'après la
seconde guerre mondiale, ressem-
bla à une peau de chagrin. La
sériciculture était partout en
déclin. La raison était toujours la
même. L'élevage du ver exige une
main-d'œuvre très nombreuse, et
on ne l’utilise que quelques jours
par an.
Du mûrier
ou du salsifis ?
La relance de la sériciculture
dans la seconde moitié de ce siècle
n'a été possible que parce qu’on
s'est enfin affranchi de cette con-
trainte. Deux voles étaient possi-
bles et ont été explorées : trouver
des vers qui veuillent bien manger
autre chose que du mûrier ; ou
trouver des mûriers dont les
feuilles poussent de façon conti-
nue.
La première voie a obtenu des
succès. On a proposé de nourrir
ces vers avec des feuilles.- de sal-
sifis, voire même avec une pré-
paration artificielle. Et en Inde,
actuellement, des vers se nourris-
sent d'une sorte de chêne vert,
très abondant â l'état sauvage.
Mais c'est la seconde voie qui a
renouvelé la sériciculture. Les
Japonais ont créé une nouvelle
r
EN TOUTE LOGIQUE
DANS L’ESPACE
0 U*Y a-t-il de faux dans la
démonsiraiion qui suit,
prouvant l'existence d'une
Infinité de perpendiculaires d'un
point extérieur à un plan donné ?
Soit P le point extérieur et A
et B deux points quelconques
dans le plan. Les sphères de
diamètres PA et PB coupent le
plan en deux cercles, dont les
Intersections sont C et D.
C étant sur des cercles de
diamètres PA et PB (grands cer-
cles des sphères) PC est ortho-
gonal à CA et CB et donc au
plan. D est de même sur des
cercles de diamètres PA et PB
et PD est orthogonal à DA et
DB et donc au plan. A et B
étant quelconques, C et D varient
& l'infini et il y a une infinité
de perpendiculaires.
{Solution ci-dessous à l'envers.)
I ZB d '(6061) K 't° A
•sjsçtflen ‘euio O i^fcf
■uB|d ne sajieinoipued
-jad sed iuos eu ad nos - od nos
la 'sauBife iuos gav l! OB 'SDV
nos 'isujv •sajieinaipugdjsd
ouop la spjso BJinej ep sjueGuei
unaego iuos ssnawejp xnsp seo
■apjao siine.i ep aijaureip un
isa oa 'am^ui sa -sitçujsip
un ouop ise ua qv 13 uoipas
-jaju/.p e/ojao np equao s/ )S8
O JQ ’D U0 OV Jns euefojd as
•jjV aipuiEip jnod e |nb ’aieqds
vi 3P O sj’.uso ai 'usid ®l jns
O ua eueiojd es d 'S ‘ISfiS u 3
■spi e| e xnap
sgp pas un jnod anb iëja ait?
inad au eiao jo saiouiisip iuos
ssiiojp sai ’ga 'va i® eo 'vo
SB|dnoo xnsp s3| suep anb jsji
-uoujçp ouop uejpnej u ’ueid eo
ep saiei|Bjed uou ia sapupsip
seiiojp xnap ç aipinopuadjad
jsa bip |S anb ueid un b aJ|E|
-noipuadiad isa,u aisojp aun
PROBLEME N" 52
Voici un autre exercice de
vision des figures dans l'espace.
Sauriez-vous construire huit té-
traèdres. non nécessairement ré-
guliers. ayant deux t deux une
portion de face commune ? Cette
portion commune ne doit jamais
être réduite à une droite ou â
un point ni être commune à plus
de deux tétraèdres.
{Solution dans le prochain
. Monde des sciences et des
techniques -.)
SOLUTION DU PROBLEME
N" 51
Un point est placé entre deux
miroirs pivotants. « est situé
dans le plan bissecteur. Sui-
vant l'angle des miroirs, combien
ce point peut-ll voir d'images de
lui-même ?
Soit â l'angl a entra les miroirs.
L’objet A a dans chaque miroir
une image originale : Ai et A'i.
Ces images donnent dans (es mi-
roirs opposés les images Aa (de
A’i) et A'» (de Ai), etc.
Un miroir renvoie donc une
suite d'images :
Ai Aa Ai ... An
situées dans des plans faisant
avec le plan bissecteur les an-
gles :
a 2a 3a — na
où na est le plus grand terme
inférieur ou égal à 7t.
Si na est exactement égal à
jc. tes deux images A* et
A'n se confondent, donnant au
total 2n-1 images.
7ÏÏ TC
Si a est entre et — on
+ln n
obtient 2n images.
PIERRE BERLOQUIN
I
J
sorte de mûrier, le A'ofcuso («na-
tional * en japonais), qui n'a que
des avantages sur le mûrier tra-
ditionnel : il donne plus de feuil-
les à l'hectare, elles sont plus
grandes, plus riches en protéines,
l'arbre se développe plus vite.
Et surtout, du printemps à l'au-
tomne. il apparaît constamment
de nouvelles pousses et de nou-
velles feuilles ; on peut ainsi
pratiquer un élevage en continu
pendant plusieurs mois. Et les
dernières feuilles d'automne, qui
viennent trop tard pour la séri-
ciculture. constituent un excellent
aliment fourrager pour le bétail.
Au lieu de former de gras
arbres comme les espèces tradi-
tionnelles. le mûrier Koleuso se
cultive en « basse tige » comme
les arbres fruitiers; cela facilite
le ramassage des feuilles tout en
augmentant là précocité de l'ar-
bre. Vu d'assez loin pour qu'on
ne puisse distinguer la forme des
feuilles, un champ de- Eoktuo
ressemble beaucoup à un champ
de vignes.
Importés en 1956, six plants
japonais sont â l'origine de la
sériciculture dons le bassin mé-
diterranéen. Curieusement, c'est
une variété de Xofruso jugée infé-
rieure par les Japonais qui s'est
révélée la meilleure au Maghreb
et au Liban, dont le climat est
plus sec que celui du Japon.
Les progrès n’ont pas porté que
sur le mûrier. Les Japonais ont
sélectionné des vers poly hybrides
(croisement de quatre races
pures) qui sécrètent un fil de
1.500 mètres de long, au lieu de
700 mètres autrefois. Les Italiens
ont découvert que les vers vou-
laient bien « monter » sur «les
sortes de hérissons de plastique
qui ont sur la bruyère un double
avantage : Us resservent plusieurs
fols et l'on n'a pas à les cueillir
d&ns la montagne.
Des progrès ont aussi été faits
dans la technique de l’élevage, ce
qui a permis de réduire sa durée,
d'alimenter plus de vers avec une
même main-d'œuvre. La contribu-
tion française est notable dans ce
domaine. Toutes ces améliorations
ont bouleversé l’ancienne sérici-
culture et l’ont notablement rap-
prochée des méthodes modernes
de culture et d’élevage. Elles ont
permis d'arrêter un déclin qui
paraissait Irréversible et d'enre-
gistrer depuis 1945 une lente mais
régulière progression de la pro-
duction mondiale de soie.
Est-ce à dire que les Cé venues
vont retrouver leur activité du
siècle dernier, qu'on verra de
nouveau les blancs cocons dans
les fermes et dans les villages?
C’est exclu. Par rapport à la
belle époque. la montagne est
toujours aussi belle, le ciel tou-
jours aussi ensoleillé. Mais il y a
une différence essentielle : les
hommes sont partis.
Une activité marginale
Quelques courageux ont con-
servé l'activité ancestrale, ou
même ont quitté la ville pour
créer, avec des capitaux modestes,
de modernes élevages. Mais il est
clair que leurs motivations sont
autres qu'économiques. Près du
Vigan (Gard), un centre d’adap-
tation par le travail exploite plu-
sieurs hectares de mûriers avec
des procédés modernes. Pour les
Jeunes handicapés pensionnaires
du centre, on ne peut guère ima-
giner une activité plus saine et
plus formatrice que cet élevage
de vers â soie qu’à certaine pé-
riode on voit pratiquement gros-
sir â l'œil nu tant leur vitesse
de croissance est grande, et dont
les différentes phases (éclosion,
mues successives. « montée » des
vers, . fabrication du cocon-.)
manifestent de façon tangible
l'utUlté du travail fourni
Mais, pour l'économiste à l’œil
froid, de telles considérations sont
secondaires. S constate que la
sériciculture reste fondamentale-
ment affaire de main-d'œuvre et
que son avenir est donc là où
cette main-d’œuvre est abondante
et bon marché. C'est le cas de
plusieurs pays en vole de dévelop-
pement. et il est symptomatique
que le prochain congrès sêricicole
ait lieu dans un de ces pays.
Forte de son activité passée et des
recherches auxquelles elle a don-
né lieu. la France peut Jouer et
joue déjà pour ces pays un rôle
de conseil Mais elle ne sera plus
jamais un producteur- notable de
soie grège.
MAURICE ARVONNY.
— - Libres opinions
Le plutonium aux enchères ?
par BERNARD LAPONCHE (*)
L E gouvernement vient d'autoriser la transformation de la Direc-
tion des productions du Commissariat à l'énergie atomique
en une filiale de droit privé. Ce sont donc toutes les activités
du C.E.A dans le cycle du combustible qui risquent d’être > filia-
lisées - : mines, enrichissement, fabrication du combustible, traite-
ment des combustibles irradiés; stockage des déchets (huit mille
travailleurs environ). Les travailleurs du C.E_A. et leurs organisations
syndicales, en particulier la C.F.D.T.. sont apposés A cette transfor-
mation. Il ne s'agit pas d'une réaction de conservatisme étroit :
cette opposition est fondée sur les enjeux et les risques d’une
telle évolution.
L’industrie nucléaire est dangereuse, personne ne le nie. Mais
elle a lusqu’ici profité d'un développement prudent du fait qu'elle
dépendait d'organismes d'Etat qui pouvaient consacrer des moyens
importants à la protection des travailleurs et de l'environnsmenL
Les conditions seraient très différentes dans une phase de dévelop-
pement industriel intense, surtout si les considérations prédominantes
devenaient la rentabilité et la production.
Le problème des risques se pose pour les travailleurs, (a popu-
lation et l’environnement Leur évolution doit être étudiée en (onc-
tion de l'ampleur des programmes, de leur rythme, des choix tech-
niques effectués, de la structure industrielle mise en place. Jusqu'à
maintenant, l’attention s'est surtout portée sur les centrales nucléaires,
négligeant le secteur très Important du cycle du combustible.
Les travailleurs de ce secteur ont des conditions de travail
difficiles ; les risques se manifestent pour eux par l’irradiation
(exposition aux rayonnements) et la contamination (absorption de
radionucléides dans l'organisme) dues aux madères radioactives sur
lesquelles ils travaillent en permanence : radon des mines d'uranium,
poussières d'uranium et de plutonium, émanations de produits de
fission.
La situation est actuellement très mauvaise dan3 les usines
privées de traitement du minerai et de préparation de l'uranium, où
la seule préoccupation est l'accroissement de la production, sans
souci des conditions de travail ou 'de la radioprotection. Au contraire,
le C.ELA. a connu dans le pané une situation en général correcte :
, mais celle-ci se dégrade rapidement Cette évolution est due pour
une bonne part' aux diminutions d 'effectifs (- Incitations » au départ
dans la production) : mais elle procède surtout d'un changement
d’état d'esprit, lié à l'évolution des méthodes de gestion. A chaque
niveau hiérarchique, on rogne sur les dépenses de sûreté, tandis
que les services de radioprotection voient leurs effectifs décroître
et leur responsabilité diminuer. Le filialisation a été préparée de
longue date...
A l'usine de retraitement de La Hague, (a situation est déjà
critique, avant même que ne démarre (1) l'unité Haute Activité Oxyde
(H.A.O.) pour traiter les combustibles de la filiale à eau ordinaire
construite sous licence américaine. Au chantier du Tricastln (Eurodif),
fa précipitation a déjà causé la mort de cinq travailleurs tandis
que fa nouvelle direction refuse la discussion d’un contrat de travail
sur la base de la convention de travail du C.E.A.
Car 13 filialisation est aussi un moyen de dégrader les contrats
de travail, comme le prouvent les exemples de la C.I.S.I. (Compagnie
internationale de service Informatique) et de Technîcatome, filiales
du C.EA déjà créées. Elle s'accompagne de l'utilisation croissante
de personnels d'entreprises extérieures, souvent pas du tout formés,
mais dont on peut se débarrasser facilement s'ils ont été trop irradiés.
Il ne faut d'ailleurs pas oublier que les industries du cycle du
combustible sont les principales pourvoyeuses de rejets radioactifs
dans l'environnement et que le cycle aboutit aux déchets radioactifs
qui sont stockés (les produits de fission doivent être surveillés et
refroidis pendant des années). Il n'existe actuellement pas de solu-
tion satisfaisante pour le stokage ou la transformation des produits
radioactifs à vie très longue, et cela lait peser une lourde hypothèque
sur l'utilisation de l’énergie nucléaire (9). Au moins faudrait-rl -prendre
le maximum de garanties et confier ces stockages à un service
public dont on peut espérer qu'il ne mettra pas un beau, jour la
clef sous la porte sous prétexta que l'affaire n'est plus rentable^
Enfin, comme pour les réacteurs nucléaires, l’importance* du
danger potentiel exige que tout ce qui relève du transport et du
traitement des combustibles irradiés et de l’utilisation du plutonium
soit exploité par un service public (les exemples américains a contra-
rio sont éloquents).
L’antre ' voie
•
L'importance financière du marché du cycle du combustible
est considérable, et le capitalisme compte bien que ce sera le
secteur où devra être réalisé le maximum de profita. Au niveau
mondial, les groupes pétroliers se mettent sur les rangs, tandis
qu'en France un groupe comme P.U.K. (Peehlney-Ugins-Kuhlmann)
se pose en concurrent, sinon en successeur, du C.E.A. Face à une
telle situation, deux attitudes sont possibles.
• La première, odoptèe par le gouvernement et la direction
du C.E.A, consiste à entrer dans le jeu capitaliste et à créer, avec
(es moyens mis au point pendant vingt' ans par 1e secteur public,
uns société privée à capitaux d’Etat, qui devrait trouver sa place
dans l'échiquier des multinationales, offrant la possibilité — au
groupe privé le plus fort — de la grignoter ou de l'absorber â
terme, il n'y a pas d’autres justifications à cette manœuvre, car le
client principal restant l'ELD-F., il n'y s aucun intérêt technique,
industriel, ni même commercial, à la filialisation.
• L'autre solution est de rentorcer la maîtrise de la collectivité
i nationale sur l'ensemble du cycle du combustible nucléaire. Puis-
qu'on nous assène avec tant de conviction l'argument de l’indépen-
dance nationale â propos du nucléaire, pourquoi ne pas en tirer
iss conséquences et nationaliser l'ensemble de ces activités ? L'indus-
trie de l'uranium possède suffisamment de caractères spécifiques pour
constituer un tout homogène qui peut et doit être regroupé.
La nationalisation n'est pas une mesure suffisante en elle-même,
elle doit être accompagnée d'uns révision radicale des méthodes
de prise de décision et d'organisation du travail. Mais taire l'inverse,
c'est aller résolument dans le sens de la rentabilité, du profit et
de la concurrence, au mépris de toutes les autres considérations :
sécurité, conditions' de travail. Indépendance, autonomie et déci-
sions, etc. Ce choix politique est encore moins admissible que
partout ailleurs lorsqu'il S'agit de traiter ou de revendre de l'uranium
et du plutonium et de stocker des déchets radioactifs.
La C.F.D.T. s'est déjà exprimée sur le programme Électronucléaire
actuel du gouvernement : elle le juge démesuré. Inutile, dange-
reux (3). L'aggravation des conditions de travail et la soumission
aux 'objectifs du capitalisme sont d'un poids Important dans ce
jugement. Quelles issues à la filialisation 7 L'intérêt de quelques
grands groupes Industriels ou le renforcement de Ta soumission de
l'Etat au système capitaliste. Le développement de l'énergie nucléaire
est Inacceptable pour les travailleurs et la population s'il sa pour-
suit dans cette voie.
•fç Secrétaire général adjoint do Syndicat national C J D.T.
des personnels de l'énergie atomique.
(1) « Le Monde ». 27 et 28 avril 1075.
(3) « Nucléaire, énergie : nos oondltiona », btoesure C-FJJ.T.
(31 « L’éleetronuclé&lre en France : sécurité nucléaire. Impact
sur l’environnement, conditions de travail ». broenure au syndicat
OFJXT. ds l'énergie atomique.
Poge 10 — LE MONDE — 27 août 1975 • • -
LE MONDE DES SCIENCES ET DES TECHNIQUES
Le pouvoir cancérigène des teintures pour cheveux
UNE LEÏTRE DE IA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE L’INDUSTRIE
DES PRODUITS DE PARFUMERIE, DE BEAUTÉ ET DE TOILETTE
Nous avons reçu la lettre sui-
vante :
Dans ta dernière édition du
Monde, datée des 21 et 22 août
1975. est paru, sous la signature
de votre collaborateur M. Jean-
Louis La val lard, un article inti-
tulé : « Les teintures pour cheveux
mises en accusation par des cher-
cheurs américains et britan-
niques. »
Cet article nous parait de nature
à inquiéter les très nombreuses
personnes oui utilisent couram-
ment les teintures capillaires des
marques de nos adhérents. En
effet 11 ne fait pas état du résul-
tat de nombreux travaux et
recherches effectués par des orga-
nismes de renommée mondiale
depuis plusieurs années concer-
nant la sécurité d'emploi des tein-
tures capillaires, car ces travaux
et enquêtes n’ont pas toujours fait
l'objet de publication.
C’est pourquoi nous jugeons
utile de vous faire connaître cer-
tains de ces travaux, suivant une
documentation fournie par la
direction scientifique de L’Oréal.
1) Nui ne songe à contester le
sérieux et l'intérêt des travaux
du docteur Bruce N. Ames. Mais
il faut bien savoir que les tests
de mutagénèse auxquels U a pro-
cédé portent sur une bactérie tout
à fait particulière, traitée de
manière & être rendue hyper-
sensible. n nous parait alors
hasardeux d’extrapoler les effets
mutagènes ainsi observés à des
effets mutagènes, voire cancéri-
gènes. sur l’homme.
Des exemples très frappants
viennent à l'appui de cette façon
de voir : sur le Salmonella tirpfii-
murtum Ha bactérie en question),
des effets mutagènes très nets
ont été observés avec la caféine,
le fer, le manganèse, autant de
substances dont on sait très bien
qu'elles n'ont pas d'effets cancé-
rigènes sur l’homme :
2) La méthode du docteur Ames.
Intéressante parce que rapide, est
en fait un premier test, qui doit
en appeler de nombreux autres.
réalisés sur des organismes plus
complexes et sur des animaux de
laboratoire :
3) Or, de telles expérimenta-
tions ont été réalisées bien avant
la publication du docteur Ames.
D'autres sont toujours en cours.
a i Des études approfondies,
patronnées par l'industrie des
teintures capillaires, ont été. dans
les années 60. réalisées par le
Battelle tnstitute de Francfort.
Ces travaux sur le rat avaient
pour but de déterminer la toxicité
percutanée à long terme et les
risques d'action cancérigène de
teintures capillaires contenant la
paratoluylèned lamine, le résor-
cinol. le j.4-diaminoanlsola
Ces su Ds tan ces. qui réagissent
positivement au test du docteur
Ames (sauf le rèsorcinol), n'ont
révélé aucune activité nocive sur
le rat (publication Klnkel et Holz-
mann-Food and Cosmetics Toxl-
cology. voL n, p. 641-640. 1973) :
bi Aux O.S.A.. la Food & Drug
Administration, avec le colorant
4-nitro-orthophénylènediamlne, a
d'abord confirmé les résultats du
docteur Ames sur la même espèce
de Salmonella. Avec le même colo-
rant. elle a étendu son expérimen-
tation à des organismes un peu
plus complexes «drosophiles, levu-
res). Aucun effet mutagène n’a
été observé.
D'autres essais sont en cours sur
tissu cellulaire de souris.
o Le National Cancer Insti-
tute a terminé un test de deux
ans. par ingestion de 2-nifcro-
para phénylenediamlne et de
m-phénylènediamine sur des rats
et des souris. Nous croyons savoir
que ces tests, noa encore publiés,
n’ont mis en évidence aucun effet
cancérigène de ces substances :
d> Des travaux sur la toxicité
chronique, suite aux applications
locales de teintures capillaires
d'oxydation (Burnett. Lan mao,
Giovacchinl. Wolcoit. Scaia et
Kepllnger, Food and Cosmetics
Toxicology). n'ont pas montré
d'activités dues aux traitements
avec cinq composants des teintu-
LE TEST DE. AMES
L E te st du professeur A mes
sur les bactéries fonc-
tionne très simplement :
le chercheur b sélectionné des
souches de salmonelle typhimu-
rlum qui possédant les propriétés
suivantes :
— Une première mutation
empêche ces bactéries de syn-
thétiser un acide aminé, i'hlsti-
dine;
— Une deuxième mutation a
rendu inopérant (a système de
réparation de f'AO.N. ;
— Une troisième mutation a
supprimé la coque de la bac-
térie, de telle manière que les
substances à tester traversent
facilement la paroi.
Ces deux dernières mutations
les rendent particulièrement sen-
sibles â faction des substances
mutagènes.
Faisons croître une telle souche
en l'absence de produit muta-
gène, mais dans un milieu qui
contient de fhistidine. Les bac-
téries se reproduisent, croissent
normalement et tonnent des
colonies. Par contre, dans un
milieu ne contenant pas d’his-
tidme, elles ne pourront pas
croître, car elles ont besoin de
cet acide aminé et ne savent
plus le synthétiser. Ajoutons
maintenant un produit mutagène.
Les bactéries seront toujours
empêchées de croître par l'ab-
sence d'hislidlne. Mais elles mu-
teront. Le plus souvent sans
conséquences appréciables. Il
peut toutefois arriver que par
hasard la mutation touche le
gène qui permet de synthétiser
l'histîdlne. et que ce gène, qui
n' était pas fonctionnel, le rede-
vienne. Les rares bactéries qui
auront muté sur le gène de This-
tldine pourront donc croître en
l'absence d'hlstidine.
D'où l'expérience. On place
ces bactéries sélectionnées dans
un milieu ne contenant pas d'his-
tïdine. 11 n'y a pas de colonies
car les bactéries ne peuvent pas
y croître. On ajoute un produit
supposé mutagène. S'il l'est, il
va restaurer la capacité de syn-
thétiser l'hfstidine chez quelques
bactéries qui vont former des
colonies visibles é l'œil nu. Le
produit est repéré.
La méthode comporte un cer-
tain nombre d'autres perfection-
nements. Il existe, par exemple,
plusieurs souches. Blés se dis-
tinguent par le type de mutation
qui affecte le gène de rhiBtidine.
Certaines correspondent au rem-
placement d'une base par une
autre, d'autres par la suppres-
sion ou l'addition d'une base.
On peut donc tester le type de
pouvoir mutagène du produit à
tester par le fait qu'il remplace
une base par une autre ou
qu'il rajoute ou supprime une
base.
De nombreux produits ne sont
pas mutagènes en eux-mêmes,
mais les produits de leur décom-
position biologique peuvent l être.
On place donc dans la boite de
Pétri, en même temps que le
produit à tester des mlcrosomes
de foie susceptibles de le dé-
grader en donnant des produits
mutagènes. Et l'on leste en-
semble le produit Initial et le
résultat de sa dégradation.
y
Nous sommes l'un des tout premiers
LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES et la HAUTE
TECHNICITE de nos produits nous amène à rechercher un
de grande valeur désireux de devenir
chef de produit:
• Une imagination féconde
a Le goût de la rédaction
• Et un sens promotionnel certain
sont (es meilleurs garants de la réussite dans ce poste,
Envoyer C.V. et lettre manuscrits sous référence 1.396 à
EMGEY CONSEIL 13. bd jean Mermoz 92200 NEU1LLY
res capillaires couramment utili-
sées : p-phénylènediamlne, résor-
clnol, 2. 5-dIaminotofuène, 2. 4-
dlarataoanlsole et m-pbénylêne-
diamlne ;
e' Des études tératologiques,
soit par applications locales
(effectuées sur des rats à l'Inter-
national Research Development
Corporation Laboratories du Mi-
chigan », soit par ingestion «avec
des ni tro-phenylêned lamines et
des nltroamlnophènols). n'ont pas
montré d'effets sur la fonction de
reproduction (aucune anomalie
de naissance' :
f> L'application itérative pen-
dant deux ans sur des souris de
p-phénylènedlaœine et deü-oitro-
4-amlnophénoL effectuée à la
demande du National Cancer
Lnstliute tU.S.A.', n'a révélé
aucun effet cancérigène :
g) D'autres travaux sont en
cours et dont les résultats ne
sont pas connus :
— En Angleterre, la Faculté de
médecine de l'université de Bir-
mingham étudie les effets can-
cérigènes éventuels de certaines
teintures, après utilisation prolon-
gée. Les tests semblent négatifs .
— En Allemagne, l'industrie
des colorants capillaires euro-
péenne a chargé l'Institut Sei-
bersdorf de faire des recherches
sur la résorption de la p-toluy-
lènediamlne. Ces travaux sont
exécutés avec du matériel radio-
actif sur des souris et des chiens :
— Aux U.S.A.. la Cosmettc
Toiletry and Fragrance Associa-
tion fait réaliser actuellement une
série d'études sur plusieurs géné-
rations d'animaux :
4) Après le domaine de l'expé-
rimentation biologique sur rani-
mai, abordons le domaine de l'épi -
dêmlologle. Une étude de type
épidémiologique concernant la
relation entre l’milisation des
teintures et son Incidence sur
l'apparition du cancer a été
effectuée aux UJS.a
Les sources, pour la mortalité
par cancer, proviennent du Natio-
nal Center lor Health Statistics.
US. Public Health Service. De-
partmènt of Health. Education
and Welfare. Cette étude couvre
la période 1955-1972 et elle inclut
les indications par Age et par
sexe. Ces renseignements ne por-
tent que sur quinze années Tou-
tefois, cette analyse rétrospec-
tive a été examinée par le docteur
Ian Higgins. professeur d'épidé-
miologie à l’Ecole de santé publi-
que. université du Michigan. Il
considère que cette étude épidé-
miologique n’apporte aucune
preuve de relation entre cancer
et application de teinture capil-
laire.
En conclusion, ne faire état que
d'une expérimentation partielle,
totalement éloignée des conditions
d'application sur l'homme, risque
de conduire i une dramatisation
injustifiée. La prise en compte
objective de toutes les expérimen-
tations réalisées dans le passé, ou
en cours de réalisation. De permet
pas actuellement d'affirmer que
les teintures capillaires présen-
tent un danger de cancérisation
sur l'humain. Etant donnés le
sérieux de vos publications et
votre souci d'objectivité, nous
-vous demandons, monsieur le
directeur, de bien vouloir porter
nos observations à la connais-
sance de vos lecteurs
Le président.
J.-J. VipnaulL
(Les teinture* pour cher en* ne
sont certainement pas des produits
cancérigènes a puissants a. Sinon,
elles provoqueraient systématique-
ment des cancers et elle* auraient
été rapidement prohibées. La ques-
tion qui se pose est donc de savoir
si elles sont ou non des produits
cancérigènes o légers ». Leurs effets
ëreurnela. qal ne peuvent être que
faible*. non» donc dirricile* A
déceler.
Le rom ni unique de la Fédération
française de ('Industrie des produits
de pnrfnmerie. de beanfè et de
toilette n'est pus totalement satis-
faisant dans la mesure nü, en toute
Ionique, le fait qn'nn type d'expé-
rience ne montre pas d'effet eancè-
rlqine on mutagène n'imptiqne pas
que d'autres expérience? Ida ns
d'antres conditions) ne tes met-
traient pas en évidence. Mal*, sur-
tout, les expérience* citée* comme
preuve d'innocuité ' par le srndieat
professionnel sont loto d'érre inatra-
q (tables.
Oeua expérience» seulement sont
accompagnées de la référence de leur
publication : celle de Kinftel et
noizmann et celle de Burnett et
antres. Elle* sont contestées par le
professeur Ames dons sa commuai-
cation â l'Académie des science»
américaine (1).
La prudence scientifique exige
donc de continuer, ponr le moment,
â considérer le* substances en
question comme a potentiel lement
canccrïcènes o. ponr reprendre les
termes du eonununlqnê de l'Institut
Pasteur annonçant la commercia-
lisation du unlatttL ml* bd point
par le proressenr américain Bruce
Ames te le Monde « (taré St -25 août
1K5). - J.-L. L.1
ACTUALITÉ MÉDICALE
Plus de mille médecins au Congrès international de Paris
La chirurgie plastique en plein essor
Plus de mille médecins venus de cinquante
pays sont reunis au Palais des congrès de la
porte Maillot à Paris, jusqu'au 30 août, pour le
sixième congrès de la Confédération internatio-
nale de chirurgie plastique el recon&tructive. sous
la présidence du professeur DufourtnenleL
Inauguré lundi 25 août par Mme Simone VeiL
ministre de la sanie, le congrès a débuté paf la
retransmission télévisée, depuis l'hôpital F oc h de
Suresnes, d'une opération sur une malformation
congénitale du visage, nécessitant une véritable
reconstruction de la face et du crâne.
Durant une semaine, les chirurgiens du
monde entier — plasticiens, mais aussi genera-
listes, OJLL-. stomatologues, ophtalmologistes, or-
thopédistes. neurochirurgiens, etc-, — vont con-
fronter dans cette vaste réunion pluridisciplinaire
leurs recherches, leurs résultats et leurs
problèmes.
Les progrès de la chirurgie de restauration,
dont le caractère esthétique est indissociable du
but fonctionnel, sont â l'heure actuelle considé-
rables el les perspectives qu’ils ouvrent tous les
jours permettent de dire qu’une nouvelle ère est
es train de naître. « Nous sommes, se plaît à
déclarer le professeur DufounneL â un tour-
nant comparable à ca qu'a été celui qui a auto-
risé l’essor de la chirurgie thoracique lors da
l’apparition de l'anesthèsiB en cdrcuil fermé ou
de la chirurgie cardiaque lors de la naissance
d e la chirurgie à cœur ouvert. »
C HIRURGIE des téguments et
des formes, la chirurgie plas-
tique. reconstracüve. esthé-
tique. est. pour reprendre l'expres-
sion humorisf'que du Britannique
Sir Harold Gillies. « la plus
générale de toutes les chirurgies
puisque c’est celle de la peau et
de tout ce qu'il y a dedans ».
De fait, son champ d'investiga-
tions et d'applications est très
vaste. Malgré les disparités consi-
dérables qui peuvent exister selon
qu'elle s'adresse â la race, aux
membres, aux glandes mam-
maires. le dénominateur commun
demeure la peau et les tissus sous-
jacents.
La chirurgie plastique ne s'op-
pose pas, comme on le croit trop
souvent, à la chirurgie esthétique;
cette dernière représente l'une
des motivations de la chirurgie
plastique, l'autre étant la fonc-
tion. « On modifiera la forme d’un
nez. dit le professeur Dufour-
menteL soif pour le rendre plus
plaisant à la vue. soit pour réta-
blir sa perméabilité à l'air et.
bien souvent, dans les deux buts
à la fois ; on diminuera le volume
de mamelles hypertrophiques, à
la fois pour rendre une forme
agréable à la poitrine et vour
diminuer la surcharge pondérale
qui provoque des troubles de la
statique vertébrale. »
Cette spécialité. aussi peu spé-
cialisée qu'il est possible, date
des temps les plus reculés, mais
elle a vu réellement son essor
à la fin du siècle dernier, oit
l'école française s'illustra bril-
lamment, avant un déclin très
net â la veille de la seconde
guerre mondiale. Aujourd'hui
la chirurgie plastique fançaise a
retrouvé sa place à la hauteur
des meilleures réalisations étran-
gères. et même à la pointe du
progrès, attirant de nouveau des
chirurgiens du monde entier qui
viennent parfois dans notre pays
pour se perfectionner !
« Ce sixième congrès, déclare
Je docteur Mouly, qui en est le
secrétaire génèraL sera celui de
la maturité d'une spécialité qui
sera sans nul doute, avec la chi-
rurgie orthopédique et traumato-
logie ue. la grande spécialité chi-
rurgicale de la fin de ce siècle. »
De fait, les perspectives d'avenir
sont considérables et liées à trois
progrès essentiels ; la micro-
chirurgie vasculaire, les implants
et les grandes ostéotomies cranio-
faciales.
La chirurgie sous microscope
permet, en effet, depuis peu de
raccorder (d'anastomoser) des
vaisseaux de taille infime, auto-
rise des réparations extrêmement
fines, et laisse entrevoir la réali-
sation du vieux rêve des plasti-
ciens. <* s'affranchir du pédicule
îles lambeaux ». En effet, jusqu'à
maintenant, pour remplacer une
perte de substance cutanée, on
n'avait le choix qu'entre une
greffe qui. pour survivre, doit être
relativement mince, et un lam-
beau qui peut lui. être bien
étoffé mais doit rester nourri par
un pédicule vasculaire. Dans de
nombreux cas, le lambeau peut
être pris dans le voisinage mais,
dans d’autres, il n'y en a pas de
convenable â proximité ou bien
l'on craint de faire des cicatrices
supplémentaires. Dans ces cas.
l'idéal serait de prendre un seg-
ment de la paroi abdominale
nourri par une artère et de trans-
férer- ce segment de peau et
graisse à l’endroit voulu en réunis-
sant les vaisseaux nourriciers â
des vaisseaux situés au voisinage
de la perte de substance. Depuis
cinq à sept ans. des expériences
extrêmement encourageantes, no-
tamment en Grande-Bretagne,
aux Etats-Unis, en Australie, au
Japon, laissent entrevoir d'énor-
mes possibilités, bien que cette
voie d'avenir exige des recherches
concentrées et un matériel
onéreux.
D'autre part, la chirurgie sous
microscope a permis des récupé-
rations spectaculaires de fonction-
nement des mains ou des doigts
et. par la soudure fine des vais-
seaux qu’elle autorise, dans cer-
tains cas. i’autogreffe des doigts
sectionnés.
Pour ce qui concerne les im-
plants. les progrès n'ont pas été
moins spectaculaires. Le temps de
la paraffine et des silicones
liquides, avec leurs effets secon-
daires évolutifs, et leurs intolé-
rances. est révolu, et le discrédit
que ces techniques mal utilisées
ont pu Jeter sur les Implants a
disparu. Les plasticiens disposent,
depuis une vingtaine d'années, de
silicones de qualité médicale, en
blocs. Feuilles, mousses, gels, qui
sont remarquablement bien tolérés
et employés de façon courant?.
L'usage le plus fréquent est repré-
senté par les prothèses mam-
maires dans le but de compenser
une hypothrophle. Mais on les
utilise aussi pour réparer un plan-
rher orbitaire, créer une saillie
mentonnière, simuler un testicule
absent.
Enfin, un nouveau champ d'ap-
plication se dessine avec les
prothèses articulaires de la main
pour remplacer les articulations
interphal angiomes ou métacar-
pophalanglennes enraidîes par la
maladie rhumatismale. Ces pro-
thèses. réalisées dans un bloc de
silicone flexible se terminant par
deux extrémités coniques, sont
introduites dans les canaux mé-
dullaires après que l'articulation
eut été supprimée. Et les chirur-
giens n'excluent pas de voir un
jour prochain mettre au point
des stimulateurs nerveux implan-
tés qui permettront de suppléer
â une paralysie musculaire, par
exemple â une paralysie faciale
ou à une incontinence sphincté-
rienne, voire des substances
contractiles synchronisées aux
muscles sains-
Le remodelage des os
Enfin, la chirurgie cranio-
faciale a fait d'énormes progrès
permettant de s'attaquer aux dif-
formités du squelette facial pour
remettre en place les divers élé-
ments. D est possible de section-
ner et de mobiliser les structures
osseuses, puis de les immobiliser
à nouveau dans la position choisie
à l'aide d 'ostéosynthèse et de
greffons osseux autogènes, puis
de laisser le périoste et les parties
molles reprendre leur place, assu-
rant du même coup la vasculari-
sation osseuse.
Ces interventions, qui ont paru
démesurées et dangereuses, sont
en réalité difficiles, complexes et
longues, mais il faut savoir
qu’elles excellent & corriger des
malformations congénitales ou
des séquelles d'accidents ou d'exé-
rèse de tumeurs qui font de
véritables monstres, des « parias
de la société » (avec une intelli-
gence normale 1. Ces interventions
peuvent véritablement * trans-
former la vie » de ces per-
sonnes. tandis que leur pratique
en diminue régulièrement la
complexité et les risques encou-
rus et que les résultats s'amé-
liorent.
Bien d'autres domaines sont
ouverts encore à la recherche et
aux espoirs, mais il faut avoir
présent â l'esprit que les progrès
ne dépendent plus de l'adresse ou
de L'Imagination d'un seul : il
faut des possibilités de recherche,
des laboratoires, un travail
d'équipe, une bonne formation et
des possibilités d'enseignement,
des locaux hospitaliers : or ces
moyens, dans notre pays, sont
nettement insuffisants et font
redouter aux plasticiens français
une nouvelle ère de stagnation ou
d'éclipse s'il n'y est pas rapide-
ment remédié, au moment ou les
possibilités sont immenses.
MARTINE ALLAIN-REGNAULT.
DANS UN HOPITAL PARISIEN
Un adolescent reçoit un rein prélevé à Los Angeles
Dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 aoül.
un adolescent de quatorze ans a subi, dans un
hôpital de la région parisienne, une greffe rénale.
Opération courante el qui ne mériterait pas qu'on
s'y attarde, si l'organe que le patient a reçu, pré-
levé sur un enfant de quatorze mois, n'èlail
arrivé aux chirurgiens par l'intermédiaire du bu-
reau parisien de l'association France-Transplant
(chargée, en France, de la collecte et da la répar-
tition des reins disponibles pour la greffe), en
provenance de_. Las Angeles.
Une collecte insuffisante
1 1 1 Proctcdtng ai the National
Açadcmy of Science, U-SJL, vol. 72,
P RES de sept mille personnes
vivent aujourd'hui dans le
monde arec un rein greffé,
et pratiquement, en France, cha-
que Jour, un nouveau malade
subit une greffe rénale. Pendant
ce temps, environ quatre mille
Français survivent grâce à une
ou plusieurs séances hebdoma-
daires de dialyse rénale, le plus
souvent â l'hôpital et. déjà, dans
de onmbreux cas. à domicile. Ce
qui était autrefois une atteinte
presque toujours mortelle, l'insuf-
fisance rénale, est aujourd'hui
vaincu par ces deux armes :
l'une, transitoire et astreignante,
le rein artificiel, l'autre, plus
radicale, souvent mieux supportée
par le malade et. tout compte
fait, moins coûteuse pour la col-
lectivite : la greffe du rein.
L'opération réussie la semaine
demlcre â partir d'un rein prélevé
sur un enfant de quatorze mois,
sur la côte ouest des Etats-Unis,
si elle est donc loin d'être
une u première » chirurgicale, a
du moins le mérite de mettre deux
faite en valeur.
Le premier est l'efficacité crois-
sante que prennent désormais In
solidarité internationale, et. sur-
tout les techniques nouvelles de
conservation d'organes, n y a un
peu plus de trois ans, un greffon
avait déjà voyagé de la sorte,
entre San -Francisco et Amster-
dam cette fols-là. Placé dans un
équipement spécial. U avait requis
la présence constante, durant tout
le voyage, d’un médecin et d’un
technicien.
La semaine dernière, aucun
accompagnateur n'a été néces-
saire pour surveiller l'état du gref-
fon. Enfermé dans un conteneur
Isotherme, baignant dans une
solution électrolytique spéciale, il
était, maintenu à 0 -C par de la
simple glace, et a ainsi subi plu-
sieurs transbordements, sous la
responsabilité des compagnies
aériennes, avant de parvenir en
France, et. vingt-sept heures après
son prélèvement, de venir rempla-
cer un organe défaillant. La
preuve a été ainsi apportée qu’un
équipement des plus simples et
peu coûteux suffisait â assurer
la survie, dans un délai raison-
nable. d'un organe prélevé.
Le second fait mérite qu'on
s'y attache davantage : pour-
quoi un tel voyage ? La réponse
est très .simple : manquant de
reins en raison, principalement,
d'une * collecte a insuffi-
sante. l’Association France-
Transplant en est réduite, pour
abréger l'attente des quelque
quinze cents malades qu'elle a
sur fiches, à -i prendre tout ce
qui s'offre ». et les organismes
chargés de la collecte des greffons
sont suffisamment efficaces, à
Los Angeles comme en d’autres
lieux, pour qu'ils puissent dispo-
ser de reins en excédent.
En novembre IKK, un colloque
tenu à Paris sous les auspices de
llnstitut national de la santé
et de la recherche médicale avait
évalué les besoins français, tant
en postes de dialyse rénale qu’en
Greffes. Il concluait à la nécessité
de parvenir à une densité de
trente reins artificiels par million
d'habitants, chiffre prochaine-
ment atteint, et de pratiquer un
militer de transplantations chaque
année. Or Lrois cents greffes par
an seulement sont réalisées, tan-
dis que. parallèlement, les indi-
cations du rein artificiel s'élar-
gissent, atteignant notamment des
malades sensiblement plus jeunes
et. surtout entre cinquante et
soixante-dix ans. beaucoup plus
nombreux.
Faute de transplantations, on
en arrive ainsi à la situation
paradoxale où la densité citée
plus haut, retenue par la commis^
sion du ministère de la santé
chargée, en 1971. de l'étude de
ces problèmes par M. Michel
Poniatowski, ne va plus suffire :
l'afflux de nouveaux malades â
traiter par le rein artificiel est
tel qu'à peine ouvert tout nou-
veau centre de dialyse rénale est
rapidement utilisé à plein. SI
donc on arrête de construire de
nouveaux contres, la densité défi-
nie comme optimum étant bien-
tôt atteinte. U faut rapidement
mettre su» pied de nouveaux
centres de transplantation et.
surtout, renforcer l'organisation
des prélèvements ; toutes choses
qui exigent essentiellement du
personnel en grand nombre. Faute
de quoi, le nombre de greffes
restera Insuffisant, et les nou-
veaux malades arrivant sur je
«marché» de la dialyse renale
ne pourront disposer à leur tour
du rein artificiel. Ce rein artifi-
ciel que les malades en cours ae
traitement ne regretteront pas ° e
quitter, surtout ceux qui atten-
dent maintenant ia greffe salva-
trice depuis huit, voire dix ans-
XAVIER WîEGER.
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LJ-f-jilu» j;
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c«rî ' ' .
^ . -i* sm<3.-ï "*• -* ‘
^ -V
■i i i|\ i •* |, !T
-4 PROPOS DE...
L'ENTRETIEN DES STATIONS D'ÉPURATION
L'eau propre se paie
• - - i_c /vujNDfc — '£/ août >y/5 — Page i 1
ÉQUIPEMENT ET RÉGIONS
URBANISME
Même à Venise , la vie se retire du centre
La ville de Sainte -Maxime
(Var) refuse de construire la
station d'épuration que rend
pourtant plus que nécessaire
la présence estivale de
soixante-dix mille baigneurs.
Son maire. M. A y m • r i c
Simon -Lo ri ère, député U JD -R.
du Var et benjamin de l'As-
semblée nationale, l'a annonce
à M. André JarroL ministre
de la qualité de la vie. au
cours d’une séance de travail
qui réunissait élus et fonc-
tionnaires à Toulon, le 13 août
dernier.
La décision de Sainte-Maxime
n'a pas manqué de surprendra
le min/afre. Manque de crédits ?
Manifestation do mauvaise hu-
meur ? Non. le maire s'est ex-
pliqué « Techniquemenl.
a-t-il dit. iss stations d'épura-
tion ne sont pas au point Caife
dont s'est dotée Saint-Tropez a
Amis de telles odeurs, un été.
que la saison a failli être gâ-
chée. Sainte-Maxime ne peut
pas prendre ce risque. Nous
attendrons que les techniciens
aient fait des progrès. »
Le iaune député du Var ne
peut être suspecté de négliger
ce qui a trait à la qualité de la
vie. il a créé dans sa ville un
quartier piétonnier dont tout le
monde se félicite. Il a tait remar-
quer fort justement qù'une mu-
nicipalité qui veut construire (et
donc bétonner la cûta encore
un peu plus! trouve tacitement
prêts et suùv-eniions. Mais si
elle veut planter des arbres on
lui refuse tout crédit. Il y a là
une anomalie que. selon lui. on
devrait s'empresser de corriger.
Mais en arguant du mauvais
/onct/onnement de certaines ins-
tallations tfèpuration, il a teirê
un lièvre de taille.
tt existe à travers /'Hexagone
trois mille cinq cen.'s stations.
Journal officiel
Sont publiés au Journal officiel
des 25 et 26 août 1975 :
DES DECRETS
• Relatif aux droits et émo-
luments alloués à titre transitoire
aux avocats & raison des actes
de procédure :
• Portant publication des
conventions Internationales
concernant le transport des mar-
chandises par chemins de fer
iCJJi.) et le transport des voya-
geurs et des bagages par chemins
de .fer fC.LV.». des deux proto-
coles annexes et de l'acte final,
ouverts à la signature à Berne le
7 février 1970 :
• Relatif à l'indemnisation des
comptables du TrésoT chargés du
contrôle des casinos et de ren-
caissement de l'impôt progressif
sur les Jeux dans ces établisse-
ments et arrêté du 30 août 1975
portant application des disposi-
tions de ce décret
PROBLEME N" 1 235
1 2 3 4 5 6 7 8 9
HORIZONTALEMENT
L Nous impose sa manière de
voir ; Provoquent inévitablement
une certaine agitation. — EL Put
malgré lui un homme d'intérieur:
Canton de France. — HL Perd
de vue ; Aspire donc à prendre
quelque repos. — IV. Abréviation :
Prendre l'air. — V. Ne réfléchis-
sent donc pas ; Assista de haut à
maints débordements. — VL S'op-
pose au particulier. — vn. Evoque
un oMim*» jeu. — VIH. Soumet au
régime de la haute surveillance :
Est léger à porter. — IX. Action
cotée très bas. — X. Négation :
Quand elles s’ouvrent, cela se
Leur nombre s’accroît de plu-
sieurs centaines par an. La
reconquête de nos rivières et do
nos eaux littorales coûte aux
collectivite s focales ef à l'Etal
prés d'un milliard de troncs
bon an. mal en. SI tout cela est
inefficace, sommes-nous devant
un lormidable gaspillage ?
La vérité, c'est qu'il ne suffit
pas de construire une station
pour que les et tluents domesti-
ques soient épurés. Il faut ta
laire fonctionner correctement.
Le principe de ces installations
est partout te même ; ce sont
des bactéries qui Se chargent
de détruire les matières organi-
ques. Une sraf/on esf donc un
organisme vivent. Les détergents
et les produits chimiques /'em-
poisonnent, un orage le noie,
une arrivée massive d'ettluents
r asphyxie. Le résultat est tou-
jours Je même : la station re-
telia en tout ou en partie ia
pollution qu'elle a reçue. Le
danger, c'est que cela ne sa volt
pas. môme si parfois ce/a sa
sent.
Tout à !a mer ?
La so/u//on ? Elle est entre
les mains des techniciens qui
- conduisent « ia station Celle-
ci n'Afant pas une mécanique
infaillible, il faut des hommes
d'expérience, ayant du doigté
et une grande honnêteté. Il esl
si faci/e de laisser croire qu'une
siailon marche en taisant visi-
ter les bassins où les eaux cir-
culent. Les municipalités' ont
d'auiant moins d'excuses que
la plupart des agences de bas-
sin -net lent aujourd'hui à leur
disposition des équipes volan-
tes. Des conseillers passent
régulièrement, pratiquent des
analyses, décèlent les - pan-
nes - et indiatieni les remèdes.
Faut-if encore rappeler aux
agglomérations de bord de mer
que. pour avoir droit au label
do station balnéaire, elles doi-
vent obligatoirement épurer
leurs eaux ? Peuf-on indiquer à
celles qui hésitent que des
centaines de stations d'épura-
uon fonctionnent an France
sans ottenser r odorat ? Que les
techniciens sont A présent
capables de construire des ins-
tallations qui encaissent d'énor-
mes variations de population ?
Que rune d’elles, par exemple,
donne toute satisfaction à La
Barre-de-Monts, localité bal-
néaire de Vendée ■ qui subit des
afflux saisonnière équivalants a
ceux de Sainte-Maxime ?
Au demeurant, il faut bien voir
cg que signifie le renoncement
à se doter d'une station d'épu-
raiion. C'est en rester A la
solution tacite du - tout A la
mer ». Pour écarter rèventua-
litê d'une odeur, qui. de toute
manière, serait sans danger, on
condamne les asffvanfs é faire
rrsmpeffe dans une eau dou-
teuse. C'est foire bon marché
des colibacilloses, des typhoï-
des, des dermatoses.' des diar-
rhées. des hépatites virales, et
môme des poliomyélites que
l'on péut récoller ainsi. Il est
vrai que ces maladies de Fêlé
ne se déclarent pas sur les
plages où on les attrape mais
de retour è la maison.
Le combat pour un menteur
environnement ne saurait- s'ac-
commoder de faux -semblants.
On n'eméllore pas une mauvaise
architecture avec de la verdure,
on n'êlimlne pas un gaz dange-
reux en surélevant une chemi-
née, ou ne gomme pas les
nuisances d’une autoroute en
enfermant les riverains derrière
des murailles anti-bruit. On
n'épure pas non plus un
égout en cachant son odeur. La
qualité de la vie et la santé des
estivants n'on rien à gagner à
la politique de l'autruche.
MARC AMBROISE-RENDU.
tSuite de la première page.)
Le phénomène n'est pas parti-
culier à Venise, et cala n’en
donne que plus d'intérêt à l’étude
de 1 UNESCO : elle s’appuie sur
des principes généraux, valables
pour tous les centres historiques, v
Pas de morceaux
Malgré ses cent vingt Des. ses
cent cinquante canaux et ses
quatre cents ponts (le calcul
manque de précision). Venise est
tenue d’appliquer de tels prin-
cipes, affirment les auteurs du
rapport. Or. c’est souvent l’in-
verse qui s'est produit jusqu'à
présent Les erreurs ne datent pas
d'hier. L'histoire d'un siècle de
planification à Venise fourmille
d’aberrations. De 1860 aux débuts
du fascisme, l'objectif n'ètait-ll
pas d'adapter cette ville inimita-
ble aux k exigences de la vie
moderne a ? On voulut la « nor-
maliser ». limitant notamment
l’usage de l'eau : ce n’était plus
un moyen, mais un obstacle : on
s’en servirait seulement pour le
transport de certaines marchan-
dises et l'agrément des touristes.
Déjà, entre les deux guerres — et
malgré des correctifs à cette
politique suicidaire — la péri-
phérie commençait à croître et
le centre historique tendait à
jouer un rôle économiquement
passif. Limité aux activités touris-
tiques et culturelles.
Les interventions « spéciales »
des pouvoirs publics étaient des-
tinées à des édifices exception-
nels. voués à un rôle subalterne :
musées, églises, palais-. Il faudra
pratiquement attendre 1968 pour
assister à une politique plus res-
pectueuse du caractère de Venise
et de l'intérét de ses habi-
tants. Mais, selon 1 UNESCO,
la législation actuelle définit «une
sauvegarde abstraite, basée sur
des principes universels, et appli-
cables à Venise, comme si celle-ci
appartenait au monde avant
d' appartenir aux Vénitiens ». On
ne s’est pas encore vraiment dé-
rq arqué des erreurs passées et de
« la défense des intérêts parti-
culiers. opposés à ceux de la
majorité de la population ».
Les règlements ne manquent
pas. Il y en a même trop - une
« loi spéciale » fia cinquième),
qui date d'avril 1973. onze plans)
détaillés adoptés en décembre
AUJOURD’HUI
MÉTÉOROLOGIE
SITUATION LE26.08 -75 A O h G.M.T. | [PRÉVISIONS POUR LE-r^V»-^ DÉBUT DE MATINÉE
Evolution probable da temps en
France entre le mardi 26 août â
0 heure et le mercredi 71 août à
24 heures :
La France - va rester dans un flux
de secteur nord-est. entre les hautes
MOTS CROISÉS I
remarque. — XT. Abaisse celui qui
cherche à s'élever.
VERTICALEMENT
1. La plus économique des bois-
son : Abréviation. — 2. Pied de
vers ; Une chose à ne pas conser-
ver trop longtemps. — 3. Abrévia-
tion : Côté d'un bassin : N'a oue
de mouvantes limites. — 4. Subs-
tance imperméable : Fin de par-
ticipe. — 5. Habille la vé-
rité ; Sans confusion possible.
, — 6. Joue un rôle dans « les
Femmes savantes » ; Fait partir
le coup ou haie. — 7. Ne prie j'a-
maJs ( épelé» : On ne peut plus
fines. — 8. Contrarierait certai-
nement ; Abréviation. — 9. Forme
de savoir ; Trouve toujours a
redire.
Solution du problème n’ 1 234
HORIZONTALEMENT
I. Equilibre. — H. Gustave. —
HL Oise ; Ruée. — IV. Ute :
Verso — V. Tulle : Rac. — VL
Seul. — VIL Plus. — VHL Or do.
— ES. Principes. — X. Tertres. —
SI. Bros : Ere.
verticalement
l. Egout : Copie. - 2. Chiitus :
RR. — 3. Ussel : Dit». — 4. Ite_.
Lapones. — 5 - ^ : Y e ■
6. Ivre : Suait. — <-
Pré. — 8. Esaü : Reer. — 9. Etéo-
cle ; SSE. QUY BR0UTY _
pressions qui continueront A se
renforcer sur les îles Britanniques
et le Danemark d'une part, et les
basses pressions de Méditerranée
d'autre part. De l'air humide et
Instable circulera autour de ces
bosses pressions et affectera nos
régions de l'Est et du Sud.
Mercredi, le temps sera souvent
nuageux A très nuageux du sod
des Vosges et de la Corse au aud-est
du Maaair Central et aux Pyrénées
orientales. Sur ces réglons, quelques
pluies Isolées ou averses tomberont,
parfois accompagnées d’orages, sur-
tout sur le Sud-Est et la Corse, ce
qui n’exclura pas quelques éclair-
cies prés du golfe du Lion. Les
vents resteront assez forts â forts
sur le pourtour méditerranéen, et.
dans l’ensemble, les températures
varieront peu.
Sur le reste -de la France, le temps
sera généralement ensoleillé avec
des nuages passagers. Des brouillards
et quelques nuages bas seront obser-
vés dans les premières heures de
la matinée, surtout prés des cotes
de la Manche et dans quelques
l’allées de l'intérieur.
Les venta, de nord-est. seront fai-
bles & modérés. Après une matinée
un peu fraîche, les températures
maximales marqueront une légère
hausse ou seront stationne tree par
rapport a celles de la veille.
Mardi 26 août. A 7 heures, la
pression atmosphérique réduite au
niveau de la mer était, & Parla - Le
Bourget, de 1 028.9 millibars. Boit
770.2 millimètres de mercure.
Températures (le premier chiffre
Indique le maximum enregistré an
cours de la Journée du 25 août; le
second, le minimum de la nuit du
25 au 26) . Ajaccio. 28 et IG degrés :
Biarritz. 22 et 14; Bordeaux. 24 et 13:
Brest. 2D et 12 : Caen. 21 et 10 :
Cherbourg. 1» et 13 L Clermont-
Ferrand. 20 et 11 : Dijon. 21 et 13 :
Grenoble. 21 et II ; Lille. 20 et 11 ;
Lyon. 21 et 12 ; Marseille. 25 et 14 ;
Nancy. 20 et 13 ; Nantes, 23 et 12 :
Nice. 23 et. 17 : Parla - Le Bonrget, 22
et U ; Pau. 20 et 9 : Perpignan. 25
et 17 : Rennes. 2 2et 10 : Strasbourg.
19 et 12 ; Tours. 23 et 10 : Toulouse.
24 et 12 : Polnte-à-Pitre. .29 et 23 ;
Boulogne. 19 et 14; DeauvUle. 09
et II : Granville, 20 et 1 4 ; Saint-
Nazaire, 23 et II ; Royan - La Cbubre,
23 et 13 ; S* te. 27 et 17 ; Cannes. 24
et 1-f ; Salnt-RaphaSl, 25 et 14.
Températures relevées A l'étran-
ger : Amsterdam, 20 et 10 degrés ;
Athènes, 29 et 22; Bonn, 21 et 8 :
Bruxelles, 20 et 12 ; Le Caire. 23
imLn.) ; lies Canaries, 27 et 21 ;
Copenhague, 19 et 9 ; Genève. 19
et 12 ; Lia bonne. 36 et 24 ; Londres,
34 et ZI ; Madrid. 30 et 18 ; Moscou.
26 et 14; New -York. 25 et 22;
PaJma-der Majorque, 28 et 16; Borne.
23 et 15 ; Stockholm. 22 et 12 ;
Alger. 28 et 17 : Tunis. 29 et 20 ;
Casablanca. 23 et 20 ; Barcelone. 26
et 15 ; Dakar, 27 et 25 ; Elath. 36
et 27.
MEDECINE
PHARMACIE
Septembre
Recyclage Scîentiiiqiiû ; -
Octobre - Juin •
Encadrement annuel
parallèle- â la^Fac.
P.C.E.M’ et- Pharmacie
Anne.- ':0 -
Cours par Prof, de Fac.
| Groupes de 1$ élèves' par CHU
Edité par la fl.A RJL. le Monde.
Gérants :
JmpHB tarvst, directeur de la publication.
Jacques himp at .
Imprimerie jgi f&m;
| du * Monde *
Reproduction interdite de tous arti-
clcr, tou/ accord acec l'administration.
1974, quatre cent cinq « projets
de coordination ». et deux à trois
mille * pians compartimentés a.
Tout existe en somme, sauf un
projet global d'urbanisme. Cette
parcellisation est dénoncée sons
divers aspects par les experts de
1U nés co.
Que faire? Tout refaire, répond
en substance le groupe de
1 UNESCO. Mate, en disant cela,
il ne remet pas en question la
législation nationale sur Venise,
malgré ses défauts. « Ce serait
trop long, explique M. Benovolo,
nous nous contenterons de pro-
poser à la municipalité de revoir
entièrement ses projets, avec une
meilleure utilisation de Forgent
fourni par la loi spéciale de 1973. »
Celle-ci prévoyait un financement
de 300 milliards de lires (2 mil-
liards de francs/, répartis sur
cinq ans et dont le tiers devait
revenir â la commune pour lui
permettre des travaux de restau-
ration et d’assainissement. L’ar-
gent des précédentes lois spécia-
les (1937, 1948, 1956 et 19661 était
allé enrichir de gros propriétaires,
les seuls à pouvoir compléter les
subventions publiques par des
moyens personnels et donc & va-
loriser leur patrimoine immobi-
lier.
Ce n’est plus vrai aujourd’hui :
les fonds dégagés en 1973 ont
surtout été destinés jusqu'à pré-
sent à des travaux d 'assainisse- 1
ment, contrôlés par les pouvoirs
publics, ou à la création d’équi-
pements. Mais le groupe Benevok»
dénonce « une tendance facile à
résoudre toutes les carences des
logements ou des services par la 1
construction de nouveaux édifi-
ces ». C'est dangereux car il y |
a déjà trop de volume bâti a ,
Venise ; et c'est absurde, car le
centre historique compte de nom-
breux bâtiments sous-utilisés.
D faut donc rompre avec « une
longue tradition d'études approxi-
matives et de décisions arbitrai-
res ».
En attendant, les Auteurs du
rapport avancent un certain nom-
bre de propositions. Entre autres :
rendre vie aux activités artisana-
les et à l'industrie légère ; renon-
cer à la voie métropolitaine
« sublagunaire » et à l'autoroute
Venise-Monaco ; donner à la
commune un droit de préemption
sur les immeubles mis en vente ;
instaurer une véritable participa-
tion de la population. Malgré les
bonnes résolutions contenues dans
la loi spéciale, malgré l’existence
des conseils de quartier et des
comités de base, les habitants ne
sont guère associés aux décisions
qui les concernent. Une attitude
d'hostilité au programme d’assai-
nissement se manifeste même
dans les milieux populaires, bien
que le parti communiste ait
approuvé les a plans détaillés » et
que leur principal auteur soit
un conseiller socialiste. « Seul Je
quartier, s’il réussit à obtenir une
réelle autonomie de décision . peut
élaborer et discuter les details
de réquiltbre urbain et de sa
gestion », -affirment les rappor-
teurs de 1UNE5CO
Ces urbanistes eux-mêmes se
demandent maintenant s'ils ne
pourraient pas prolonger leur tra-
vail par l'étude plus détaillée cTtm
quartier Une manière concrète et
modeste d’appliquer l’un des prin-
cipes dont JJ 5 se réclament : agir
simultanément pour restaurer le
cadre physique et retenir la popu-
lation qui le fait vivre, en don-
nant à cette dernière la priorité.
ROBERT SOLt
UH NOUVEAU MARCHE
AUX BATIGNOUES
Un permis de construire a été
délivré pour la reconstruction du
marché des Batlgnolles dans le
dix-septième arrondissement
lâulfetin municipal officiel du
23 août).
A l’emplacement du vieux mar-
ché actuel, qui date de 1867,
devrait être édifié un bâtiment de
cinq étages à usage d'habitation
(cent quatorze logements), dans
lequel on trouvera également un
marché, une station-service et un
foyer-club. En sous-sol, un par-
king de trois cent seize places est
prévu.
D’autre part, une exposition.
Les riches heures du carreau du
Temple, est organisée Jusqu’au
1S septembre par les défenseurs
des marchés parisiens et par
« S.O.S. Paris » à la Cité fleurie
(65, boulevard Arago, Paris-13').
Faits et projets
F.nrirnnnempra
A Leningrad
POLiUnOK «CRIMINELLE»
Le tribunal de Leningrad a
condamné un chef d'atelier et
on Ingénieur d’une naine de
Louga respectivement à dlx-hnlt
mois et douze mois de prison.
Mo tll : pollution s criminelle >
d’une rivière, ayant entraîné
nne hécatombe de poissons. Le
procès a été Intenté après que
la population de Louga sut
envoyé nne lettre, au Journal
local dénonçant ia poUution
causée par l’usine.
Présentée d’abord comme un
simple Incident technologique,
l'affaire a pris un tout autre
tour après l'audition de soixante
témoins, qui ont prouvé que les
Inculpés exploitaient très mal
les installations d'épuration. —
(Tare.)
MOISSON A MARCKOL8-
HEIM. — Une moisson sym-
bolique a été récoltée dimanche
24 août sur le terrain de la
zone Industrielle de Maxckols-
heîm (Bas-Rhin), où devait
s’installer une usine chimique
allemande. Trois mille per-
sonnes participaient à cette
« fête de la moisson » qui s’est
accompagnée de plusieurs fo-
rums de discussion. Le produit
de la récolte sera envoyé aux
pays du tiers-monde.
T ranspttrt»
• NOUVEAUX AÉROGLIS- 1
SEURS SUR LA MANCHE ? !
— En raison de l'annulation
du projet de tunnel sous la
Manche, British Rail va sou-
mettre d'ici peu au gouverne-
ment britannique une demande
de crédit d'environ 9.3 millions
de livres pour améliorer ses
liaisons par aéroglisseurs à 1
travers la Manche.
Ce projet vise un triple ob-
jectif : réduire de six à cinq
heures et demie la durée dn
trajet Londres- Paris ; accroî- :
tre la capacité de transport |
et anticiper la concurrence de j
la S-N-CJ., qui pourrait mettre !
en service sur le détroit, dès
1977, le nouvel aéroglisseur
français (quatre cents passa-
gers, quarante-cinq voitures).
• LE RAIL AMERICAIN EN
DEFICIT. — Les chemins de
fer américains ont perdu quel-
que 243£ millions de dollars
au cours des six premiers mois
de l’année, alors qu’ils avaient
gagné plus de 250 millions
pendant le premier semestre
1974,
P.T.T.
UN NOUVEAU CABLE TELE-
PHONIQUE TRANSATLAN-
TIQUE. — L’opération TAT-8,
dont l'objet est la pose d’un
nouveau câble téléphonique
transatlantique à grande ca-
pacité entre les côtes améri-
caines et européennes, débutera
le lundi 25 août. Deux navires
câbllers, l'américain Long Lines
et le français Vercors. assure-
ront, chacun de leur côté la
pose du câble d’une longueur-
totale de 3 692 miles nautiques
et d’une capacité record de
quatre mille communications
simultanées.
Le coût de l'opération, estimé
à 191 millions de dollar s^ sera
réglé, pour la plus grande part,
par la compagnie American
Téléphoné and Telegraph.
CORRESPONDANCE
Qui paiera les pompiers
de la forêt landaise ?
A la suite de notre article,
« Qui paiera les pompiers de la
forêt landaise ? (le Monde du
3 août), l'un de vos lecteurs,
M. Bourras, -maire de Saumejan
( Lot-et-Garonne 1 , jioup écrit :
Que les propriétaires forestiers
— pour la plupart non résidents
— tirent profit de la vente de leurs
bols [dus efficacement protégés
contre le feu que Jadis, c'est cer-
tain 1 Us ont d'autant moins à
se plaindre que le fisc se montre
bon prince à leur égard. Que
certains groupes puissants (le
singulier conviendrait peut-être
mieux que le pluriel), a la fois
propriétaires, exploitants et trans-
formateurs de bols, sachent bien
conduire leurs affaires, c’est pos-
sible ! Mais que la population
participe, ne serait-ce que modes-
tement. à cette prospérité, c'est
.douteux I
Si vous laissez de côté la zone
littorale, qui constitue un cas
spécial, et que vous parcouriez en
dehors des grands itinéraires
l'immense contrée qui va de Pis-
sas (landes» à l'ouest, aux abords
de Nérac (Lot-et-Garonne) à l’est,
vous êtes frappé et quelquefois
angoissé par la rareté des ren-
1 contres humaines. Les chiffres
corroborent cette Impression : sur
400 000 hectares (certains départe-
ments français n’atteignent pas
ftg ftfy dimension)- vivent en tout
et pour tout cinquante mille
habitants. Est-ce le record de la
désertification française, zones
montagneuses mises à part ? C’est
probable. Encore conviendrait-!]
de noter que des cantons entiers,
de tailla respectable — par exem-
ple, aux deux extrémités, ceux de
Pissoe et de Houellles. — sont des-
cendus à cinq ou six habitants au
kilomètre carré, y compris la
population des bourgs.
P*’ -
V
;
Page Î2 — LE MONDE — 27 août 1975
SPECTACLES
théâtres cinémas
Les salles municipale *
Châtelet, 20 h. 30 : Valses de Vienne.
Nouveau Carré, 20 h. : Cirque &
l'ancienne.
Les rnwi» marquée t*) sont
I u tard 1 ta ata moins de tret» ans,
f“j aux moins de <H jc-fcoie ans.
La cinêmathèQue
Les autres salles
Antoine, 20 h. 30 : le Tube.
Charles-de-Bochefort, 20 h. 45 : le
Troisième Témoin.
Comédie Canmaxtin, 21 h, 10
Boeing- Boeing.
Comédie des Champs-Elysées,
20 h. 45 ; J'habite chez uns copine.
Cour des Miracles, 21 h. : Jaas
tTnrah mnftr a Group).
Daunou, 2l h. : Monsieur Masure.
Hébertot, 21 h. : l'Amour fou.
Bûchette, 20 h. 45 : la Cantatrice
chauve; la Lefon.
Le Luceroalre, 19 h. 30 : Fando et
Us: 20 h. 30 ; les Chaises;
22 h. 15 : Sade.
Michel, 21 h. 10 ; .Duos sur canapé.
Nouveautés, 21 h. : la Libellule.
Théâtre Campagne-Première, 19 h. :
1 xn 80. 95 kilos... et ça cause ;
20 h. 30 : le Presse-Purée des
Destalng ; 22 h- : Argentine Show :
23 h. : F. Cahel. piano, et Atonal
Swing Free Jasa.
Troglodyte, 22 h- : l'inconfortable.
ChalHot, 15 h. : The Wedding March.
cTE. von Btrohelm : 18 h. 30 : le
Diable au corps de Cl. Autant-
Lara ; 20 h. 30 : Trlstana. de Luis
Bunuel ; 22 h. 30 : l'Awentnra, de
M. Antonïonl ; 0 h. 30 : le Golem.
do P- Wegener.
Pour tous renseignements concernant
ensemble des programmes ou des salles
LE MONDE INFORMATIONS SPECTACLES
704JQJ2Q (lignes groupées) et 72742.34
(de 11 heures à 21 heures,
saut les dimanches et jours fériés)
Mardi 26 août
Les exclusivités
Les opérettes
Henri-Varna - Mogador, 20 h. 30 :
Resta et hommage à Luis Marlano.
Festival estival
Bateaux-Mouches. 18 h. : P. Hardy et
B de vuièlo.
Jardin d'acclimatation. 15 h. 30 :
F. Hardy et B. de Vlllèle.
Molière côté jardin ; 20 h. 45 :
Artisanat vivant.
Musée Gulmet, 18 h. 30 : Films.
Sainte-Chapelle. 18 h. 30 et 20 h. 30 :
Ensemble Guillaume de Mac haut
(chants de trouvères et trouba-
dours).
AGUIRRB LA COLBRB DB DISC
(AU v-o.) ; Studio des Ursulfues.
5* <033-38-19).
ALLONSANFAN (IL. «nj : Marais.
4» (278-47-88).
L’ANGE NOIR (All„ vn.) : Oiympte-
Eotrepôt, 14* (783-87-42). V, L
L’AIGLE AVAIT DEUX TETES (AIL.
va.) : O lym p te -Entrepôt. 14* (783-
07-42).
CEST DUR POUR TOUT LB MONDE
(Fr.) U.G C.-Marbeuf. 8* (223-47-19).
LB BAGARREUR (A, w) : Saint-
Germain-HuctteCte. 5* (033-87 -58),
Mazlgnan. 8* (359-92-82) ; rj. :
a au mont -Riche U eu. 2> (233-58-70).
Montparnasse 83. 6- <544-14-27).
Gaumont-Sud. 14' (331-51-10). Cam-
bronne, 15* (734-42-98). Caravelle,
18* (387-50-70). Gaumont- Boequet:
6FF1 BRIEST (AIL. V.O.) : OlymplC.
14* 1783-87-42).
EXHIBITION (Pr.) (*") : La Clef. S*
(337-90-90). U.G C.-Od6oo. 6* (325-
71-081. Napoléon. 17* (380-41-46),
Marotte. 2* (231=41-39). Helder, 9*
(770-11-24). Ermitage. 8* (359-15-
7H. airavenüe-Moncpanmsse, 15*
(544-25-02). Cllcby-Patbé. 18* <522-
37-41).
PRANKRNSTEIN JUNIOR (A. V.O.) :
Martgnan. 8* (359-92-82). Quin-
tette. 5* (033-35-40) ; f. : Mont-
parnasse Patbé. 14» (326-65-13)
FRENCB CONNSCTION Ne Z (A,
wjo ) : Public Is-Champa- RI jsée». 8*
(720-70-23). Paramount-Odéon. 6*
(323-58-83) : vJ. ; Ermitage. 8»
(359-15-71). Paramount-Opér*. B*
(073-34-37). Max- L) Qder. 9* (770-
40-04). Paramount Montparnasse,
14* (328-22-17), Mouiln-Rouge. 18»
(606-34-2 5). BouTMich'. 5* <033-48-
29), Paramount-Orléans. 14» <380-
03-75). - Paramount-Gobellna, 1»
(707-12-28). Paramount-Malllot. 17»
(758-24-24), Psaay. 16» (288-62-84).
Lux Bastille. 12» (343-79- 171
LE FUTUR AUX TROUSSES (Fr) ;
U O. C.-M»rbeur. 8* (225-47-19) :
Studio Môdlcls. S» (033-25-97).
LA GRANDE CASSE «U va) : Am-
bassade. 8» (359-19-08) ; v-f. .
Berlitz. 2* (742-60-33). Montpar-
nasse Patùé, 14' (328-05-13) ;
Gaumont-Sud. 14* (331-31-18).
L’INDE FANTOME (Fr.), première
parue : Olymplo. 14* (783-67-42) ;
deuxième partie : Olymplo- Entre-
pôt.
INDIA SONG (Fr.) : Haatefeuiüa.
6* (833-79-38) ; Le Seine. 5*
(325r93-46).
LENNV CA, vu.) t Hautefeullle, 6*
(033-79-38).
UL V AUNE-MOI (Fr.) : HautersuiUa.
6* (633-79-38).
OPERATION LADY MARLENE (Fr.) :
Murat. 16» (288-09-75) ; CUchy-
Palace. 17» <287-77-29) : Bretagne.
4» (322-57-97) . Mtatral. 14» (734-
20-70) ; Normandie. 8* (339-41-18);
Rex. 2* (236-83-93) : U.Q.C.-
Odéon. 6» (325-71-08) ; a partir
de vendredi : Paramount-Malllot.
17» (758-24-24) : Fauvette. 13»
(331-50-88)
PAS DE PROBLEME (Fr.) : Trois
DEMAIN
GRAND REX v.f. NORMANDIE v.o. NAPOLEON, v.f. MADELEINE
(0N PEUT FUMER)
BRETAGNE v.f. UGC-ODEON v.o. 5T-MICWR v.o. LIBERTÉ
MAGIC CONVENTION v.f.
GAUMONT v.f. IMAGES v.f.
v.f. GAUMONT SüD v.f.
2 1 PARTIE
bE FILM AUX 6 OSCARS
OSCAR; ' •
MEILLEUR FILM
DE L'ANNEE : '
m; Fi LU PAfîAI.inurjr (‘IKini’.Uf ÏW r.r.l MA îN ITf;NATlONAL corporation'
CYRAHO-versailles ARTEL-rosnï AHTEL-viixeneuve^t^eorgesÇIIHHHDUB-pantin
HOLLYWOOD BiGHiBi PARINOSaulnay FLANADESsahbies PALAIS DU PMIhfPHiREUX
»
&P-
i
Nations. 12» < 343-04-67) ; Cluny-
P al ace 3* <033-07-78) ; Le Parla,
■ 8* (358-53-99) : MooLparnuu-
Pathô. 14' (326-65-13) ; Gau mon T-
CoaveaUOB. 15* (828-42-27) ; Lu-
mière. B» (770-84-64) : Cl le h y -
Pathé. 1» 1522-37-41).
PEUR SUR LA VILLE (Frj : Bre-
tagne. 6» (223-57-97) : Norman-
die. 8* (369-41-18).
POPULATION ZERO (A, V.O.) :
PubUeU Matignon. 8* (359-31-97).
PROFESSION REPORTER (il., v.o.) :
. Concorde. 8* (359-92-84) ; Saint-
Michel. 5» (3 26-79-17).
QUE LA FETE COMMENCE (Fr.) :
Ctnocbe de Saint-Germain. 6»
(633-10-82).
LB RETOUR DU DRAGON (A, v.f.) ;
Hollywood Boulevard. 9* (770-10-11):
Danton. 6* (326-08-18) ; Mart gnan.
8* (359-92-83) ; Wepler. 18» 1387-
50-70) : Montpamasse-Pathe. 14'
(326-83-13) : Genmont - Conven-
tion, 15» (828-42-27) ; .Gaumont-
Gambetta. 20» (797-02-74) ; Fau-
vette. 13» (331-56-36).
LE SHEBIFF EST EN PRISON CA-
va) : Studio G&lande. 5* (033-
72-71) : Elysées - Point - Show. 8»
(225-67-29)
LA TENDRESSE DES LOUPS (AU,
v.o.) ■ OlymplC. 14» (783-67-42).
sam- mardi.
THE GROOTB TUBE (A-, v.o.l (•» :
Biarritz. 8» (359-42-33) ; Bienve-
nue-Montparnasse. 13» (544-25-02) ;
Studio Jean-Cocteau. 5' i 033-47-
62).
TOMMV (A- va.) : U -G. C.-Marbeuf.
8* (225-47-19) : Paramount-Opèra,
Studio A) p>< % 5.
9*- (073-34-37)
(033-39-47).
UNE ANGLAISE ROMANTIQUE
(An&, vnj : Quintette, 8* (083-
35-40) ; Concorde. 8* (3S9-92-84) •
vJ. : Gaumont- Madeleine. 8* xml
56-03). en soirée.
VILLA DBS DUNES (Fr.) r Oiymuïo-—
Entrepôt. 14* (783-67-42). mare^
rllm
VIOLENCE BT PASSION (IL, VA] ;
Clnoche de Saint-Germain. 8*
(633-10-82).
Les grandes reprises
Les films nouveaux
DOC SAVAGE ARRIVE, CUm
américain de G. Pal. — V.o. :
Elyaéea -Cinéma (8*) (22$.
37-90) ; Cl u ny -Ecoles (9*; (033-
20-12) ; xS : Camée (9») (TJ0-
29-89) ; Ho tonds (5») (633-
08-22) ; Murat (16*) (288-
99-7S) ; Liberté-Club (12*)
(343-01-59)
FOLLE A TUER. (Un rrançau
d’Tves BolsseL avec Marié a a
JoberL — Saint-Germain- VU-
lage (5*| (633-87-59) ; Colisée
(B») (359-29-48) ; Français (9*)
(770-33-88) ; Montparaasee-
Patbé (14») (326-65-13) ; Qau-
mont -Convention (15») (828-
0-27) : Victor- HUgO (16»)
(727-49-75) ; Oau mont-Gam-
betta (2o*) (797-02-74) : Fau-
vette (13») (331-56-86); CU-
cby-Patbé (18») (522-37-41).
LA BETE. Hlm rrancvua oe Walé-
rtan Borowczyk (*■}. — Omni a
(2») (231-39-36) : Dragon (6»)
(348-54-74) : Quintette (5t)
(033-35-40) ; Trols-Natlona
(W (343-04-67) ; Pi-M.-St-
Jacouee (14') (589-88-42) ;
Montparnasse B3 <8>t (544-
14-27) : Salnt-Laxare-Pasquler
(8*) (387-33-43) : Gaumont-
Opéra (9>) (073-94-48) : Gau-
mont-Convention (15*) (828-
42-37) ; Cllcby-Patbé fl 8»')
(522-37-41) ; Panthéon (S»)
(033-13-04): Balzac <8»1 <359-
32-70).
LB JOUR DU FLEAU, mm amé-
ricain de John Schleslnger.
arec Donald Sutherland. —
Vjo : Oau mont-Champs-Ely-
sées (8>) (359-04-67) ; Gau-
mont-Rj ve-Gauche |6») (548-
28-36* ; Hautefeullle (6*) (633-
Comendn!. — V~a : Elysées-
Llncoln (8*) (359-36-14) ; 14-
Julllet (11*) (700-51-13) ;
Quintette <5») (033-35-40) ;
vj. Salnt-Lazare-Paaauler
(9») (387-35-43).
LES GALETTES DB PONT-.
AVEN, rilm français ae Joei
Séria, avec Jean-Pierre Ma-
riette — Murat (18-1 <288-
99-75) : Liberté-Studio 112*1
(343-01-59) : La Ciel <5») (337-
90-90) : Claémonde-Opéra i9*)
(770-01-90) : Mlramar (14«)
(326-41-02) . Mistral (14») (734-
20-70» : Res (?»» <236-83-931 ;
Biarritz (8 e ) (723-69-23);
C.G.C-Oaeoo (6-1 (325-71-08) ;
Msdc-Gonventlon I ()S»> (828-
20-64).
LE VIEUX FUSIL, Tllm Cran ça te
de Robert Enrlco. avec Phi-
lippe Kotret et Rom; Schnei-
der. — George- V (8®) (226-
41-46) ; Marivaux (2*) <742-
83-90) ; Par&moun (-Montmar-
tre (18*) (606-34-25) ; Para-
mount - Montparnasse < 14*)
(326-22-17),- Paramount-Malllot
(17«) (758-24-24) : Paramount-
Orléans (14*) (580-03-75) ;
Pu bllcis-Salnt- Germain ((P)
(22-72-80) ; ptazza <8-1 (073-
74-55).
MORTELLE RENCONTRE, Hlm
américain de S Bayera. —
V.o. Î Balzac (8*) <359-52-70) ;
y J. : Paramount-Opèra (9»>.
Mhii-
79-38); vX : Impérial <*•>
(15*)
(742-72-62) ; Cambronne
(734-42-96).
LE MO RT- VIVANT, film améri-
cain de Bob Clarck. — V.o. :
Saint- André -dea- Arts (W
■ (326-48-18)
LES AVENTURES DE PINOC-
CBIO, OJm Italien de Lnigl
(073-34-37) ; Paramount
lot (17«) (758-24-241
VAKUSA. ri!m américain de
Sydney PoUack. avec Robert
Mitchum. - V-o ■ Quartier-
Latin (5») (326-84-65) ; Mer-
cury <»*) (225-79-80) ; xJ :
May fai r (Z8*J (525-27-06) :
AB.C (2*) (238-55-54) ; Cll-
cby-Patbé (18*) (522-37-41).
Montparnasse 83 (6*) (544-
14-27» Gaumont -Sua 1 14»»
(331-51-16) ; Cambronne (15*)
I734-42-96) ; Trote-Natlon«
(12*) (343-04-67)
BAS LES MASQUES (A., va] : Ac-
tion-Christine. 6* (325-85-78).
CERTAINS L’AIMENT CHAUD ;
Luxembourg. 6* (833-97-77).
DROLE DE DRAME (Pr.) Studio de
la Haroe. 5* (033-34-83)
LA FEMME DE JEAN (Fr.) ; Ven-
dôme. 2* (073-97-53).
LE KJD (A ). : Ch am paillon. $•
<033-51-60)
LE MANUSCRIT TROUVE A S ARA-
GOSSE «Pal., v.o.) ) Le seine. 9*
(325-92-46) H spèciaux.
MUSiC LOVEES <An&. *.0.) : New-
Yorfcer, 9* (770-83-40) sauf mar.
PIERROT LE FOU (Fr.) ; Salnt-
And ré-des- Arts. 6* (328-48-18).
REPULSION (A., vjj.} : Styx. 5*
(633-08-40)
ROSEMARVS BABY (A-, va.) {**) :
Bonaparte, 8* (326-13-12).
SENS O (lu, v.o.) : Elysèes- Lin coin,
8» (359-36-14) ; Quintette. 5* (033-
35-40) ; v.f. : 14-Juniet. Il* <700-
51-13).
CALENDRIER
DES CONCERTS
CONCERT-
EXPOSITION
CDBdaiiirie
Salle
Gens d'Ann es
Samedi B,
dimanche
7 septembre
à 21 bernas
Lac. ouverts
sur place
et Hei Sully
277-59-20
p.e. Yalnwtète
LE ROI, U SCULPTURE,
U MUSIQUE ET U MORT
do Mayso-AEB 3 D Reaafsaue
Parcours - reocoatre entre la
mntlqae et l’ouvre sculptée
des Gisants et Tambeam
de la Basinqce Satnt-Oenh
ENSEMBLE POLYPHONIQUE
DE FRANCE
bïr. Chartes RAVIER
FCst ABtooma
FBsrt Estival
da Paris
PLEYEL
jeudi
18 septembre
â 21 beures
Lee. .- Pteyel,
ayraces
(Kiesgen)
NEW YORK
PHILHARMONIG
Olr. : PIERRE
BOULEZ
BARTOK - CARTER
STRAVINSKI
CHARTRES
SbIIo a
ritaHrana
de kSnsée
Samedi
6 septeobre
3 21 bernes
(Kîesgen)
Samedis Musicaux
J eau-Claude et France
PENNETIER
Plana à 4 crains
SCHUBERT - DEBUSSY
RAVEL - BIZET
BALZAC ELYSEES - 0MN1A BOULEVARDS - PATHE CLICHY - CONVENTION GAUMONT - PLM ST-JACQUES
GAUMONT OPERA - MONTPARNASSE 83 - ST-LAZAEE PASQUIER - LES NATION - QUINTETTE - DRAGON
PANTHEON
périphérie ; VELÎZY U •» TBZCTCLES (Asnières) - ARTEL [Part Nagent | - GAUMONT (Erry)
LA PRESSE JUGE “LA BETE”
FRANCE-SOIR - ROBERT CHAZAL
...Les amoureux du fantastique qui ne craignent pas l'audace
sexuelle ni la représentation de la bestialité seront séduits,
eux aussi, par cette " Bête" venue du fond des temps.
LE NOUVEL OBSERVATEUR - MICHEL GRISOLIA
... Chevaux en rut, onanisme poétique, affolements de bour-
geois, détails surréalistes, palpitations de chairs et de sexes,
songes exterminateurs..." La Bête^est un beau blason de la
pornographie...
CHARLIE HEBDO - PEREZ
... Composition frénétique où le sang, le cuir des phallus,
les poils pubiens; les étalons en rut, les vierges déflorées par
les roses et le sperme coulant en cascade s'imposent comme
autant d'exaltation presque mystique.
LE NIONDE - JACQUES SICLIER
... Sans doute l'érotisme se dépasse-t-ï! ici par sa démesure
même... Borowczyk est un artiste qui construit, par sa mise
en scène, tput un cérémonial de beauté, d'étrangeté, d'hor-
reur, de folie, de sang et de mort.
Film de WALER1AN BOROWCZYK
ÎNTenWT AUX MOINS M18 ANS
An cjoénu > tous les Joins, permanent & partir «le H) heures dn taartn !
aa Salnt-Lazarc-Pasonlcr. Panthéon, tons les inan. itermaaeat ù partir «fe midi.
jslalisiiilHfS
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LE MONDE — 27 août 1975 — Page 13
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Culture
•rr****!.
-*■5
Les femmes
en statistiques
• « Allez dans les musées, on
aux expositions, U n'y a qne des
femmes, à Paris, l'après-midi. »
« Elles ont le temps »; disent leurs
marU, qni doivent être des hom-
mes « très occupés ». Mais les
femmes rencontrées dans les
□rasées, les galeries, à- Paris,
l'après-midi, ne sont pas tontes
les femmes. Elles sont celles qni
ne travaillent pas, on dont les
enfants vont en classe, sont déjà
grands.
Les résultats d’un récent son-
dage effectué par le service des
études et de la recherche du
secrétariat d'Etat à la culture
prouvent que les femmes fran-
çaises pratiquent moins qne les
hommes tes activités culturelles
à l'extérieur du foyer. Blême la
fréquentation des musées, des
expositions de peinture, est plus
masculine qne féminine : 29.4 %
des' hommes interrogés, contre
254 % des femmes, sont allés an
moins une fois an musée an cours
des douze derniers mois : 21 %
des hommes ont vu au moins
une- exposition de peinture on
de sculpture, contre 16.3 % des
femmes. Les hommes sont pins
mélomanes, aussi : 84 % ont
Entendu au minimum un concert,
54 % des femmes en ont le
temps (les moyens ?}_
Manque de temps, certes,
quand les travaux ménagers, les
soins aux enfants, représentent
pour la femme quatre à huit
heures de travail par jour, selon
la situation. — heures qni le
plus souvent se rajoutent an
temps de travail professionnel,
sans compter celui passé dans
les transports. Cela explique, en
partie, qu’un quart seulement
des femmes interrogées sortent
le soir une fois par semaine,
quand un tiers des hommes peu-
vent le faire. Ceux-ci fréquen-
tent beaucoup plus tes fêtes
forâmes, tes bals publics. 55 %
des . messieurs interrogés sont
allés aussi ' àn cinéma. Plus de
la moitié des femmes n’ont pn
(ou voulu} le faire une fols
seulement durant l'année. En
moyenne, les hommes voient
quinze filins par an. les femmes
dix.
• Les . pratiques culturelles
des femmes sont plutôt liées au
fqyer ; en moyenne, elles
écontent la radio vingt heures
par semaine. regardent la
télévision dix - sept heures :
38 % d'entre elles lisent
des magazines — « féminins »
ou « familiaux ».
• Le sondage conduit à une
autre conclusion : les femmes
participent moins & des activités
permettant une insertion sociale.
La différence des types de lec-
ture en donne déjà la preuve :
quand □ s'agit de la participa-
tion & des associations sportives,
artistiques ou culturelles, poli-
tiques ou syndicales, la prédo-
minance masculine s’accentue,
s’accuse.
Les hommes sont quatre fois
plus nombreux à faire partie
d'associations, de clubs on d'or-
ganisations.
Manque de temps bien sûr.
Mais surtout insuffisance de la
formation des femmes. La radio,
la télé vision, les magazines, sont
envisagés comme distraction z
pratique culturelle solitaire et à
domicile. Les femmes s’en
contentent-elles ? U faut croire
que non, puisque, toujours se- j
Ion ce sondage, les femmes ma- [
uif estent pins d’insatisfaction j
que les hommes, et ne sont
que 28.7 % à estimer qu'elles
ont iian« leur environnement les
possibilités de pratiquer les ac-
tivités qni leur plaisent.
Ce retard n'a, en effet, rien
d’inné. Avant l’âge . de vingt-
cinq ang, avant qne les contrain-
tes familiale* on sociales de leur
« condition féminine » ne se
fassent sentir, la pratique cul-
turelle des femmes est plus
forte, leur curiosité plus vive
que celle des hommes.
M. L A-
Cinéma
Etonnante évolution de ca cinéma
américain qui n'en finit pas de nous
surprendre I Le rêve a changé da
couleur, une noirceur sans nom. a
l'image d'une Amérique qui a mis
au clou se. fantasmes petits-bour-
geois. semble devoh tout envahir.
Le monde entier est devenu la scène
d'un Hollywood transformé. Hier
lo France, French Connection H,
aujourd'hui le Japon. Yakuza —
Sydney Pollack, capable de passer
de la charge très poussée (On achève
bien les chevaux) à la guimauve
progressante (Nos plus belles
années), trouve soudain le ton qui
convient (avec la collaboration de
Robert fowne. scénariste du China-’
tourn de Roman Polanskl) pour pro-
jeter Robert Mltchum éternellement
glorieux, survivant d'une autre épo-
que où le mythe de l'aventurier fleu-
rissait dans les plaines de l'Ouest
(l'admirable les indomptables da
Nicholas Ray en 1952), dans un Japon
non moins mythique, ou mythifié, où
se rejoignent étrangement Aklra
Kurosawa et le film karaté revu et
corrigé.
Comme dans French Connection II,
do Frankenheimer. un Américain —
«YAKUZA», de Sydney Pollack
ttzt** v. îarsMTV -tr^ïîBttaaîriteifcr'. «g % r t ta ..t i* - —$»&* »■ -
pas Mitchum. bien sûr. déjâ'"èàfré
au Panthéon - des intouchables, 'mais'
son grand copain d’un quart de
siècle (dans le litm), Brian Keith, —
se révèle un parfait «salaud-, une
franche crapule. Nouvelle manière
de corriger le .racJsnie d'antan.
confirmée encore, comme chez Fran-
kenhelmer, par le désir de • respec-
ter- I» pays qui vous héberge et
chez qui vou* allez filmer la quasi-
totalité de votre thriller.
Les yakuza s. héritiers des samou-
raïs — même souci de discipline
physique absolue, même solidarité
A la vie A la mort, — contrôlent les
atfaires au Japon comme la Maffia
italo-américaine aux Etats - Unis.
L •histoire s’enclenche grâce à une
tradition japonaise dont Yann la
Masson si Bonis Deswarte avalent
fait le sujet d'un film documentaire
ambltioux. Kashima P a radis a : le
g/ri; cette série d'obligations . en
chaîne qui lient entre eux les fila
d- Soleil de leur' naissance A leur
mort
Filon inespéré pour des scénaristes
astucieux et un tantinet cyniques
comme il se doit dans le Hollywood
[«FOLLE À TÜER», d’Yves- Boisset
«
LE VIEUX FUSIL », de Robert Enrico
C'est l'histoire d'un double cri de
douleur et de haine, brusquement
concrétisé en acte de vengeance, que
raconte Robert Enrico dans le Vieux
Fusil. On retrouve dans ce film un
thème aouven. traité au cinéma, ces
dem/ers temps (qu'on sa rappelle Un
justicier dans la ville ou f Agression) :
celui d'un homme que l'assassinat
d’un être cher (une femme, une fille,
généralement les deux ensemble)
pousse à se faire justice soi-même.
La force du film de Robert Enrico
réside dans la simplicité et la bruta-
lité avec lesquelles s'enchaînent les
faits. En situant le drame â la fin de
l'occupation allemande, en le limitant
étroitement dans l’espace et le temps,
Robert Enrico et ses scénaristes
(Pascal JsrdJn. Claude Veillot) ont
habilement conféré à l'action venge-
resse un caractère à la fols inéluc-
table (quasi instinctif) et héroïque.
Les circonstances sont telles qqe
l'affrontement entre le Justicier et les
bourreaux se trouve réduit à l'essen-
tiel ; une lutte à mort dans un huis
clos de tragédie. -
Monteuban. juin 1844 Par mesure
de prudence, un chirurgien expédie
sa femme et sa fille dans une vieille
Un achat du Metropolitan
Muséum de New-York
25 MILLIONS DE FRANCS
POUR UNE COLLECTION
D'ART JAPONAIS
Le Metropolitan Muséum de
New -York vient d’acquérir une
exceptionnelle collection d'art
Japonais pour la so mm e de 5,1 mil-
lions de dollars, soit 25 millions
de francs environ. Les quatre
cent douze pièces qui la consti-
tuent — objets archéologiques,
anciens rouleaux bouddhiques,
peintures de l’époque momoyama.
céramiques, bronzes et bois sculp-
tés du neuvième et du quatorzième
siècle — avaient été réunies pax
tin ancien GL. Harry Packard,
établi au Japon après l'armistice,
où il est devenu spécialiste d'art
nippon, notamment sur le site
même de Nagasaki après le bom-
bardement atomique.
Depuis l’acquisition, en 1970.
d’une peinture de Vélasques. Je
Portrait de Juan Pareia, à 5Jj mil-
lions de douais, c'est la deuxième
acquisition spectaculaire du
c Met ». qui a ainsi liquidé ses
crédits d'achats pour les cinq
armées à venir, a déclaré son
conservateur. M. Thomas Hovinjip.
Une part de la collection d’art
Japonais sera proc ha i nem ent
montrée au « Met ». en attendant
l’exposition complète, 1 an
prochain.
propriété de famille — une sorte de
chéteau-fori délabré — qu'l) possède
dans les environs. Ouelquas jours
plus tard. Il va leur rendre visite Ce
qu'il découvre est au-delà de fhor-
reur Une section de SS campe dans
re château. Tous le? habitants du
village ont été massacrés. Le chirur-
gien renconnaït la cadavre de sa nile,
tuée d'une balle de revolver, et celui
— brûlé au lance-flammes, calciné —
de sa femme (Romy Schneider). Alors,
il va chercher un vieux fusil de
chasse dissimulé dans les combles, et
la vendetta commsnce._
Ce que décrit le film, ce ne sont
pas seulement las péripéties de cette
vendetta, c'est aussi le reflux des
souvenirs qui, par vagues succes-
sives. assaillent la chirurgien pendant
qu'il dresse sbs embuscades et ses
pièges. Souvenirs des joure heureux.
Images surgissanst A l'improvlste du
fond de la mémoire pou- rappeler te
douceur et la chaleur d’un amour
conjugal partagé. Brefs Instants au
cours desquels les fantômes de la vie
l’emportent sur les exigences de la
mort.
• Malgré des Invraisemblances- de
détail — la lutte de cet homme seul
contre une troupe dé SS Irise par
moments le rocambolesque. — mal-
gré l'aspect artificiel : que- .revêtent
assez vite les évocations du passé,
on se laisse prendre aux surprisas de
la mise enscène de Enrico. à ca
crescendo de violence dans lequel II
nous.entraTne, â certaines Images qui
mettent les nerfs A vif. De cette his-
toire d'un homme tranquille, dis-
cret un peu pataud, que rien n’a pré-
paré à la haine et qui, soudain, se
transforme en un solitaire enragé, de
toute cette horreur que traversent des
bouffées de tendresse, finit par mon-
te* une sourde émotion. L'essentiel
de catie émotion eet due naturelle-
ment à Philippe NoIreL admirable de
puissance, de tact et de sensibilité.
I> n'est jamais facile pour un homme
de pleurer à l’écran. Les larmes que
verse Philippe Noiret dans fa Vieux
Fusil sont celles du malheur absolu.
JEAN DE BARONCELLI.
★ Voir « Les films nouveaux ».
m Les Semaines musicales de
Slresau qui ont lien du 26 août
au 1« octobre, présenteront l'Orches-
tre Philharmonique dTsraSL l 'Or-
chestra da came» I talions. Natban
MUsteln, N Md ta Magalort, le Trio dt
Milano, le Qaatuor de madrigallstes
de Madrid, la Camerata academlea
do Monarteum de Salxbonrs. P. Cn-
bherean et R. Delmotte,. EL Saerynz.
l’Orchestre philharmonique de Mos-
cou tons la direction de K. Kondih-
chlne, ainsi qne de , nombreux
concerts de jeunes lauréats 'Ses prix
Internationaux. (Renseignements :
Pelasse del Congtessl, 28MS-Streaa,
Italie.)
EJfco et sa fille de 1a détresse, puis
l’établit dans ses meubles en lui
achetant un bar. De, retour au Japon,
f>% amitié, pôiir Taire libérer la - fille
de Brian Keith, trafiquant 'd’afirjee
m malhonnête • (qui ne tient pas ses
engagements), M a recoure aux ser-
vices du «Frère- d'Eiko, ancien
yakuza, devenu malgré lui son obligé
A cause des services rendus A, sa
«soeur...... ( . T ..
- La gag .fonctionne à répétition, -tes
fausses pistés se' nurftipïierit. en
même temps qu’éclate une violence
débridée, truquée eu possible, mêlée
de - combats au sabre et coups
*de revolver A te Chicago. Le glrl
atteint son paroxysme, entre . Mltchum
et le frère supposé, dans j'amputa-
tion, par l’un pute per l’autre, du
petit doigt gauche. '
On Joue ou non ce jeu, on accepte
ou non cette lurla caricaturale où
l'Amérique transporte au bout du
monda son propre goût des sensa-
tions fortes repousse toujours un
peu plus loin 1a frontière de l'aven-
ture. Le tout dominé, écrasé, par
l’humour impassible de Robert
Mitchum, Jamais plus drôle, plus
dépourvu de tout complexe.
LOUIS MARCORELLES.
* Voir « Les films nouveaux
— qui, de toute leçon, est un
philanthrope — l’engage comme
gouvernante de son jeûna neveu
Thomas " (Thomas Wtintrop). Insup-
portable gamin dont les parents sont
morts tragiquement. A peine entrée
en service. Julie est enlevée, avec
reniant, par des gangsters comman-
dés par un tueur (Thomas Milian}.
qu’on a vu suffisamment A r oeuvre
.dès le générique pour en avoir froid
dans le dos. Julie découvre qu’on
veut luT faire porter le chapeau dans
te demande de rançon adressée à
Mostri, et qu’elle va être liquidée,
ainsi qus Thomas. Ole réunit &
s'enfuir, traînant l’enfant aprèé site.
Le tueur les poursuit A travers te
France.
Lo nouveau film d'Yves Boisse!
est une adaptation d’un roman série
noire de Jean-Patrick Manchette :
O dingos, 6 châteaux 1 Adaptation
qui a dû poser des problèmes. Per-
sonne n'en est crédité au générique
et. à part te situation de départ, H
ne reste pratiquement rien du livre,
qui a été blanchi, nettoyé jusqu’à
l'os, de toutes ses scènes de vio-
lence, de tueries, de « dingue rie
Chez Manchette, Julie se déplace
dans un univers de forbans plus
aliénés les uns que les autres ; c’est
une véritable dérision du roman noir.
Avec une
Julie
e de
le. Jouer
à un (eu scout avec "les méchant»
loupa et qui n’est pas croquée à la
fin. Ce qui fait bien plaisir, car
Marlène Jobert est délicieuse, fine,
sensible, la .vraie actrice toute en
nuances, et elle arrive, en somme,
à faire passer ce taux bon scénario
qug Boteset. pour sa part a essayé
da traiter & la manière de Hitchcock,
sane y parvenir, car l'histoire, ainsi
revue, ..est en béton.
'-Le - générique, pourtant, soutenu
par un motif de ta Force du destin
de Verdi — qui rerient par la suite
sans avoir te même efficacité, — est
remarquable .
Orf glane, par- oi, par - là. des
moments où la’ mise eh scène
s’élève au-dessus du scénario :
celui, par exemple, où Lonsdale fait
écouter A Marlène Jobert un air
d’opéra et boit du champagne en
chant Lewis Carrait.
La seule bizarrerie de ce film est
d'ôtre Interdit aux moins de treize
ans Ce qui -est bon pour le jeune
interprète de sept ou huit ans, tout
de même quelque peu bousculé dans
l'aventure, ne doit pas l'étre pour de
jeunes spectateurs qui en volent
bien d’autres & la télévision.
JACQUES SICL1ER.
1c Voir « Les films nouveaux ».
RADIOTÉLÉVISION
VU
•r •“
Michelet et Isaac
Jules Michelet est mort en
1874, on n'est pas à un an prés
pour célébrer un centenaire :
Antenne 2 lui offrait une Pierre
blanche, de Jean-Jacques Bloch
et Roland Bernard.
Cette série, la suite logique
des Bonnes Adresses du passé,
emprunte l'itinéraire des per-
sonnalités Qtfella évoque, jouant
sur un parallèle entre les
demeures -qu'elles ont -habitées
— et qu’elles ftanrenf parfois —
et leur .derrière, leurs •'Idées,
leurs actes. Lorsque le contre-
point s'établit. J'émieelon a te
persuasion, fnsiruwtia np£7'-
sfque. v - -r 7 '■ . •
Pas de chance fxw.Mfcl&M'o—;
lés quiÜWs ae J son' iiîtàitSe.sâ
maison natale, le reste, ont été
reconstruits ; les universités où
It a vayayii ont (Wé i nnrièes^
ont pefdu Jour polàtr dé *-***»'*' fl -
VascCBUîl où II a médité a été
restauré, dans' le -style très c hic,
centré d'art' p'rlvi. Lui qulr pré-
curseur de nos historiens mo-
dernes. semble avoir senti les
liens qui. unissaient rhistolre et
nmaglnalre n‘a laissé aucune
trace, ici. qui parte à r Imagina-
tion : des portraits, des éditions
originales, du très officiel. Ce
n’est, pas le récit pointilliste de
ses yfes conjugales qui en trans-
formera l'Image.
Et, sans rimeginalre, le didac-
tisme, c’est quoi ? C’est récote...
Deux historiens parlaient. Claude
Tceevfe historique.- lia . déçoit-
- verte', dû < l(à - seut
'dans & feîftbs: àè*i'tm3càrfté'du
quinzième siècle A r espoir de
la Révolution, la connivence
du philosophe et de réme
dent vers la
« joie », te « liberté M. Vlola-
. nex, micheletologue distingué,
• ' situait F œuvra de son maître
A penser dans rhistolre : un
républicain / dlsalt-il, que les
théories marxistes et le a idéolo-
gues do rActlon française ont
contribué i discréditer „ Jus-
qu'en 1968, où l'universalité des
. révas produits pouvait se recon-
naître dans les rêveries produo
. . ttves.de cet universitaire.
Pour taira bon compta, Jean-
- -Jacques Bloch et Roland Ber-
nard. ont même présenté Wche-
.. Jet pomme, un précurseur du
jiï infiyyemépt- écologique. Pourquoi
liï.P&ïy. " \ ■
:Ci Malgré son côté Inutilement
scolaire, cette Plerfc blanche
donnelt la parole à des passion-
née Et c’est passionnant des
professeurs passionnés. — M. EL
■ Le, M o ad e » jniblie too% les %
sunecCpt âàxqgrjojdàra r : d i ma rv rlv »-
lundi, un supplément xadio-Zelé-
Visîoa avec les programmeeeamplels
de 1 * semaine.
LES PROGRAMMES
MARDI 26 AOUT
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MISTRAL • CLÉ-GENSIER • CIHÉMOHDE-OPÉRA
LIBERTÉ «MURAT
CHAINE I: TF 1 .
20 b. 35. Les animaux du inonde (La faune de
TAXaskai; 22 tu Jeu . Le blanc et le noix:
21 h. fô Sport .' Championnat» do monde de
cyclisme snx piste ( professionnels) ; 22 h. 25, XT1
journal.
CHAINE’ Il (èouleàr)VÀ 2 '*
■Ü
20 b. 35. Les dossiers idé \ écran. d'A. J amm ot
FTLm . - Leclerc» ' (Dû Tchad' â Bercbtesgaden),
montage de documents du Service cinématogra-
phique des armées.
Leclerc, soldat de la France libre, et la
deuxième dtvuron blindée dans les eampe-
tmea d'Ainqne, de France et tTAtlemapnSi
de 1940 d 1946 . - ,
Débat - D était une fou on capitaine. >
|V ad&c le panunpattem de Mme de Route-
cloaque; du général Jacques de. Ouülebon, ■
cher d’étal mar>n du aèn&rai Leclerc . du .
avec As Girardot, A.
Pascal. Pfa. Noiret M. Piocol
O. Versets.* J.-C.
(N).
On iematn. mens en secondes noces û la
ItUe d’m enUtardmw.. retrempe sa première
femme Celle-ci est compromise dans une
aliaxm dé meurtre Or, d Wkw* du emne.
U se trouvait avec elle.
22 h. 35 . FB 3 «çtamlïté*. .
FRANCE-CULTURE
20 n. (R.), Dtaioguu. per R hlliaudln : « La lutte contre
le sowsteSvalâppeman! », ZI n .. JO Concert eu Centre
culturel américain, pat la groupa Ne» American Muslc
Ensemble (PerticheTtl j Ferri lo S Ornas 8 Arel.
R. Hannay) - 22 h. 30 tR l. Mémoires Improvises de
-P. Clauoet, par J - Amroucfta. 23 tu Da la nuit, par
E. Lbnuc . 23 h. S0 Poésie
. FRANCE-MUSIQUE
CHAINE ) U {couleur) : F«^ 3«
20 h. 30 (RL). Westerns, Sfi ns
t lires : - la Randâs-vôia >. de J. Delannoy
■* 29 n. 30 (Sj.ï fjssOVsr aptivat oe Paris (en aima de
..la Sainte CiwoeM) ! J* jrEfiââmiije Guillaume Oa Mechaut
-.Interprète se» chant» se trouveras ai aa troubadours, u
Com m é m or ai io n ou Roman de ta rose ■ . ■ Chant s la
rtvierga • (Gaultier oe Cfcmcyl . 22 n 30. indéterminées, par
£r. Gagnait» « Ta Sacre du printemps » (StravTnsfcy) : « Pn>-
' unéUiée, la poème rfy feu » (ScriaUne) ; • l'Enfer de la
KOivtna Comealf », extraits (Bemaro Parmevann , • m
i? Purgatoire .-de la Dhrma CarqeaAa ». extraits (François Bayia),
Jpsl m Groupé oa roenarene* musicales as nnstltul audio*
J visuel , 2« a. (S. J. Anonymes et Sentimentales, par i Mar.
koviu a S. Dermaltiaca
MERCREDI
CHAINE- I.--TF 1
■ i-VC r ■
Green, de 1
Avec S,
tr r rw*
e : « l'Ennemi », de Julien
e française.^ EbèaL ,F .ChateL.
.Chevalier, Cl; Titre.
Onmense cftdtta&. t'ennw fms-
tlteabetb et Philippe, s on mari.
. »
, folie entra. ...
EUeabeth oa. découvrir l'amaur-peesitm avec
■ Pierse,, son beau- lr ire. un homme * hanté
par. Satan r . ..,.J
22 . tu Documentaire . Djn*.u.
de J.-CL Weiss ; 22 h, 40. ITt
CHAÎNE'
n nuprrwTfiîf
bur) : À 2
•; •••) .vsa - • '-.I «® -*.r
20 h. 35,'S^rie.: JMÿnnix f Piste, froide»-:. 2J* h.
Documentaire : .‘Bortrait de t l'pzifVBrs.. {^J iT ,TâiUer
et M. Tosétlo éBlm manger pour .biftxL.ïf^T'e)- ^-,
cinéma : ■ Tarakanàva >. de F. Ozep (1937), avec
A. Verofij ajEWm* R.,K|r^ P. Richard-Wilm iM.l.
i \ J /j ,io»i . favon, le comte
Alexis Or(oit. d -enlever, d Venise, Bltsabeth
•Tara/eanOoa, qu* se prétend véritable héri-
tière dû trône de Russie Orla/f et Taraka-
Jinva. s’épreurtent l’un de l'autre.
22 h., FR 3 ’
FRANCErCULTUREj. ,
20 to, (iAu&fJrifc taé î hL-. Juin :. • Lautréamont »,
réal. A. Lama Tira 21 h 30. Musique de cnamijre « Douze
variations sur up< pièxnexd» Haenaai ■ (Beethoven) • Sonate
n* 2 ■ (ProkoHev), Messe ». j«su nosia ReoempMo • (Paies-
blpa> B h. ,30 «u. Mémoires improvisas de P. Oaudal,
par . J. Amrouche ; 23 n. De te nulL per E. Lansac et
G.^L«Dupm^.'; 23 bi sa. Poésie
FltAK^MAUSIQUE
r ■a.HUttC»»’- — ipMWyW’***"*** "7
J — — — - interdit aux moins de 13 ans
CYRANO VERSAILLES • ARTEL NOREHT • CARREFOUR PWITIN
ARTEL VILLENEUVE St-BEORBES . FLANADES SARCELLES
ALPHA ARBEHTEUIL • MEUES MONTREUIL. ULIS 2 ORSAY
. Comment dmt-on . égi^Uibrer son ' .régime
aimeutalre T (J ;
22 h. 25 . Journal de TA 2 . v .
CHAINE III (couleur) : FR 3 V
. 20 h. 30 , (Les. ■ grands noms .de Fhistotre .du
20 n. 30 (5.1. Anlholoote «s orchestres de Radio-France,
i par .Ci Guy i Orchestre national S la salle P levai (19731 :
. « Svmnhonle n» 28 IL 4M • de Prasue * UAmerili - Suite
! du ornes » cSarnut/ ; ou. re*»me des Oiamps-Eivsées :
. Srenwonie o» e • PaltwrKhie - iTcnaTkBvsKIl >
23 n. 30 (S.)^ Indétenulnéos, par R. Geoneo» : • Qua-
.trlftme svnwnwde » (Manier) i ». Noces » tStreytm Xy) ? 24 h.
-{SH, An o n y mes r sent fmenT» les, de J. •Aarkovffz et S. Der-
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Page 14 — LE MONDE — 27 août 1975
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Page Ï6 — LE MONDE — -27 août 1975
Septembre- Octobre âü Club'/c’est encore. ■. ^.décontractés:- Quant .aüxprix^toufcompm,
l’été, le bel été. On bronze, on tennis, on skinaute, '" à cette époque ils sont réduits^
on plonge, on spî, on jerk à corps perdu, on c’est-à-dire très très intéressants. Partez ea
BQITANWQUES
Trois militaires britanniques, dont
l'Identité n’n pas été encore révélée,
ont été sérieusement blessés, A coups
de fusil de chasse, dans la nnlt du
24 au 25 août, à Lalevade (Ardèche),
par M. Gny Etienne, trente et on
ans, barman an café-dancing ale
Perdu i.
Après une violente dispute avec
M. Etienne, les trois soldats anglais
avalent été renvoyés de rétablisse-
ment et étalent remontés dans lent
camion qoand le barman, accompa-
gné d'on consommateur, M. Michel
Bouvard, vingt-sept a du, les pour-
suivait et onvralt le feo snr eux.
MM, EU en a a et Bon rare 1 ont été
arrêtés.
aw m
(’OMBATTANTS
A Paris
les cérémonie
DE COMMÉMORATION
DE U LIBÉRATION
Plusieurs cérémonies ont eu U eu
ou vont avoir lieu à l'occasion du
trente et unième anniversaire de
la libération de Paris.
Samedi 23 août. l'Association
nationale des anciens combattants
de la Résistance s'est rendue à
l’Arc de triomphe puis au mont
Valërien. Lundi 25 août, place de
l 'Hôtel-de-Ville, M. André Bord,
secrétaire d'Etat aux anciens
combattants, a symboliquement
remis le fanion du général Leclerc
au président du Conseil de Paris,
M- Bernard Lafay. Auparavant,
un groupe de personnalités civiles
et militaires, conduit par M. La-
fay, était allé s’incliner devant le
tombeau du maréchal.
Le vendredi 29 et le samedi
30 août, l’Union des femmes fran-
çaises rendra dommage à plu-
sieurs héroïnes de la Résistance ■
Bertie Albrecht, France Bloch.
Suzanne Buisson. Danielle Casa-
nova. Knfîn, i e comité parisien de
la Libération « appelle les Pan-
siens à se rassembler le dimanche
31 août, à 16 heures , place au
'tt-Juin ».
Septembre-Octobre. C’est le bon moment pour,
vous faire chouchouter ou -Club.
tangote a cœur joie.
L’eau est bonne, le soleil sympa, les poissons
Septembre
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JUSTICE FAITS DIVERS
M e Jacques Germain demande
sa mise en liberté
AGRESSIONS DANS LES AUTOBUS PARISIENS
M* Jacques Germain, l'huissier
parisien appréhendé le 19 août
dans la Vienne (te Monde du
23 août), a été incarcéré à la pri-
son de Fleury-Mérogis, après avoir
comparu devant M. Edouard
Mïchat, juge d'instruction à Paris,
remplaçant ML Jean Mlchaud,
magistrat qui avait décerné le
mandat d’arrêt, le 19 octobre 1974,
contre l'officier ministériel. Ce
dernier a déjà déposé une
demande de mise en liberté.
Inculpé, le 11 mars 1974, de faux
et de violences et voies de fait,
M* Germain avait été incarcéré
pendant trente-cinq jours avant
d'être remis en liberté sous la
caution de 50 000 P. Cette libéra-
tion avait été révoquée, parce que
l'huissier, suspendu de ses fonc-
tions, passait malgré cela à son
étude de la rue Lecourbe, et —
motif qui semble contradictoire
avec le premier — parce qu'il était
souvent absent de chez lui.
Pour appuyer leur demande de
remise en liberté; les avocats de
l'huissier ont précisé que M" Ger-
main n'avait jamais refusé de
déférer à aucune convocation, et
S u'il ayait réclamé depuis plus
'un an d'être entendu.
Les défenseurs ont ajouté, dans
un communiqué : « fl y a Ueu de
noter que le mandat d'arrêt du
19 octobre 1974, ainsi exécuté, a
fait f objet d’une requête en nul - ,
Uté. et que, devant le retard de
la chambre d’accusation à s’en
saisir, une demande d’autorisation
de -prise à partie a même été for-
mée, en vertu d'un cas légal, à
l’encontre du magistrat instruc-
teur. l Cette affaire est devant la
Cour de cassation.)
» Le morcellement des pour-
suites, par disjonction et ouverture
de nouveaux dossiers tenus
secrets, constitue une atteinte
grave aux droits de la défense. »
• Quatre détenus. José Alborch,
Walter Saturnin. Michel Binon et
Albert Ossart, seront renvoyés
devant la cour d’assises de Cor-
rèze après le meurtre d'un sur-
veillant de la maison d’arrêt de
Brive-la-Gaillarde, M. William
Guedj, le 7 mal dernier.
• Nomination de procureurs
généraux. — Par décret publié au
Journal officiel du 26 août, sont
nommés procureurs généraux :
MM. Marre»! Gullbot & AiX-CQ-
Provence. Emile B la es à Nîmes, ce
dernier en remplacement de
M. Georges Liants. lui aussi
nommé dans cette ville mais
maintenu en détachement comme
directeur de l'Ecole nationale de
la magistrature.
Le conductenr d’un autobus de la
ligue 96 (les LU as - Montparnasse)
a été attaqué rue Saint- Auto Inc
(4f arrondissement) dans la nuit dn
dimanche 24 au, lundi 29 août. Une
agression analogue avait en lieu la
nuit précédente sur la ligue SS
(pont de Sèvres - Opéra).
Dans les deux cas les agressions
se sont produites snr des lignes de
soirées (douze sur les cinquante-
cinq actuellement en service) qui
fonctionnent après 21 heures, en
complément dn métro.
A U ILA.T.P.. on déclare que ce
sont les premières agressions qui
se produisent dans les auto b os pari-
siens. On pense d'autre part que les
attaques cesseront d 'elles-mêmes car
' eues ne sont pas rentables. La re-
cette du 96 s’élevait à 130 F, celle
du 52 à 250 F. An départ du termi-
nus, les conducteurs ont en caisse
quelque 250 F en tickets et 150 F en
• Après l’article intitulé c Trois
associations de Français musul-
mans souhaitent la création d’un
mouvement unique (le Monde du
26 août), la Confédération des
Français musulmans rapatriés
d’Algérie, que préside M. M’Hamed
Laradji, nous indique qu’elle
n'avait « mandaté aucun repré-
sentant -pour cette réunion s.
monnaie ; or, les tickets à l’unité ne
sont pas négociables puisqu’ils doi-
vent être utilisés immédiatement,
dans l'autobus même où le passager
les a achetés.
QUATRE MORTS
ET QUATRE BLESSÉS
DANS UN COUP DE POUSSIER
PRÈS DE BÉTHUNE
Un coup de poussier de très rorte
Intensité s'est produit vers 1 h. 30,
mardi 26 août, dons on terril, à
Ca ion ne- Rico aart, près de Béthune
(Pas-de-Calais).
Dès 6 h. 30, un premier bDan fai-
sait état de deux disparus et de six
blessés, dont quatre, grièvement
brûJés, furent transportés an centre
hospitalier de Lille.
Plus tard dans la matinée, tandis
que les corps des deux disparus
étalent dégages des . décombres, et
que tes recherches menées par les
saoreteurs s'achevaient, on appre-
nait que deux des brûlés avalent
succombe à l'hôpital
• Déjà hier soir, a déclaré un
habitant? du coron (cité minière), on
avait vu sortir de la -fumée au-
dessus du terriL »
EN BRETAGNE
DEUX ATTENTATS SONT COMMIS
contre le domicile dn maire de Bennes
et celni d’nn député U.D.B,
Deux attentats à l'explosif ont été
commis, dans la noir do 25 an
26 août, contre les domiciles de
deux personnalités politiques ren-
naises. MM, Henri Frétille, sénateur
(Centre démocrate), maire de Ren-
nes. président du conseil général
dUle-ec -Vilaine et vice- président dn
conseil régional, et M François
Le Douarec. député l. D. R. de la
circonscription de Rennes-Sud. an-
cien vice- président de l'Assemblée
nationale. Les deux explosions, qui
se sont prodnites à quelques minutes
d'intervalle et en des lieux distants
d’environ 2 kilomètres, n’ont pas
fait de victimes, mais ont causé
d’importants dégâts matériels.
>1. François Le Donorec venait de
rentrer chez lui, 4. rue La Fajette. à
Rennes, lorsque la charge, placée
quelqoes Instants plus tord snr le
palier, vers 0 h. 45. son (fiait la porte
d’entrée et endommageait l’intérieur
de l'appartement, ic Les dégâts sont
considérables. Us ont mis le p&qnet a,
déclarait le député l*. D. R. Moins
de dix minâtes après cette première
explosion, une seconde charge, dépo-
sée sur le rebord extérieur d’une
fenêtre de l’bôtel particulier, situé
52, avenue Aristide-Briand, habité
par M. Henri Fréville - — actuelle-
ment en vacances à Erquy (C6tèa-
dn-Xord). — détériorait également
une partie de l'appartement. Des
débris métalliques étalent projetés
dans un rayon de 190 mètres et des
maisons contiguës, dont une phar-
macie. ont été touchées.
Les enquêteurs n'ont retrouvé sur
les lieux aucune Indication permet-
tant d'identifier les auteurs de ces
attentats, qui n'étalent toujours pas
revendiqués ce mardi en fin de ma-
tinée. Ils soulignent cependant que
les charges explosives étalent parti-
culièrement Importantes C'est la
première fols qne de tels actes sont
commis en Bretagne directement
contre des personnalités politiques,
encore que, le S juillet dernier, un
attentat identique ait été commis
contre le presbytère de L ocaUnê
(Morblbnn). commune dont le maire
est l'abbé laoadn, député D. D. K.
Au total, une dizaine d’attentats
à l'explosif ont eu lieu eu Bretagne
depuis le débat du mais de juillet,
notamment contre les directions
départementales de l’agricnlture A
Qulroper et â Nantes, ainsi que, le
15 août dernier, contre (a centrale
nucléaire des monts d'Arrée, à Bren-
nilis (Finistère-Nord). Cette action
avait été revendiquée par le F.LB.-
AJtA (Front de libération de la
Bretagne - Année républicaine bre-
tonne).
Dans ['Ardèche
LE PROFESSEUR MERTENS
SUCCOMBE A UNE MORSURE
DE SERPENT
Le professeur Robert Mertens,
l’on des herpétologlstes therpé-
tologle : étude des serpents) les
plus célèbres du monde, vient de
mourir â la clinique universitaire
de Francfort & la suite de la
■morsure d’une vipère africaine
(mamba). B était âgé de quatre-
vingts ans.
C'est alors qu’il nourrissait le
reptile, le 5 août dernier, que le
savant a subi la morsure dont
les effets ne se manifestent que
douze heures plus tard. Aucun
sérum permettant de neutraliser
ce venin, qui agit sur le facteur
de coagulation du sang, n'étalt
disponible.
ENé le l" r décembre 1894 A Saint-
Pétersbourg. le professeur Mertens a
été. pendant de longues années,
directeur de l'Institut et du musée
d'histoire naturelle Senekenberg, à
Francfort, n en avait dirigé la
reconstruction après la dernière
guerre.]
UN BARMAN
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LA VIE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE
LE MONDE — 27 ooût 1975 — Page 17
tPUBUCJTBt
CONFLITS ET REVENDICATIONS
RÉPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l’Industrie et de l’Energie
DANS LE PAS-DE-CALAIS
Les salariés d’une usine de confection
s’opposent à la liquidation progressive
de leur entreprise
Dapins le 18 juillet, un» usine da confection à Haîshae-lès-La
Bassaa (Pas-de-Calais), qui emploie trois cent soixante-dix salariés,
est occupée par le personnel. Celui-ci soupçonne l'employeur de
vouloir liquider progressivement l'entreprise ; deux ateliers du groupa
situés à Houdin et Nœux-lès-Mines, qui employaient au total deux
cents salaries, ont déjà été fermés le B avril dernier.
_ Le tribunal de BéUume a été saisi, d'une part, par la ç .F_p_T_,
qui sa plaint du non-alignement des salaires, d'autre part, par la
direction de l'entreprise, qui demande l'évacuation des locaux. Les
magistrats doivent examiner ces requêtes le mercredi 27 août.
De notre correspondant
une- — Un portail garni de
barbelés, deux camionnettes pla-
cées en travers de l’entrée de
Fusine et, par - dessus tout cela,
une banderole claque dans le
vent : « La CIP vivra I * Pour
l’instant, la Confection indus-
trielle du Pas - de - Calais (CIP>
prend des allures de camp retran-
ché, à .Haisnes, une commune de
3 000 habitants située dans le bas-
sin minier, le long de la route
nationale La Bassée-Lens, à la
limite des départements du Nord
et du Pas-de-Calais.
s Nous occupons depuis le
18 juCHet, et tout de suite nous
osons monté cette barricade pour
empêcher la sortie des stocks et
des machines ». précise Simon,
trente-quatre ans, prêtre ouvrier,
délégué da personnel et représen-
tant syndical (C.F.D.T.) au
comité d’entreprise. Avec lui.
Jean-Claude, vingt- cinq ans. et
Colette, vingt- trois ans, deux sala-
riés occupants.
s Décidément, nous manquons
de chance l En 1973, nous ris-
quons une fermeture à cause de
la mauvaise gestion de notre
ancien patron. Henri Bailleul. et
aufourtrhvî on veut nous faire
mourir en nous prenant notre
clientële ! » En décembre 1973, en
effet, Henri Bailleul dépose son
bilan. Mais l'entreprise est ren-
table et poursuit ses activités sous
le contrôle du tribunal de com-
merce de Béthune. Peu de temps
après, une nouvelle société est
créée : la Bailleul S JV. Cette der-
nière reprend l’ensemble du per-
sonnel avec les avantages acquis.
En septembre 1974. la SA. Bail-
feol devient la CIP, et deux mois
plus tard arrive M. Gérard Fur-
.nm, trente-trois ans. confection-
nes! à Alès. Le nouvel employeur
sa donne jusqu’à juillet 1975 pour
redresser l’affaire en continuant
la production de grande série ;
en compressant les frais généraux
et en augmentant la productivité,
qui passe alors de mille deux cents
à min» quatre cents articles par
jour.
vais an début de cette année,
M. Gérard Pumon rejette la col-
lection d’hiver 1975-70 de la CIP
et place sa collection d’Alès. Q
li cencie les représentants CIP (ex-
reprfeentants Bailleul) et reprend
la clientèle par son propre réseau
commercial Dès lors, pour les
ouvrières, la manoeuvre est claire :
M- Fanion est venu dans le Nord
avec le secret espoir de prendre
la clientèle de la CIP et de fer-
mer ensuite les anciens établis-
sements Bailleul. Four elles, une
preuve Indéniable : en 1973, la
CIP fabriquait sept mille pyjamas
par jour. En 1975, elle n’en fait
pire que mille : « - Mais ü faut
savoir, précise Simon, qWà Aies
Gérard Fvmon fabrique aussi des
pfffamas. Et ce qui est encore
Jrtay caractéristique, c'est qu’au
cours du mois de juin, les trois
principaux actionnaires de la
CtP retirent leur argent investi
A L'ÉTRANGER
Au cours du premier semestre
L'EXCEDENT COMMERCIAL DES
ÉTATS - UNIS S'EST RÉALISÉ
SURTOUT AU DÉTRIMENT DE
IA C.E.E. ET DE L’AMÉRIQUE
LATINE.
^ Washington (AS JP I»i«£
dent commercial des Etats-Unis
au cours du premier semestre —
plus de 6 milliards de dollars — -
s’est effectué surtout au détri-
ment de l'Europe occidentale et
de l’Amérique latine. Vis-àj-vis de
la CJSJL, le surplus a dépassé
e -uiu j. j.ii.— . / 1 *7 mWlR.nl
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3 müüartis de dollars (1*7 ml» l ara
de dollars pour la même période
de 1974), en raison d’une baisse
de 10% des importations améri-
caines La France, toutefois, a
réussi à limiter son déficit vis-
à-vis de Washington à moins de
500 mininriB de dollars.
A l'égard de l’Amérique latine-,
l’excédent s'est élevé à 1,8 milliard
(an lieu d'un déficit de 100 mil-
Uons). à la suite d’une hausse de
17 % des exportations de Wash-
lngton. Enfin, les Etats-Unis ont
pratiquement éliminé leur déficit
avec le fumwri». (20 millions au
Heu de 880 millions), du fait d’un
net accroissement de leurs vent»,
et enregistré un excédent de
10 milliard avec l’Asie (720 mil-
lions l’an dernier), malgré 1 ag-
gravation du déficit à l’égard du
J^>on (860 millions contre 90 mu-
tions).
soif 56 millions d'anciens francs.
Nous détenons d.' ailleurs la pho-
tocopie des talons de ces chèques.
Or, ces retraits se sont effectués
en dépit du protocole signé le 2
juin dernier et stipulant en quel-
que sorte un statu qu o de l'en-
treprise afin de permettre aux
deux experts. l’un commis par le
tribunal de commerce de Béthune
et Vautre par le comité d'entre-
prise. d'établir un rapport sur la
viabilité de l'entreprise. »
Le premier expert sans pouvoir
d’investigation et fondant son
rapport sur l’état des commandes
et l’appui financier des banques,
pense que « on ne peut envisager
la survie de l'entreprise au-delà de
juillet 1975 ». Pour le second, les
conclusions sont tout autres :
« La CIP est viable ». C’est d’ail-
leurs ce qui sera dit au cours de
tous les entretiens que les repré-
sentants des salariés de la CIP
aurant soit avec le sous-préfet de
Béthune, soit avec le préfet
d’Arras, soit avec le commissaire
à la conversion industrielle pour
le Nord - Pas-de-Calais, soit en-
core avec le ministre du commerce
extérieur, M. Norbert Ségard.
« Nous avons occupé les lieux
lorsque nous nous sommes aper-
çus que la direction avait donné
des ordres pour démonter le
magasin et retourner les stocks
fournisseurs, poursuit M. Simon.
Depuis, nous n'avons pas vu
Gérard Furrum. Pour notre
part, du 22 au 31 juillet, nous
avons travaillé en réduisant les
cadences. Cela s’est fait par
équipe, avec un minimum de
quatre heures de présence, suivant
un horaire qui arrangeait le
mieux les salariés. L'entreprise
étant normalement en congé le
la août. Depuis, nous avons
cessé le travail,- mais- nous con-
tinuons l'occupation des lieux. »
Et sur ces événements se greffe
un autre problème : les grévistes
n’ont pas perçu leur salaire à
la fin du mois de juillet, alors
que les autres ouvrières du groupe
ont reçu non seulement leur
salaire, mais encore leurs congés
payés.
C’est pour dénoncer ce non-
paiement de salaires que les élus
des vingt-trois communes miniè-
res concernées par ce conflit
viennent de se réunir autour du
député, M. André Delelis (P5.),
maire de Lens. Dans leur commu-
niqué. ces maires demandent aux
autorités de mettre fin à ce
conflit et rappellent à VL Jac-
ques Chirac ses promesses faites
lors de sa visite dans le Nord,
en avril dernier.
GRANDIN : vers une solution
après sept mois d'occupation ■
Après sept mois d'vecnpitlon pour
le sauvetage de leur entreprise, rH«e
en Liquidation depuis février dernier
(s le Monde » des U février et
15-16 Juin), les salariés de la
Société française de radio- télévision
(SJa.T.j, ancienne ni^ ne Gnmdin.
verront-ils enfin le ■ tout du
tunnel a?
Ce mardi 26 août, a m heures, les
délégués de la C.G.T. — seul syn-
dicat représenté dans l’usine — de-
vaient en effet rencontrer à Mon-
treuil (Sdne-Saint-Denli) M- Long,
l’expert de la chambre de commerce
désigné par le ministère de l'Indus-
trie et de la recherche, en présence
de M. Claude Guyhenanf, ancien
directeur commercial du service
anto-radio de Grandln, à qui serait
confiée la relance de l’usine.
Les agents de maîtrise qui
■'étaient Joints au personnel on
grève devaient également participer
à cette réunion, dont l’objectif est
de décider des conditions d’une
réouverture vers le 15 septembre.
Sur le plan social, M. Long envi-
sagerait cent quarante réengage-
ments échelonnés Jusqu’à la fin de
l'année. La C.G.T. espère en obtenir
environ deux cents, «leni que des
garanties écrites et mm formation
professionnelle pour les personnes
qui ne seraient pas réembauchées
avant trais mois. Sur les cinq cents
personnes licenciée* le 7 février
(dont trois cent cinquante femmes),
deux cent dix environ ont demandé
à être réintégrées.
Après l’octroi d'un prêt de 600 WD F
par l'Etat, la BJJJ. et le Crédit
lyonnais auraient été pressentis pour
accorder, avec un pool de banques,
3 ^ millions de francs de crédits.
Le 21 aofit, le personnel de Gran-
dln, accompagné des ouvriers des
Etablissements Triton — victimes
d’une situation similaire, et pour
lesquels aucune solution n’a encore
été trouvée, — avait oeeupé la
mairie de Dean ville, dont le maire
est M. Michel d’Omimo, ministre de
l'industrie et de la recherche (s le
Monde a du 23 août).
LA HAUTE -VIENNE EST DÉ-
CLARÉE ZONE SINISTRÉE
pour les cultures fourragères
(autres que les plantes sar-
clées), les cultures légumléres
de plein champs, les cultures
maraîchères, le mais grain et
les céréales à paille pour la
récolte de paille. !
AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL
On appal t lWI ltt Inrematlnnal en tancé en roa de la réalisation
d’un laboratoire de recherchas appliquée dans la domaine des lubrifiante.
Le projet compre n d :
— l’étude et réuthilreoment des plus da construction du bâtiment
laboratoire et des services annexes:
— la fourni cure dea équipement» nécessaire* a :
a la conduire des bancs d’essai :
• r analyse physico-chimique des produits lubrifiants:
• la marche des services auxiliaires ;
— la Formation du personnel chargé de l'exploitation.
Le cahier des charges peut être consulté la jour d'ouverture auprès
des représentation» SONATRACH dans les pays suivants i
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— ALLEMAGNE : Maria Thénesustras» B. MUNICH 80 ;
— ITALIE : la. ela Vtctor-PIxanL MILAN TP:
— CAA. : 3410 ■ R» Street N.W_ WASHINGTON ;
— ESPAGNE : Orona via Carlos D3 81 Ton* sur Bdlfldo Trmde T*.
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et dee ambassades algériennes à Tufcyo. Sblbusawa Blé- 1 Ban 21 Gaehl-
shlba. Kden. Mlnato-Ku. TOKYO:
et a Londres. 6 Hyde Part Gâte BW 7.
Les soumissionnai ras intéressés enverront leur offi* au département
TECHNIQUE da la Raffinerie d’Ancew. B.P 37. ARZEW (ALGERIE), sous
double pu cacheté, avec mention extérieure précisant l’objet de lA
soumission.
Le délai pour la remisa des offres est fixé an plus tard un mois
après parution du présent appel
LE TAUX D’IMTERÊT DES EURODEVISES
. Dollars
Deuteebemarka
France ouïsses
48 beares ......
1 mois ........
3 mois
6 mole ........
5 7/8 6 7/8
6 3/8 6 7/8
6 7/8 .7 3/8
8 1/4 S 3/4
11/2 2 1/3
3 1/4 3 3/4
3 3/4 4 1/4
4 5/8 5 1/8
11/2 2 1/2
1 3/4 2 1/4
2 1/2 3
3 7/8 4 3/8
(Publicité)
RÉPUBLIQUE DE CO TE-D'IVOIRE
SOCIÉTÉ D'ÉQUIPEMENT DES TERRAINS URBAINS
AVIS D’APPEL D’OFRES INTERNATIONAL (r 2486)
- -.(RAPPEL)
Lancé par la Républiq ue d e Côte-d’IvoIre pour le projet d’aas alnln -
Bement et de drainage «L’ABIDJAN, conjointement financé par la BXRD
(Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement)
et la République de Côte-d’Ivoire.
1) APPEL D'OFFRES FOUR TRAVAUX : (fourniture des tuyaux et
l’équipement électro-mécanique non compris) du programme immédiat
d'assainissement d'Abidjan divisé en quatre (4) lots :
- — Lot »» 1 - Drainage de Trelchvlïle^ : *'
— Lot n* 2 - Collecteur Eat du Flateau.
— Lot a“ 3 - Collecteur Est d’AdJamé.
— Lot n° 4 - Collecteur Est de la Digue de Vrltli.
Prix du dossier : 50.000 F CF Ju
2) APPEL D’OFFRES POUR FOURNITURE BT MONTAGE de l'équi-
pement électro-mécanique de trola stations de pompage et d’un des-
sable ur ;
— 8 électropompes centrifugea Q = 2.000 m3/h. HMT BJS0 m ; ■
— 5 pompes centrifugea Q «=> 1.000 m3/h, HMT = 9 .50 m ; t
— 2 transformateurs 15.000/400/230 V de 400 et 830 KWA ;
— 3 groupes électxogènes de 400 et 600 KWA ;
— 3 armoire* de commandé. 3 ôlectropompea de vidange—
Ensemble de l’équipement de desastoleur.
Prix du dossier : 35.000 F CJA.
Retrait des dossier* : à partir du 29 août 1975 aux ad r esses suivantes :
— Société d 'Equipement dea - Terrains Urbains (SETU). ABIDJAN,
BJP. 21-181: '
— Dr G. HOLDINGER, Ingénieurs-Conseil, 78 FEtEZBURG, RFA, Hana -
Jahobstr- 156. République Fédérale d’ A l l em agn e :
— S.C.E.T. international. 5-7, rue Bolllnl, 92808 PUTEAUX; France.
CPubUotté)
(Publicité)
RÉPUBLIQUE DE CO TE-D'IVOIRE
SOCIÉTÉ D'ÉQUIPEMENT DES TERRAINS URBAINS
AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL (r 360)
(RAPPEL)
Lancé par la République de Côte-d’lvoïre pour un projet financé
.conjointement par 4a Banque Internationale pour la Reconstruction et
iè . Développement et la République de Côte-d'IvoIre;
OBJET : assainissement et drainage d'Abidjan; République de
Côte-d'Ivoire — fourniture de tuyaux, -raccords, joints, pièces spé-
ciales, éléments préfabriqués pour regards et ava loirs, tampons de
regards et a cc essoires. ,
L'ensemble des fournitures divisées en quatre lots comprend :
• Lot n* 1 - Fourniture de tuyaux pour réseaux d'assainissement
. enterrés DN ISO à 250 mm 102.000 m y compris les accessoires :
- raccords, .joints et- pièces spéciales- pour tuyaux DN 150 à 250 mm.
' Lot it° 2 - Fourniture dé tuyaux pour réseaux d'assainissement
enterrés DN 300 à 1.400 mm 58.000 m y compris les acces-
soires : raccords;, joints et pièces spéciales pour tuyaux DN 300
à 1.400 mity
.# Lot »• 3 - Fourniture d'éléments préfabriqués pour 3.600 regards,
'2.900 ava loirs.
• Lot b 4 - Fourniture de 3.600 tampons de regards, 2.900 grilles
et tampons pour avaloîrs, 15.000 échelons pour regards.
Les soumissions, rédigées en langue française, devront être
envoyées par lettre recommandée avec accusé de réception ou être
rem i s e s contre récépissé à la :
SOCIETE D'EQUIPEMENT DES TERRAINS URBAINS
Abidjan - BJ>. 21-181
où elles devront parvenir au plus fard le 1-9-1975 à 17 heures
(heure locale).
CHEZ LES .
CONCESSIONNAIRES
Si MCA-
r LES JX
MODELÉS/
Ifey
Tc’est déja^
LE SALON
CHEZ SiMCA-
-v_CH£ySLEf?.y
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NOUVELLE
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AVEC SON NOUVEL gT SA
ÏNTOZîËUR PLÉÎN C?Llj Ô’OUV ISIS
PE: COM L EUgS^.- ^ TTgfeS HAUT ^
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ET SUR ^
VOTRE ANCIENNE,
VbiTüRE- A
...UNESURPRlSE
SUR LA .
^ EEPRlSe-^
Sp tie* ? ^mriles ^WiBirere^pn. Tji^miiif lnrvrinnln n r cicdgfie.
K*
Page 18 — LE MONDE — 27 août 1975
LA VIE ECONOMIQUE
avant la mise au point du plan gouvernemental DE < SOUTIEN >
Une interview de Af, José Bidegain
Nous sommes dans une crise de longue durée;
il faut d'abord restructurer notre économie»
CHOMAGE. REPRISE ET RELANCE
An moment où le gouver-
nement met an point son plan
de « soutien * de l'économie,
M. José Bidegain, président de
la commission de l'expansion
économique" à l'étranger dn
CJIJJ, délégué général de
ter la rigidité du système éco-
nomique.
• N’est-ce pas le prix du
consensus social?
— Pour protéger l ’emp loi, on
rend le licenciement extrêmement
diffi cile et coûteux. Résultat : les
entreprises ont encore plus peur
l'association patronale Entre- d'embaucher qu’avant, ce qui
prise et Progrès et délégué
général de la Fédération de
l’industrie de la chaussure.
supprime des emplois, il y a trois
manières de résoudre le problème
du chômage : l’aide aux chômeurs,
la baisse de la productivité pour
exprime, dans l'entretien qu’on repartir le travail entre tous, et
lira ci-dessous, sa crainte que
les solutions à la crise actuelle
soient recherchées dans des
mesures conjoncturelles g 1 o -
baies et dans des dispositions
d'assistance, alors que des
transformations structurelles
profondes de l'économie s'im-
poseraient.
• Comment analysez-vous
la crise économique actuelle?
— L’origine de nos difficultés
remonte à la décision du prési-
dent Nixon de supprimer la
convertibilité du dollar, le 15 août
1973. Les événements qui sont
arrivés depuis, la crise du pétrole
et des matières premières ainsi
que le ralentissement de l’activité
économique, résultent de la dispa-
rition . d'une monnaie internatio-
nale stable. Comme la solution
des problèmes monétaires inter-
nationaux ne s'annonce pas pour
bientôt, nous devons reconnaître
que nous sommes dans une crise
economique de longue durée.
a Ce n'est pas une raison pour
ne rien faire. 12 faut sortir de
l’attentisme qui consiste à espé-
rer la relance d'Allemagne, des
Etats-Unis et du Japon, ce qui
est trop aléatoire et serait, de
toute façon, insuffisant. H faut
essayer de maîtriser notre propre
destin et renoncer & l'idée, encore
trop courante, que, la mauvaise
passe franchie, tout sera comme
avant. Ce n'est pas vrai : de
même qu'après un accident on
change de conduite, après une
crise on ne dirige plus de la
même façon. Surtout que le
paysage économique que nous
trouverons à la sortie du tunnel
sera nouveau. Le consommateur
et le citoyen modifient, en ce
moment, leur comportement. On
le sait. Mais on ne sait pas
précisément comment, ni de
combien.-
• Dès lors, q
être les priorité
telles peuvent
t?
— H devrait y en avoir deux :
accroître notre autonomie écono-
mique nationale et maintenir la
cohésion sociale.
• De quel le façon?
' — D'abord, restructurer notre
économie en fonction du premier
objectif. Par exemple, il faudrait
exploiter au maximum nos ri-
chesses naturelles. Ainsi, on pour-
rait développer l’industrie agro-
alimentaire française, avec les
industries mécaniques qui s’y
rapportent. On devrait aussi
mettre en œuvre une politique
d’ « import-substitution » : nous
la création d'emplois. Je crains
qu’on n’abuse des deux premiers
moyens, alors que la solution des
problèmes d'emploi, c’est d'abord
de créer des emplois.
s Avant tout, il faudrait favo-
riser les initiatives individuelles ;
créations d’entreprises, reconver-
sions vers de nouvelles activités
et efforts personnels des chômeurs
pour se reclasser. Actuellement, un
cadre licencié touche 90 % de son
salaire pendant un an et peut
avoir encore, pendant une
deuxième année, un congé de for-
mation. Des dispositions, qui se
concevaient lorsque le chômage
était conjoncturel, ne sont plus
bonnes quand il devient structu-
rel. La solidarité pendant environ
une année est nécessaire, mais U
ne faut pas la transformer en
rente de situation. Car le travail
doit toujours conserver une prime
par rapport à la formation au
« non-travail ». Cependant, au-
delà de cette année, le minimum
annuel de ressources garanti (le
MARG) proposé par Entreprise
et Progrès pourrait constituer une
garantie de base accordée unifor-
mément à tout chômeur quelle
que soit sa qualification anté-
rieure.
• Quelles sont vos prévi-
sions sur l’évolution du nombre
des chômeurs ?
— L’augmentation du nombre
des chômeurs a été d'environ
trente mille à quarante mille
personnes par mois, jusqu’à pré-
sent. Elle pourrait passer de cin-
quante mille à soixante mille au
cours du dernier semestre, ce qui
porterait leur nombre total à
environ un millio n deux cent mille
à la fin de l’année.
• Le point maximum ?
— C’est difficile à dire. Ce
que l’on sait, c'est que. une fols la
relance assurée (ce qui n'est pas
encore le cas), il faudra encore
attendre neuf mois à un an pour
que les effectifs de chômeurs se
résorbent. Il y a en effet en ce
moment dans toutes les entre-
prises du personnel sous-employé.
• Alors, comment établir ce
consensus tant aouliaitê ?
— En associant réellement l’en-
semble des agents économiques
aux décisions de l’Etat En fai-
sant valoir que nous sommes sans
doute au point de départ d'une
période de vingt à vingt-cinq ans.
comme en 1947. Oh ne savait pas
ce que la France serait en 1970,
mais on faisait des choix. Sur les
nier, pour éviter que les entre-
prises ne licencient le gouverne-
ment a fait voter un loi disant
que celles-ci seraient remboursées
à 90 % des indemnités de chômage
partiel. Pour des raisons purement
administratives, cela n’a pas
encore fonctionné. De ce fait,
manquant de trésorerie, certaines
entreprises non remboursées vont
être maintenant obligées de licen-
cier. Les contrats emploi-formation
prisas.
» L’Allemagne fédérale a consa-
cré 4,5 % de son P.N.B. à la
relance de l’activité économique,
sam beaucoup de succès. La
France a mis 1,5 % depuis le
début de l’année et envisage d’en
faire encore à peu prés autant.
Maïs la réussite de l'opération
dépendra surtout du sentiment
qu'auront ou non les intéressés
que Jes vrais problèmes sont
traités. Faute d’un renouveau de
confiance, n'importe quelles faci-
lités de crédit à la consommation
seront stérilisées par la propen-
sion à épargner, et l'investisse-
ment des entreprises restera fai-
ble, même s’il est encouragé.
(Suite de la première page.)
C’est, ensuite, la situation dans
les entreprises à laquelle il faut
s'arrêter. Pour des raisons spéci-
fiques à la France, nos entreprises
ont. en dépit de la crise, conservé
des effectifs qui sont loin d'être
Indispensables.
Le coût de cet excédent de
main-d'œuvre s’opère au détri-
ment de créations nouvelles ou
de possibles diversifications d’acti-
dix-hult à vingt -quatre prochains
mois. Cela ne peut que compli-
quer les solutions globales et à
long terme.
On constate une profonde
contraction des échanges inter-
nationaux, certes conséquence de
la récession générale ; mais aussi.
convient de s'interroger sérieuse-
ment : à savoir l’ensemble des
incidences résultant d’une transi-
tion, en train de s’opérer, vers
une croissance qui resterait dura-
blement modérée ; transition qui
peut signifier un rééquilibrage
très profond de nos modèles de
ne l’oublions pas. d'un double production et de consommation ;
phénomène cumulatif et destruc-
teur bien antérieur à la guerre du
Kippour : une Inflation trop forte
vîtes. c'est-à-dire au détriment depuis bien trop longtemps et la
de structures de production addi-
tionnelles qui vont faire cruelle-
ment défaut si et quand vient
la reprise.
Quant aux activités tradition-
nelles, toujours si et quand vient
la reprise, elles seront loin de
nécessiter une embauche impor-
tante et rapide, à cause des
dislocation du système monétaire
international.
Car cette dégradation des
échanges internationaux est aussi
due à une méfiance monétaire
croissante, au refus de certains
risques de change, à l'impossi-
bilité croissante — à cause de
l'inflation et des incertitudes mo-
réserves de main-d'œuvre, des nétaires — d’introduire la railo-
o chevaux en réserve sous le
capot ». il y aura donc une hysté-
résis importante entre la reprise
et l'embauche, en France ; à la reprise réelle, profonde, durable. un cours réaliste ; ie serpent fiu-
différence de r Allemagn e et des II était d’ailleurs frappant, dès râpé en ne pose quelques pro-
Etats-Unis. notamment. De plus. le printemps 1974. de constater blêmes qu'à l’exportation ; le
l'ensemble de la main-d’œuvre, le déséquilibre excessif, pour un commerce mondial repart (avec
excédentaire, aura travaillé par- ensemble de pays, entre leurs des modifications de balances
fois beaucoup moins pour des prévisions d'importations et d’ex- dues aux nouvelles parités),
pertes de revenus nulles ou très porta, tdons : ces prévisions, et les Alors, en France, pour les rai-
faibles. Acceptera-t-elle de retra- conséquences qu’on en tirait, ne sans qu’on a vues, on résorbe très
vaiDer beaucoup plus pour des pouvaient qu'être fausses : elles lentement le chômage, notam-
gains différentiels devenus mar- l’ont été. De plus, on continuait ment parce que les chefs d’entre-
nalité dans les raisonnements à
long terme ; enfin au doute,
psychologique notamment, sur une
reprise reeûe. profonde, durable.
transition "qui risque d’autant plus
d’échouer qu’elle sera subie et non
voulue. Cette transition devrait
être conduite, a-t-on envie de
susurrer.
La transition soulève en fait le
problème de la relance, maie
d’une relance qui tienne compte
notamment de ce qui se passera
ailleurs. Essayons donc, parmi
nombre de scénarios possibles,
d’imaginer un scénario optimiste.
Les indices annonciateurs de la
reprise aux Etats-Unis, en Alle-
magne. au Japon, en France
aussi, se confirment. Le dollar re-
monte encore et se maintient à
un cours réaliste ; le serpent eu-
II était d’ailleurs frappant, dès ropéen ne pose quelques pro-
ie printemps 1974. de constater blêmes qu'à l’exportation : le
• Relance par la consom-
mation ou par l'investisse-
ment ? Quel parti prenez-vous
dans cette querelle?
excédentaire, aura travaillé par-
fois beaucoup moins pour des
pertes de revenus nulles ou très
faibles. Acceptera-t-elle de retra-
vailler beaucoup plus pour des
gains différentiels devenus mar-
ginaux? Cela peut peser sur la de raisonner, tant en matière
productivité ; mais comme, là
aussi, la situation est fort diffé-
rente de celle de l’Allemagne et
ih RELANCE !
n,
d’échanges Internationaux que de
consommations intérieures, sur les
modèles économétriques d’avant le
Kippour, comme si ces modèles
étaient scientifiquement neutres
et indépendants d'une mutation
des comportements des individus,
isolément ou en groupe, aux divers
plans nationaux comme au plan
international. Le Kippour est, à
qui accepte de faire preuve de
lucidité et d'humilité, un admira-
ble révélateur des limites de
l'économie et des erreurs des
économistes.
Conduire la transition
Cela étant, à l’heure de la sa-
gesse ri elle sonne, on ferait bien
des modifications de balances
dues aux nouvelles parités).
Alors, en France, pour les rai-
sons qu'on a vues, on résorbe très
lentement le chômage, notam-
ment parce que les chefs d’entre-
prises ne reprendront dorénavant
pas, ou pas vite, les risques main-
tenant mieux connus d'une crois-
sance forte.
Alors, avec les errements actuels
— c’est-à-dire passés, — on se
trouvera au mieux vers fin 197S
et en 1977 avec une croissance —
au sens traditionnel — de 3 à 4 «i
et avoir au moins huit cent mille
à un 'million de chômeurs. Mais
tout sera en outre naturellement
en place pour un redémarrage de
l' hyper - inflation. Notamment,
mais on ne peut s’y étendre
ici. du fait du rôle du
dollar (en effet, lorsque la
monnaie de référence existe en
quantité illimitée, les stocks et les
flux de monnaie perdent à la fols
leur sens et leur rôle, l'inflation
de se rappeler que l'expansion repartant en particulier dès qu'il
des vingt dernières années a tout y a reprise ou relance),
de même été due au fonctionne- De sorte que, politique chalou-
ment du système monétaire inter-
national, c’est-à-dire à des mon-
pée, on repartira pour un cycle de
refroidissement, avec le risque
naies stables ou automatiquement majeur de voir les niveaux succes-
(Dwsin de KONK.)
— Autrefois, on faisait jouer
alternativement les moteurs de
l’économie. Maintenant, aucun
n'est plus suffisant, et pour faire
repartir la fusée il faudrait les
remettre tous en marche : non
des Etats-Unis, cela peut peser
sur notre compétitivité sur les
marchés mondiaux.
murs du métro, U y avait des remettre tous e n maren e _ : non
affiches ; « Retroussons nos man- seulement la consommation et
ches. * Aujourd’hui, c'est plutôt l'investissement, mais aussi I’ex-
dana le genre : « Souscrivez, il
veille-. », comme en 1939. L'Etat
prend des dispositions : c'est né-
importons actuellement 40 % de cessaire, mais ce n’est pas suffi-
notre pâte à papier, alors que sont.
portât ion, qu’on a trop tendance
à oublier en ce moment, où la
faiblesse relative du dollar nous
pénalise.
nos forêts sont les plus Impor-
tantes d'Europe ; ou, pire, nous
importons 70 ri de notre poisson,
alors que la moitié de nos fron-
tières sont maritimes. Il faut
reconsidérer la division inter-
nationale du travail, qui date des
années 50, pour nous rendre à
nouveau plus autonome. Cela
implique de redonner à l'appareil
industriel français une fluidité
qu'il n’a pas, puisque toutes les
mesures qui ont été prises depuis
dix-huit mois tendent à augmen-
• Le plan de relance en pré-
paration vous parait-il satis-
faisant: ?
— On ne le connaît pas encore
officiellement. D'abord, la manière
sers au moins aussi importante
que le volume. Par exemple, la
rapidité- d'exécution. Des cas
récents le montrent. Un effort
• Etes-vous favorable à un
encouragement sélectif aux
investissements 7 Si oui. selon
quels critères ?
— Oui Selon le critère de l'au-
tonomie nationale S'il y a trop
d'i ng é nie urs dans les entreprises
D'autre part, bien des chers
d’entreprise, instruits par les
expériences récentes, risquent, si
et lorsque c’est possible, de pré-
férer l’Investissement matériel à
la création d'emplois : l’investis-
sement matériel, outre qu'il pro-
fite souvent d’incitations et
d’avantages fiscaux particuliers.
stabilisées.
Je n’insisterai pas ici. car il y
faudrait une étude particulière,
sur les problèmes posés par le
dollar : sa position dominante et
les mécanismes qu’elle engendre
en font l'instrument d’un abus
de pouvoir très grave.
Je rappellerai en revanche,
phénomène clé des vingt dernières
années, l'imbrication et l’interpé-
nétration croissante d'un nombre
lui-même croissant d’économies
nationales ; sans cette interdé-
pendance, l'expansion n'aurait été
ni possible, ni durable. C'est pour-
quoi il n'est pas anormal de
guetter chez les voisins, aux Etats-
Unis et en Allemagne notamment,
Jes signes d’une reprise qui
devrait, sinon — loin de ià —
signifier automatiquement, d u
moins faciliter et accélérer la re-
prise chez sol ; c'est pourquoi 11
n'est ni réaliste ni exact, de pré-
tendre q u 'expansion et reprise
sont possibles sans dépendre d'un
environnement économique de-
venu traditionnel ; sauf peut-être,
mais à quel prix ? à changer
d'environnement : c’est pourquoi
sïfs de stabilisation du chômage
ne cesser de monter.
Alors, pourtant que la solution
au problème de l'emploi est pro-
bablement le défi essentiel qui
conditionne la survie des sociétés
pluralistes. Notre système paraît
structurellement dans une im-
passe. comme pris dans une suc-
cession de cycles qu’il ne saurait
pas briser ; ou ne voudrait pas
briser. Peut-on sortir de cet en-
chaînement infernal ? Peut-on
surmonter les contradictions in-
ternes de nos objectifs et de nos
méc ani s m es actuels si l'on per-
siste à refuser l'abandon de cer-
taine contraintes, en particulier
quant à nos errements de poli-
tique économique et à nos sché-
mas d’action socio-économiques?
Une politique de relance est-elle
possible qui se traduise par une
reprise durable sans chômage et
sans inflation ? Le problème est-il
insoluble ou mal posé ? A quelles
conditions le bien poser et a quel
prix le résoudre?
ROBERT LATTES.
permet beaucoup plus facilement enfin, au-delà de signes encoora-
que l’emploi un contrôle des coûta géante, il faut savoir apprécier
et dépenses ; au pire, l'arrêt d'une i a réalité et la profondeur des re-
Prochain article :
et dépenses ; au pire, l'arrêt d'une
machine ne pose. pas. de loin, les
problèmes d’un licenciement. De
plus, en période d’inflation, les
amortissements volent décroître
'utfque. pourquoi ne pas le . ars P 0 * 1 * 8 relatifs avec le temps.
“"V? - ‘T® I Alftrc ni» mil mntrc »
d’équipement a été décidé. U y a recherche sur l’énergie solaire
quatre mois, pour le téléphone : qui permettrait de faire des éco-
11 n’avait pas encore eu de réper- nomies de pétrole ?
eussions dans les entreprises à la m
eussions dans les entreprises a
fin de juillet. Le 5 Janvier der-
eneourager à là employer dans la
m vénenriE* misLirp 56 traduit par des salaires crois-
nettïït de fitire des éco- des charge sociales impré-
de pétrole 9 visibles qu’est ironiquement venu
’ aggraver le chômage (au point
Feriez- vous quelque chose que parfois l’entreprise qui em-
l automomle . bauche est paradoxalement péna-
pour l’automobile ?
— Quelles que soient les incl-
prises Ici ou là. des potentialités
ici ou là.
Le faisceau des éléments qui
précèdent ne va pas — si on s’en j
tient aux errements traditionnels
— dans le sens, à court terme. |
d'une amélioration de l'emploi, i
Car s'y ajoutent ou en résultent!
en outre l'effet déflationniste du
prix de l'énergie, des tentatives
plus ou moins heureuses loi et là
— et génératrices de déceptions
LA RECHERCHE
D’UNE TROISIÈME VOIE
tâtions, les gens n'achèteront plus | de licenciements telles, si la
lisée deux foisi et des difficultés — de refroidissement et de relance
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
d'automobiles comme auparavant.
C'est un changement social qu'il
faut reconnaître. Regardez ce qui
s'est pas&<* dans l'habillement...
conjoncture se dégrade ou se
retourne, qu’un licenciement col-
lectif est ressenti sans cesse
davantage par bien des chefs tôme).
des machines économiques, un
contexte prédépressionnïste (dont
la contraction des échanges
Internationaux n'est qu’un symp-
I Publicité i — — — —
Pür die Enichtimg elnes Zwalg-
bùros ln Frankrelch auchen wir
elnen selbstandigen Kaufmann
mogUchst mit eigenem BÜro, der
noch frele FCapazlt&t hat. Wir
sied Herateller von verse hledenen
maenetlachen Prodokten. dio Sla
an die Industrie ver&aufen sollen.
In allen anderen europStechen
Liindcm erzlelen xslr mit dlesen
Interess&aien Artlkela b mite seit
Jahrcn hotae Oewinne.
MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE ET DE L'ÉNERGIE
SOCIÉTÉ NATIONALE DES INDUSTRIES CHIMIQUES
• Les secteurs prioritaires
ne sont pas, pour vous, ceux I
qui sont en difficulté. La I
chaussure _ ? I
AVIS D'APPEL D'OFFRES INTERNATIONAL
— La France est le quatrième
producteur du inonde de cuir.
Plutôt que de vendre brute 60 ^
de cette matière première, elle
d'entreprise comme un redou-
table quitte ou double sur la rie
de l'entreprise.
Dans l’euphorie de la croissance,
on avait investi à la fols en
hommes et en équipements. Main-
tenant qu'il va falloir choisir et
décider dans un contexte difficile
Mais s'y ajoute surtout un fac-
teur fondamental, sur lequel il
Wena Sla slch Intaressieren und
mwoH d eu toc h Eprechea. so scbrel-
ben Sle uns bitte : MMS Maguete.
a München 71 , Postfach 710940 .
r Publicité i
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
aurait intérêt à la valoriser! tot a te, merit différent, on ferrait'
Construction Unité de produits d'entretien à LAKH DARIA
Un appel d'offres ouvert est lancé pour kl construction d'unité
de produits d'entretien à LAKH DA R IA.
Les travaux portent sur (es lots suivants :
— Terrassements,
— Gros-œuvres,
— Etanchéité,
— Charpente métallique.
Maçonnerie.
— Menuiserie,
— Peinture-vitrerie,
. — V.R.D.
davantage sous forme de maro- hie , n de mesurer les contradictions
quinerle. de meubles et de chaus- d î?
sures» Les pays sous-développés objectifs, en matière d emploi, et
eux -mêmes s’apprêtent à le foire. J? 5 dispositions ou regfementa- j
. tions. fiscale ou du travail, notam-
• Le patronat s est dit. lors ment, nouvelles ou en vigueur.
de la préparation du VJ Plan, Non seulement quand la conjonc- I
favorable a une croissance « a tujg change, l’incitation peut de- i
la japonaise ». A moins de venir dissuasion et le remède à
5% par an, on. ne peut assit- certains problèmes en faire naître
r f r . te disait-on- d’infiniment plus graves ou plus
A la veille du VIP Plon, est- délicats, mais surtout il importe
ce qu II est envisagé qu une de comprendre que, dans le
MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE ET DE L'ÉNERGIE
SOCIÉTÉ NATIONALE DES INDUSTRIES TEXTILES
« S.O.N.I.T.E.X. »
AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL
5 par an. on . ne peut assu-
rer le plein emploi, disait-on.
A la veille du VIP Plan, est-
ce qu’il est envisagé qu'une
PROJET VELOURS
« nouvelle croissance a puisse contexte mondial, économique et
Les dossiers techniques peuvent fifre retirés au bureau du maître
d'œuvre : AUSTROPLAN, 29, boulevard M u s l aphq-Ben-Boulqid.
ALGER - Tél. 62-82-87/88.
se faire autrement ?
— Uhe nouvelle croissance ne
serait pas forcément, à mon avis,
une croissance moins élevée. Pour
prendre un exemple, ri on vou-
lait mettre le pays à jour en
matière d’équipements sanitaires
social entièrement nouveau où
nous évoluons, l’attitude, le com-
portement et les réactions des
chefs d’entremise n’obéissent et
n'obéiront sûrement plus aux
schémas d’hier.
forte croissance.. L’infrastructure j du ÎÎP.Ï?*
Les entrepreneurs intéressés par cet appel d'offre peuvent sou-
missionner pour un ou plusieurs lots.
Les offres complétées accompagnées de pièces administratives
et fiscales requises sont à déposer avant le 1 5 octobre 1975.
Les soumissionnaires restent engagés par leur offre pendant
90 Jours.
industrielle collective (rail, ca-
naux. routes, téléphone, etc.) est
effets cumulatifs — » aura pesé de
façon Irréversible sur les expor-
tations futures : du fait des délais
aussi insuffisante. Ce n'est pas *5!""
narpp «nVm oniHcnm» r?» mnin.ç inhérents aux opérations d ex-
paite qu’on envisage de moins uex ~
acheter certains produits de part attans . ces difficultés ne com-
œnsqmmation que fon prévoit Aï
d’arrêter de vivre.
Propos recueillis par
JACQUELINE GRÀPIN.
chiffres qu'à l'automne et pour-
raient avoir déjà grignoté quel-
ques fractions de points de crois-
sance, donc des emplois, pour les
Un avis d'appel d'offres international est lancé en
vue de la réalisation complète d'une unité de velours
localisée à AKBQU, Wilaya de BEDJAIA.
Cette unité aura une capacité de production de
3.200.000 m2/an de tissu velours lisses et côtelés pour
habillement et ameublement, et comprendra les ateliers
suivants : FILATURE - TISSAGE - FINISSAGE.
Les cahiers des charges peuvent être retirés à partir
du 20 août 1975 à la direction ENGINEERING, unité
NIFTA, Bab-Ezzo, ALGER.
Les offres devront être remises à la même adresse
le 20 décembre 1975 à 12 heures au plus tard.
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LES MARCHÉS FINANCIERS
LE MONDE — 27 août 1975. — Page 19
VAÜtUHS VA1£U«S ^L^T| VALEURS SS. ^ VALEURS ££_ “
RA RIS
25 août
Calme et sélectif
Le plus grand désœuvrement a
régné en début de semaine à la
Bourse de Paris.
Déjà peu abondants à la veille
du week-end, les échanges se botU
encore ralentis. Ce mangue d'af-
faires n’a cependant pas été pré-
judiciable au marché, gui est resté
fan orienté et même parfois assez
ferme. L'illustration en a été four-
nie par Vtndice C haine t et Cte
qui, à 13 heures, enregistrait déjà
uns avance de 0£8 % à I2ijs8.
Les établissements de crédit se
sont distingués une fois de plus.
Fait rarissime : la cotation du
Crédit national a dû être différée
en raison de l’abondance, toute
relative, de la demande. La cons-
truction électrique, les magasins .
la métallurgie, le bâtiment et les
pneumatiques n’ont pas été non
plus dépourvus de fermeté. Mais
la vedette est indiscutablement
revenue à Peugeot et Citroën, avec
des hausses de l’ordre de 4%.
Bref, une valeur sur cinq envi-
ron a monté, ce qui n’est pas si
mal dans un marché aussi creux.
Les opérateurs sont restés sur la
bonne impression causée par la
reprise de Wall Street vendredi
Le redressement du dollar et la
baisse du loyer de l'argent à
court terme au-dessous de la
barre de 7 % ont également con-
tribué à soutenir les cours.
Les opérateurs, néanmoins, hé-
sitaient visiblement à s’engager.
Il y a à cela deux bonnes rai-
sons ; d’un côté, la grande veillée
d’armes précédant la divulgation
du plan de relance économique a
commencé. De rautre. une menace
de grève pèse sur la Bourse à
la suite de licenciements qui se-
raient effectués dans une charge
d’agent de Change. Dans ces condi-
tions. la prudence s’impose.
Le redressement du dollar a
favorisé une légère reprise de l’or.
Le lingot a regagné 125 F à
23225 F (après 23 2 00 F) et te na-
poléon a progressé de Qjo F à
260 F. Seul le kilo en barre a
cédé 50 F à 23000 F. Le volume
des transactions a diminué :
J4J8 mutions de francs contre
17 mimons.
LONDRES
Encouragé par la fermeté de Wall
swet. le marché poursuit son
avance mardi à l'ouverture, au*
industrielles, les vedettes (KH. Glaxo,
“**> gagnent de 4 & s pointa. Pro-
gr*s plus sensible encore des pétroles.
suSvni** 16 ? t ^ Xn * B a ' DT s'effritent.
Stabilité des fonds d'Etat.
War inan 3 i %
Beechamps
BritUh Petroleum
Shell
Vlefcere
Impérial Chemical ....
Courtaahtx
De Beers
"Western Holdings . . .
Rio Hâta zinc carp. . .
•West Driefratoln
(*) En livras.
OR (o u vert u re) (dollars) ;
CLOTURE
25/8
COURS
28.8
25 7 8
| 25 7 8
287 ...
291 | 2
620 ..
629 1 2
332
334 1 2
128
127
281
2SÎ
123
128 .
314 ...
318 i 2
34 1/4
33 7 S
174 ..
176 ..
<2 1/2
41 1 2
162 . contre «81 35
Taux du marché monétaire
Effets privés 7 %
INDICES QUOTIDIENS
(INSEE Base 100: 31 déc. 1374.)
22 aoûût 25 août
Valeurs françaises .. 1293 130, G
Valeurs étrangères .. 1243 1253
C» DES AGENTS DE CHANCE
(Base 100 : 29 déc. 1961.)
Indice générât 743 743
COURS DU DOLLAR A TOKYO
25/8 I 36(8 I
1 Boiter (eo yens) ... 288 ■■ I 238
NOUVELLES DES SOCIETES
SAINT-GOBAIN - PONT-A-MOüS-
SON. — Les ventes nettes conso-
lidées pour le premier semestre se
sont élevées & 10 577 millions de
francs contre 10 365 millions pour
la période correspondante de 1974.
La progression est de 2 % en valeur
absolue, mais nulle à structure
comparable.
B.S3. - G EK VAIS - DANONE. —
Chiffre d'arfalrea consolidé du pre-
mier semestre 5 020 millions de
francs (— 03 S»). Par branche, l'évo-
lution a été la suivante : alimen-
taire. + 12 % ; emballage. + 8 Te :
verre plat. — 23 fi.
MARINE- VENOEL. — La Compa-
gnie lorraine industrielle et finan-
cière (CLIP] a levé, le 22 août, en
Bourse, une option sur le sotde des
actions Marlne-Wendei. soit 750 000
titres environ, détenus par Schnei-
der S. A. Le montant de l'opération
a dépassé 80 millions de francp. La
CLIF possède maintenant 80 % du
capital de la société.
ISIEW YORK
Nouvelle avance
La semaine a relativement bien
commencé & Wall Street. Plutôt hési-
tant & l’ouverture, le marché a par
la suite, repris sa progression et,
en clôture. 1 Indice des Industrielles
enregistrait un gain de 738 points à
81234.
La performance peut apparaître
modeste comparée à celle de ven-
dredi. Mais 11 convient de noter,
primo, que cette hausse s'est faite
avec très peu d'affaires (Z13S mil»
‘lions de titres ont changé de mains
centre 13.05 millions précédemment);
second o. que llndlce Dow Jones n'a
qu'imparfaiument reflété la ten-
dance. En effet, sur 1 765 valeurs
traitées. 976 ont monté. 361 ont.
baissé et 395 n'ont pas varié.
Le marché aurai t-ü retrouvé son
optimisme 7 Cest beaucoup dire.
Les opérateurs n’ont rien perdu de
■deur . méfiance. La faible activité
qui a régné lundi en témoigne.
Cependant. Ils oot pris bonne note
des propos tenus par le président
de la Réserve fédérale dorant le
week-end. M. Burns avait Indiqué
en substance qu'un nouveau res-
serrement de la politique monétaire
n 'était pas présentement nécessaire.
Cette déclaration leur a paru en-
courageante. et ce d'autant que la
First National City Bank avait
décidé vendredi de maintenir son
taux de base à 7.75 {J. Ajoutons que
les progrès réalisés au Proche-
Orient par M. Kissinger en vue d'un
compromis Israélo-égyptien sur le
Slnal ont également contribué i
soutenir les cours.
Indices Dow Jones : transports,
15534 (+ 0.63) ; services publics.
7733 (+ 0.80).
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General Motors
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Ptlzer
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77 1 4
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Texaca
23 3 4
23 7,1
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21 3 4
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81 3 1
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62 7 8
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a icao ne ta onevum un ueun hui — — — — — ---- ----- -- -
ate dans nos dernières èdiUaos. nés erreurs pensent parfds figerer
tel cours. Elles «mt corrigées le lendemain dans la Première Wrtion.
La Chômer* syndicale a décidé, h tttre ex pe rl me o t a i, do preten g o r apres m cMtare n
cotation des atours avant frit rebjet da traosactians outre 14 6. 15 et 1« a. ». Pov cette
raison, ores ne oeuvres plu garantir l’exactitude du derniers coure do Prerés-mML
«tique Occ.
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179 60
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22270
.. 1103 60
.. 548 '
.. 360 -
02550
.. 207
1
Page 20 — 27 août 1975 • • •
£e Wanfo
UN JOUR LA CONFERENCE PE LIMA
DANS LC MONDE m0UV ement des non-alignés a admis dans ses rangs
2-1 u'cRiSE AU P0BT0BAL les deux Vietnams et la Corée du Nord
2. EUROPE
2-1 U CRISE AU PORTUBAL
ET SES PROLONGEMENTS
3. PROCHE-ORIENT
4. ASIE
4. AFRIQUE
4. AMÉRIQUES
5. REUGION
5. ARMÉE
1 JEUNESSE
6-7. U CORSE
APRÈS LES ÉVÉNEMENTS
D’ALÉRIA
1 FEUILLETON
Les autorités de N’Djamena déplorent
« l’arrivée clandestine >
de ML Claustre au Tibesti
LE MONDE DES SCIENCES
ET DES TECHNIQUES
Pages 9 et 10
— La renaissant» au ver & sole. .
— Libres opinions : Le pluto-
nium aux enchères î, par Ber-
nant Laponcbe.
— Jeux mathématiques.
r-ima.. — Ouvrant lundi 25 août,
k 19 heures, à Lima (1 heure
du matin à Paris) la cinquième
conférence ministérielle des pays
non aHg nég , le général Velasco
Alvarado, chef de l’Etat péruvien,
a dit notamment : « Nom conti-
nuons d'être des pays pauvres.
Nous sommes encore dans une
large mesure soumis à des pres-
sions, influencés, exploités, diri-
gés par les grandes puissances.
Mats, conscients de ce que cela
signifie, nous pourrons un jour
vaincre et conquérir la liberté
authentique et Vindépendance vé-
ritable _ Aujourd’hui, nous com-
prenons mieux Timmense poten-
tiel que possèdent nos pays. C'est
une différence décisive - H n’est
plus possible désormais de mbtn-
tenir l’existence d’une grande,
majorité appauvrie et exploitée
aux côtés d’une minorité de pape
occupant des positions vraiment
■arwiléaiécs. »
De notre envoyé spécial
de cette conférence et des deux
Assemblées de .l'ONU qui vont
suivre — l’Assemblée extraordi-
naire sur le développement et la
30* assemblée ordinaire — le
groupe des pays arabes et le
UU I1UI U N’Djamena < Reut en. — Le
Conseil supérieur militaire tcha-
mettre au bureau ministériel de dien a re m i s , le mardi 26 août, à
coordination des pays non alignés, la presse un communiqué cancer -
Rappelant la résolution du a som- 2^ * ” JJ?
iqÏm\ Tchad d un avion en provenance
met » de Rabat (octobre 1974),
qui demandait dans son paragra-
phe 1-B l’expulsion d’Israël de
l’ONU, ce texte, qui n'a pas encore
été publié, précise notamment que
de la France, à bord duquel se
trouvaient des journalistes fran-
çais et M. Claustre, dont la femme
est détenue par les rebelles depuis
groupe des pays arabes et le quinze mois
groupe des pays africains se sont “J résolu défaire »ne?auxnoS c Le Conseü supérieur militaire
réunis, à plusieurs reprises au StafaSiS SSL’fSSJSSth^r le gouvernenient promsoire.
y Cette affaire se situe à un
moment où le gouvernement tcha-
dien déploie tous les efforts pour
rétablir la paix dans le Tibesti
et en même temps pour faire libé-
rer Mme Claustre . Le Conseil
supérieur s'étonne çWà chôme
fois qu’a entreprend une action
susceptible de ramener la paix et
la concorde dans ce pays, on
s'acharne à lui créer des diffi-
cultés. y
cours des dernières quarante-huit
heures. U semble que les dix-neuf
pays arabes aient eu du mai à
se mettre d’accord sur une éven-
tuelle offensive aux Nations unies
pour obtenir l’expulsion dTsraeL
Us ont finalement adopté un pro-
jet de résolution qu’ils vont sou-
alignés pour qu’ils appuyent leur ,
effort en vue de réaliser les objec- I
tifs de ce « sommet s. Us propo- j
sent notamment, à cette fin. la I
formation d’un comité permanent j
des non-alignés qui serait chaTgé 1
de les atteindre.
JEAN SCHWŒBEL. i
affirme le communiqué, viennent
d’apprendre que, à la date du
23 août 1975. un avion a quitté la
France pour se rendre clandesti-
nement au Tibesti. A son bord
ont voyagé des journalistes fran-
çais et un fonctionnaire en acti-
vité. Ce dernier est M. Claustre.
[On déclarait mardi matin an ■
ministère fronçais de la coopération
ne vouloir faire aucnn commentaire
snr le communiqué des autorités
trhadiennes, dans le sonci d'éviter
toute polémique de nature à retar-
der la libération de Mme Claustre.]
10. L'ACTUALITÉ MEDICALE
11. ÉQUIPEMENT ET RÉGIONS
12-11 ARTS ET SPECTACLES
11 JUSTICE
11 faits unes
17-11 U VIE ÉCONOMIQUE
ET SOCIALE
LIRE EGALEMENT
RADIO-TELEVISION (U)
Annonces classées (14 et 15) ;
Aujourd'hui (11) ; Carnet (8) ;
« Journal officiel » (11) ; Météo-
rologie (11) : Mots croisés (11) ;
Finances (191.
Pour ses auditeurs, le moindre
paradoxe n’étalt pas que les prin-
cipes du non -alignement et le
programme d'action proposé & la
maj orité de la population du
globe fussent énoncés par le chef
d'un gouvernement militaire qui
dirige le Pérou d’une façon auto-
ritaire. Certes, le général Velast»
Alvarado a opportunément saisi
l’occasion de cette conférence
pour présenter le bilan des acti-
vités de son gouvernement, im- j
presslonnant dans la mesure où
le gouvernement péruvien s’ef- 1
force réellement de réaliser une
économie de participation. Il
n'empêche que ces réformes ne
s'étendent pas an domaine poli-
tique, dans lequel on chercherait
vainement une participation du
peuple péruvien.
La mise an point des accords de coordination
économique soviéto-roumain semble difficile
SANS ROMPRE LES NÉGOCIATIONS
De notre correspondant
M. lan Smith quitte la conférence
constitutionnelle de la Rhodésie
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Le numéro du « Monda »
daté 26 août 1975 a été tiré à
503 357 exemplaires.
L’ambiguité du mouvement des
non-alignés n'a pas manqué d'ap-
paraître, lors de cette première
Tous réclament a grands
cris, et à Juste titre, dans les rela-
tions internationales, une démo-
cratisation qu’ils sont loin de
rechercher sur le plan Interne.
Cette ambiguïté constitue — avec
] inflation verbale dont elle s'ac-
Vienne. — La coopération écono-
mique entre la Roumanie et l'U.FLS.S.
ss heurte-t-elle à certaines diffi-
cultés 7 On est en droit de poser
la question après la visite éclair
faite par M. Manea Manescu, pre-
mier ministre roumain, à Moscou la
semaine dernière.
Selon Agerpress, les converaations
de M. Manescu avec M. Kossygulne,
qualifiées laconiquement d’ « offi-
cielles », ont eu pour objet - d’exa-
miner des problèmes portant sur
l’achèvement dos négociations sur
la coordination des plans de déve-
loppement des économies nationales
des deux pays pour la période 1976-
1980 ». Les deux parties seraient
convenues de » mesures en vus de
développer la collaboration écono-
mique et technico-scientifique entre
les deux pays, d’utiliser ù cette fin
de nouvelles formes et modalités
réciproquement avantageuses de
coopération dans la production,
d’accroître le volume des échanges
Plusieurs problèmes pourraient
retarder la conclusion des discus-
sions: Lors de la vingt-neuvième
session du conseil du COMECON.
M. Manescu avait demandé à ses
partenaires de l'Est, et en particulier
A l'U.FLS.S.. d'accepter, dans le cadre
de la révision des prix à l’intérieur
du COMECON, une hausse du prix
des produits agricoles roumains à
l'exportation. Le chef du gouverne-
ment roumain a-t-il de nouveau pré-
senté cette revendication 7 11 n'est
pas Impossible non plus que les
inondations du mois de juillet, qui
auraient provoqué la perte du quart
M. lan Smith. premier ministre rhodésfen. a quitté mardi mutin
26 août la conférence constitutionnelle pour l'avenir de la Rhodésie,
ouverte la veille aux chutes Victoria entre représentants du gou-
vernement de Salisbury et du Conseil national africain (AJf.C.).
M. Smith a expliqué qu'il s'en tenait, pour sa part, aux termes
d'un document, signé le 9 juillet à Pretoria, prévoyant que la seconde
phase des pourparlers se déroulerait en territoire xhcdésien. ce que
refusent les dirigeants de l’AJÏ.C. Il a ajouté que la négociation
n'était pas rompue pour autant.
En tout état de cause. le désaccord persiste entre les négocia-
teurs, en dépit des efforts de médiation tentés par MM. Kenneth
Kaunda, président de- la Zambie, et John Vorster, premier ministre
sud -africain. Ce dernier a d'ailleurs regagné Johannesburg lundi
soir, sans attendre la fin des converaations en cours.
inondations du mois de juillet, qui Après une série d'entretiens qui
auraient provoqué la perle du quart
de la rtoolte, aient contraint les (AJT.C.). M. lan Smith!
dirigeants roumains à revoir cer-
taines de leurs prévisions concernant
leur commerce extérieur.
premier ministre rhodéslen. fai-
sant état des difficultés rencon-
trées et de plusieurs a réponses
Les questions énergétiques repré- 4é/m4rt)es » qu'il attendait à ses
R..i-nrARt ..n a..(m Questions, a dit : « Si c’est ou t.
JS! ™lïïnZn?ïe jeu. Si c «St
de préoccupation. En dépit d'une jouerons une autre partie. »'
production nationale de pétrole rela-
compagne de la part des dé légués économiques entre les deux pays
qui succombent teop S ef amis ».
tentation de la grandiloquence ia
trvement élevée (14 millions de
tonnes), la Roumanie est obligée
Le différend actuel tient au
refus des nationalistes noirs de
poursuivre sur le territoire rhodé-
d'acheter à l'étranger quelque 6 mil- les négociations constitution-
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plus creuse — une des grandes
causes de la faiblesse du mouve-
ment des non-al ignés . comme de
celle du groupe des « 77 » pays
en voie de développement. Ce qui
n’empêche point d’ailleurs ces
deux groupes. de pre n.d r e
conscience de mieux en mieux,
comme l'a remarqué le général
Alvarado, de leur force et de leur
solidarité flann un mande de plus
en plus Interdépendant, mais où
les pays riches ne sont pas capa-
bles de répondre aux exigences
de cette Interdépendance.
Apparemment M. Manescu est
reparti pour Bucarest sans signer
aucun document relatif aux ques-
tions discutées. Il taut donc en
conclure que les négociations rou-
mano-sovlétlques pour la coordina-
tion des plans quinquennaux respec-
tifs sont moins avancées que celles
menées ces derniers temps par
IUR.S.S. avec d'autres membres du
COMECON.
lions de tonnes supplémentaires pour
subvenir à ses besoins. Or, le pro-
tocole d'accord commercial signé
dure ». En revanche. MM. Vorster
et Kaunda, qui se sont rencontrés
à deux reprises, dans la matinée
de iundL sont c satisfaits b de
leurs conversations bilatérales.
Une lueur d’optimisme était ce-
pendant apparue, la rencontre du
premier ministre rhodéslen avec
les douze délégués de l'AJf-C.
ayant duré trois heures, alors que
M. lan Smith avait Initialement
voulu les limiter à un simple
échange de signatures qui ne
devait guère dépasser trente
minutes.
neuôs «î cours sur la frontière.
Lundi soir, après la suspension
avec l’U.R.S.S. pour 1975 ne prévoit puis “2 e ta û-
aucun. lmport.Hon ■ — ■ ■■
de ce pays. Les Roumains pourraient dans p a s 3 e ,
souhaiter maintenant s'approvisionner
en partie en U. R. S. S., où les
conditions, malgré l'augmentation du
prix décidée l'an dernier, restent
MM. Kaunda et Vorster mettaient
tout en œuvre pour relancer les
discussions.
Aucun communiqué n’a été pu-
plus favorables que sur le marché bué au terme de la journée, qua-
mondïal. — M. l_
lifiée par M. Vorster de « très
Tandis que l'évêque Abel Muzo-
rewa. chef de la délégation de
l’A-N.C-, assurait lundi que « la
conférence représente la dernière
chance d’éviter que le sang coule
ultérieurement o, M. Smith don-
nait déjà quelques signes d'impa-
tience C'est ainsi quH déclarait
à la presse que sa délégation
e s’était tourné les pouces »,
pendant près de six heures.
>< tuant le temps en jouant au
bridge ». — (A JP JP., Reuter.)
Avant l’ouverture de la confé-
rence, les participants avaient
tenu plusieurs réunions pour met-
L'AUGMENTATION DES PRIX DES PRODUITS PETROLIERS
NE DEPASSERAIT PAS 15 F PAR TONNE
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mat samedi
tre au point l'ordre du jour et
la procédure, mais c’est surtout
le problème posé par l' admissi on
de nouveaux membres qui a oc-
cupé lundi le temps des ministres.
Sur la proposition du bureau de
coordination, ceux-ci ont f inal e-
ment décidé d'admettre c omm e
participants. Panama, la Corée du
Nord, le Vietnam du Nord et
l'Organisation de li b ération de la
Palestine. Us ont, en revanche,
rejeté la candidature de la Corée
du Sud.
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La. Jurasse des prix des produits U ne s’agit donc pour le moment
pétroliers, consécutive Al la remontée que de tenir compte de la remontée
dépasserait
dn cours da dollar snr les marchés
15 fxancs par tonne, et elle inter- des changes, remontée qui renchérit
viendrait avant Je 15 septembre. Une Je prix en francs des importations
rois que les décisions de l'OPEP
(Org anis a ti on des pays exportateurs
de pétrole) seront connue*, fia sep-
de pétrole.
Selon les calculs de la profession pfr-
tembre, le dossier des prix pétroliers troUère, U faudrait augmenter le prix
sera e x am iné de nouveau.
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Les ministres ont également ra-
tifié l'admission à la conférence,
en qualité d’invités, de l’Autriche,
de la Finlande, de la Suède, de
l’Australie, du Costa-Rlca, du
Honduras, du Portugal et de la
Roumanie.
LE PROJET EUROGAZ
PARAIT DÉFINITIVEMENT
COMPROMIS
Honduras, du Portugal et de la Les délégués des sociétés euro-
Roumanie. péennes de gaz qui devaient par-
Enfin. pour tenter de présenter
une attitude commune au cours dit Em»gaz)
Le massage thaïlandais à Paris
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15J> milliards de mètres cubes de
gaz algérien se sont rencontrés
le lundi 25 août à Francfort pour
préparer la réponse qu'ils doivent
donner le 26 août par écrit à
l'Algérie.
La réponse des Européens qui
sera portée à la connaissance des
Algériens dans les prochaines
heures est, dit -on, unanime.
Etant donnée la position prise
par les Allemands, notamment sur
le prix demandé par Alger :
(1,4 dollar) par million de B.T.U.), |
de la tonne de 25 à 39 bancs. L’ad-
ministration estime qu’une hausse de
15 francs suffirait. Mais le ministre
de rêconomJe et des finances pour-
rait décider une hausse moindre
pour éviter de trop mauvaises Inci-
dences sur l'Indice général des
prix. La décision définitive sera prise
entre le 1" et- le 15 septembre.
Contrairement aux diverses rumeurs
qui ont couru, U n’est pas sûr que
l'essence automobile soit rencbëde
(son prix n'avalt d'ailleurs pas été
diminué en avril et en Juin).
En valeur relative, la hausse maxi-
male serait légèrement supérieure 5
3 %.
La remontée da dollar s’est pour-
suivie mardi 56 août, au matin, snr
presque tons les marchés des chan-
ges internationaux.
La devise américaine a retrouvé,
à peu près partout, ses niveaux du
Il août dernier, les pins élevés
depuis la mi-janvier. A Paris, elle
s’est ainsi échangée à 4A0 F contre
4L3825 F et a valu 2,59 DM contre
2^136 DM à Francfort et 5^9 FS
contre 2,6815 FS à Zurich. La livre
sterling a également fléchi par rap-
port an dollar : 2 J« dollars contre
2JJ09 dollars vendredi après-midi.
Rappelons à cet égard qae tous les
marchés financiers britanniques
avaient été fermés lundi pour le
Sommer Bank QoLlday.
- Les cambistes attribuent ce nouvel
accès de renneté du dollar aux pré-
visions très favorables sur l’évoln tion
de la balance commerciale améri-
caine. L'on s'attend notamment
pour Juillet A an excédent sapérletu-
b celui qnl a été enregistré en loin.
Après [e séjour à Paris
du président Bokassa
LES CONVERSATIONS SUR LA
COOPERATION AVEC BANGUI
«SE POURSUIVENT DANS DES
CONDITIONS TRÈS FAVORA-
BLES », affirme-t-on à Paris.
Des Peugeot 604 ponr les minis tres
qu'ils jugeât trop élevé, on peut
en déduire crue la réponse euro-
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fi, me de la. Paix - 75002 Paris - té L 2612725/2612726
en déduire que la réponse euro-
péenne est tout simplement néga-
tive.
Autrement dit. le projet Euro-
gaz parait cette fols définitive-
ment compromis. Alger va sans
doute chercher maintenant à |
négocier séparément avec des so- ;
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M. Chirac a déjà commandé
sa nouvelle voiture officielle.
Ce sera une Peugeot 604, der-
nière née de la firme de So-
chaux. Ce sera une Peugeot
604, gris métallisé, dernière
née de la firme de Sochaux
(15 CV. 41700 F). Ses collè-
gues vont faire de même. Une
directive donnée par le secré-
tariat général du gouverne-
ment précise, en effet, la
composition du futur parc
automobile de l’administra-
tion. Le premier ministre a
profité de fa disparition de
la DS et de la sortie de trois
nouveaux modèles de voitures
de « prestige » (la Peugeot
604, la Renault 30 et la CX
prestige), pour fixer des règles
précises concernant les véhi-
cules administratifs. Chaque
ministère, chaque préfecture
et chaque poste diplomatique,
aura le droit de posséder une
Peugeot 604. Les directeurs de
cabinet devront se contenter
d’une voiture de 11 ou 12 CV,
ce qui leur laissera le choix
entre une Peugeot 504 ou une
Citroën CX. Le gros du parc
automobile administratif, en-
fin. sera composé de voitures
de moins de 10 CV (la R 16.
notamment).
Ce sont des préoccupations
d’économie (le Monde du
26 juillet ) qui ont dicté cette
« grille », dit-on à Matignon.
Ce sont sans doute les mêmes
motifs qui expliquent le choix
de la Peugeot 604 aux dépens
de la CS Prestige, beaucoup
plus chère que sa rivale.
Chez Citroën, on fait contre
mauvaise fortune bon cœur.
Ce n’est pas tant l’ampleur
du marché que la perte d’un
moyen publicitaire privilégié
(par les apparitions à la télé-
vision. notamment 1 que Von
regrette. La CX Prestige, pré-
cise-t-on. n’en restera pas
moins, de par 2a rareté môme
de ses apparitions (et de par
son prix i, la plus prestigieuse
des voitures françaises : celles
auxquelles lès ministres eux-
mêmes ne pourront pré-
tendre !
L’Agence France-Presse a dif-
fusé lundi soir 35 août, à Paris,
la dépêche suivante :
Lors de son retour à BanguL
après un séjour privé d'un mois
en France, le maréchal Bokassa,
président de la République Cen-
trafricaine. k a manifesté pour la
France de très vifs sentiments
d’amitié, et nous nous en réjouis-
sons », a-t-on déclaré lundi à Pa-
ris dans les milieux autorisés
français.
SI l’on ignare, dans ces m êmes
milieux, quel est le a pays ami »
auquel le maréchal Bokassa. dans
sa déclaration radiodiffusée de
samedi dernier, a fait allusion en
l'acusant de « haute trahison » et
en dénonçant «r ses tentatives pour
installer son système et faire re-
vivre en R.CJt. une nouvelle
forme de colonialisme » (1). on
rappelle l'Intérêt que la France
porte aux problèmes centrafri-
cains.
C'est ainsi, rappelle-t-on égale-
ment dans ces milieux, que le ma-
réchal Bokassa a pu s'entretenir
longuement le 28 juillet dernier
avec le président Valéry Giscard
d’Estalng, de même qu'avec
M. Jean-Pierre Fourcade, ministre
des finances, et M. Pierre Abelin,
ministre de la coopération.
On souligne à ce propos, dans
ces mêmes milieux, que les
conversations relatives à cer-
taines modalités de la coopération
franco-centrafricaine, engagées à
Ban gui à l'échelon diplomatique,
« se poursuivent présentement
dans des conditions très favo-
rables ».
(il Le Monde du 26 août.
[N. D. L. R. — Cette mise au point
des k milieux autorisés » a évidem-
ment pour but de dînai per l’équi-
voque qui pouvait faire croire qn*
le k pays ami » visé par le maréchal
Bokassa était la Fraace. D'après
d'an très informations. U s'agirait
d'itn pays de l'ESL]
ViÉv£ an-kK —
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"7. • n-' pis* iatmtBk
1 Î. 1 -J. !e jeu tnsti-
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j ■'-•H'', l'.-.rnrée argwsUae
n-uLr-j. MajoritatoRaùtt
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^A>.i. ptz ïïe 5 a ’ ancien nri-
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^fi, ,qncs de ta présidente
■taS. ,ne e,le_m ëxne- Mais
“ 11:15 mieux, ponr les
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V J” 5, lassée du désordre
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'•JKï'?, 0 *■ ™
honnissait deux
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«uwm 1
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